Tricot Journal n°60 15 nov 1936
Tricot Journal n°60 15 nov 1936
  • Prix facial : 1,75 F

  • Parution : n°60 de 15 nov 1936

  • Périodicité : bimensuel

  • Editeur : R. Vial

  • Format : (220 x 300) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 22 Mo

  • Dans ce numéro : ensemble sport pour jeune fille.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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croit bien tranquillement couché au cimetière et il ne me quitte ni jour ni nuit. Ah. misère ! Et les bandits qui m'ont fait agir n'ont même pas tenu leurs promesses. Ils ne m'ont pas payé ce qu'ils me devaient. Ils me laisseront crever comme un chien. L'infirmier qui s'était éloigné un instant revenait. - il dit à Dick. — Il faut partir, monsieur, vous voyez bien que le malheureux divague. C'est ainsi après chaque piqûre, mais on ne peut toujours pas le laisser souffrir, n'est-ce pas ?... Dick avoua qu'il comprenait. parfaitement qu'on endormit le blessé. - Il va délirer ainsi jusqu'à ce que le sommeil vienne. assura l'infirmier, et demain cela recommencera. C'est affreux. On fait de son mieux. Pense-t-on le saliver ?... Oui, mais t'amputation a été difficile, cet homme mettra longtemps à. se remettre. DM : quitta l'hôpital doublement impressionné. on n'assiste pas impunément à une crise pareille. Le jeune homme, si brave dans les difficultés de la vie, lui qu'aucun danger n'aurait pu émouvoir, demeurait sans forces devant la souffrance physique. Comme beaucoup d'hommes, il n'avait jamais pu voir couler le sang sans blêmir. Cette fois, à part l'émoi que lui donnait la vue du misérable en proie à son atroce torture, venait se méler la surprise des révélations qu'il venait d'entendre. Dans son esprit prompt à se rendre compte de la gravité des aveux de Victor. un rapprochement venait de se faire. Dans le. délire provoqué par la violence du stupéfiant, le Mystérieux revivait son crime, croyait voir apparaitre l'ombre de sa victime. Et Dick. tout à coup, avait compris. Le voile s'était déchiré. Celui que Victor avait lâchement empoisonné n'était autre que le père de Thérèse. Victor était le bras, tuais les cousines de Mirande et aussi sans doute les cousins d'Aix avaient été la tête du complot. C'est pour leur obéir. berné par de fallacieuses promesses, que l'homme maintenant couché sur ce lit d'hôpital avait agi. La trame se déroulait aux yeux de Dick comme le plus palpitant des films. Il comprenait à présent les craintes de te._voisin misanthrope. sa terreur des nouveaux visages, ce besoin qu'il éprouvait. de se cacher à tous les yeux. Longtemps, sans doute, il avait traîné sa vie vagabonde. du Périgord en Provence, harcelant ses complices de demandes d'argent et de menaces. Un jour, muni d'un petit pécule, il s'était décidé à. se rendre dans la capitale était venu se terrer dans ce coin de Saint- Germain, où de loin en loin les coupables lui envoyaient- quelques subsides pour l'empêcher de parler. Tout se tenait dans cette Jdfaire. Mais Dick ne voulait pas se contenter de ce qu'il avait entendu. Il lui fallait à présent une relation complète du crime et cela de la bouche nième de l'assassin. J'attendrai, décida le mari de Thérèse. Victor. un jour me dira tout. LE VOILE SE DÉCHIRE Il n'eut pas à attendre trop longtemps. Un mois plus tard, Victor quittait l'hôpital et ce fut Dick lui-même qui vint l'y prendre pour le conduire à son domicile. t 7ne fois installé dans sa chambre que, par les soins de Thérèse, une femme de ménage avait mise en ordre, le blessé, couché dans un lit douillet, leva vers Ifubois un regard reconnaissant  : - Dites-moi, je vous en prie, pourquoi vous avez pris un tel intérêt à ma parsonne. Je suis un paria, un maudit, quel mobile vous a poussé à"n'assister dans mon malheur ? - Guérissez d'abord complètement, nous nous expliquerons ensuite. L'homme eut soudain un œil peureux de bête traquée pour questionner  : - Après m'avoir secouru, vous ne voudrez pas me faire du mal. Dick ne répondit pas. Il partit laissant l'étranger perplexe. Deux longues semailles s'écoulèrent. Dick avait eu le courage de ne rien dire à sa femme de ses soupçons. Aussi Madeleine et sou mari trouvaient la conduite du jeune homme assez étrange. Madeleine disait à Thérèse. - Vraiment, ma chère, je ne comprends pas ton mari, Pierre et moi nous ne parvenons pas à nous expliquer par quel caprice Dick s'est attaché à la personne de cet individu. qui, si longtemps, nous a fait peur à tous. Ce rôle de bon Samaritain que Dick s'impose ne te semble-t-il pas étrange à toi aussi ? Thérèse ne voulait pas juger Dick. Pour elle, il tic pouvait rien faire que de juste et de bon. Elle lui avait pour toujours accordé sa con liance, le plaçait sur un piédestal dont rien ne pourrait le faire descendre. A peine montra-t-elle quelque surprise le jour où Dick, radieux, la prit dans ses bras pour murmurer à son oreille  : Thérèse, ma bien-aimée, l'ombre de ton père peut désormais dormir tranquille, je suis maintenant en mesure de punir ses meurtriers. Que veux-tu dire ?... Il parla. La veille, Victor, pris d'une nouvelle crise, avait succombé à une crise de septicémie, conséquence de sa blessure. Avant de mourir, il avait fait appeler Dick et sans se douter qu'il était devant le gendre de sa victime il avait tout avoué. Avant le prêtre appelé en hâte, le mari de Thérèse recevait sa confession. Devant les remords de l'agonisant, Dick avait eu la force de taire ses sentiments. Cet homme allait-paraître devant Dieu qui le jugerait. Les humains n'avaient plus rien à faire avec lui. Toute la haine de Dick. tout son désir de vengeance allaient à ces parents abominables, codsins et cousines de Thérèse. véritables instigateurs de l'assassinat. Ceux-là, par ses soins. seraient bientôt démasqués. Ils ne devaient cependant pas expier leur forfait comme l'avait espéré Dick. Quand la justice, enfin éveillée, voulut punir les coupables, les envoyés du juge d'instruction arrivèrent trop tard. Les darnes Loriot de Mirande, à la suite d'une dernière dispute, venaient de s'asphyxier. Les cousins d'Aix, plus avisés, avaient pris la fuite. Qu'importe, dit Thérèse. Ils n'ont pu jouir de leur forfait. Oublions ce cauchemar, mon bon Dick, ne songeons plus qu'à jouir en paix du bonheur que Dieu nous donne. Dick, cependant, était loin de se montrer satisfait. Son flair de policier ne l'avait pas trompé. Une fois de plus, avec un flair méritoire, il était arrivé à démêler l'écheveau inextricable de l'affaire, mais les meurtriers lui échappaient. Il ne se pardonnait pas d'être arrivé trop tard. T ne grande compensation lui était réservée. Quand, à quelques jours de distance, il arriva à l'étude, le notaire le présenta à un homme entre deux âges au visage intelligent, au regard extraordinairement. profond. - - Mon cher Frédéric, prononça le tabellion, voici M. Durieux, attaché à la Sûreté générale. Il cherche un garçon dans votre genre. Je lui ai dit une partie de vos aventures  : il pense comme moi, que votre place est mieux auprès de lui que dans ma maison. Ifiek voulut l'interrompre  : Attendez, vous parlez l'anglais. n'est ce pas ?... Comme ma propre langue, niais je ne vois pas bien... - Ecoutez-moi et vous comprendrez. Monsieur Durieux a besoin d'un détective dans votre genre, c'est-à-dire un amateur qui n'ait peur d'aucun risque et que tente l'imprévu. Il s'agit d'une curieuse poursuite aux Etats-Unis. Vous serez largement payé et votre mission remplie. on vous pourvoira d'une situation à votre gré. Mais. j'ai une femme ! des enfantsle n'ai aucune envie de les quitter... Ils-vous suivront à New-York. Dick hésitait encore. - Allons, dit le notaire, allez retrouver Madame Dubois, et revenez me rendre la réponse demain. J'ai idée que ce sera oui. Le paquebot Normandie quittait Le Havre devant une foule compacte de badauds et d'admirateurs. Sur le quai, Madeleine et Pierre, les yeux humectés de larmes, contemplaient le spardeck où Dick se tenait entre Thérèse et les deux petits. — Bonne chance, Dick, cria Pierre, quand la lourde masse s'ébranla. Dick. un bras entourant la taille de sa femme. répondit  : Au revoir, mes amis, on vous écrira. Et lentement, la maison flottante glissa sur les vagues, ne fut bientôt plus qu'un large point blanc à l'horizon. IN
s UN TAILLEUR ET UNE BLOUSE TRÈS HABILLÉS POINT DE LA COUVERTURE (Voir page suivante.) (Voir paye suivante.) JAQUETTE LONGUE Fournitures. tià0 à 700 gr. de laine 3 fils pour le costume ; 2 aig. de 3 mm. de diamètre, 2 teintes, 1 ceinture daim mat, 3 boutons de fantaisie pour masquer les fermetures, 50 cm. satin ou velours noir pour les revers, ou mente, ne qui sera plus nouveau, en daim mat semblable à la ceinture. POINT EMPLOYÉ Point de grille  : Monter un nombre dem. donné (marron et grège, marine et blanc, etc.). 1°. aig.  : Laine grège (par exemple), à l'envers ; 2'aig. : Laine marron  : 2 ni. end., 1m. glis., 2m. end., 1m. glis., etc. ; 3° aig. : 2m. env., glis, la ni. grège, 2m. env., 1 su. grège glis., etc. ; 4'aig  : comme la 2' ; 5'aig. : comme la 3^ en laine grège, à l'env. ; aig  : tout end. en glis. les in. glis. ; aig.  : tout end. toujours en grège mais en tricot tant toutes lesm. ; 8° nig.  : laine marron. 2 ru. end., Im. glis., 2 ni. end., 1 ni. glis. Ce 8° rang est le même que le 2', et c'est à partir ^Pi 2'que l'on doit répéter jusques et y compris le P.'Confection  : VESTE Dos  : Monter 60 cm. de ni. Travailler en dim. d'unem. tous les 3rgs, en tricotant 2m. ens. au début et à la fin durg. Ceci jusqu'à 40 cm. de largeur de reste, cesser les dim. A 30 cm. du bas pour la taille, tricoter 5 cm. de hauteur sans engin. ni dim., puis aug. jusqu'à 44 cm. de largeur, en faisant une ni. suppl. tous les 5rgs. A 60 cm. du bas, faire l'encoche de l'entournure en fermant 3m. au début des 2 premiersrgs qui suivent, puis 2m. ens. au début et à la fin des 2rgs suivants. Terminer l'entournure sur 17 cm. de hauteur, faire l'épaule en fermant au début des 6rgs qui suivent 4 cm. dem. Terminer le dos en fermant en une seule fois les 14 cm. de ni. restants. Devant  : Monter 35 cm. dem. Tricoter tout droit du côté du devant proprement dit, pour le dessous de bras, faire semblablement au dos, Jusqu'à 5 cm. de l'encoche d'entournure. Endroit auquel débute le biais du décolleté. Tricoter 2m. ens. au début de chaquerg end., jusqu'à 12 cm. de reste que l'on ferme en 3 fois comme pour le dos. Les dim. du décolleté se font au début desrgs end. pour le devant droit et au début desrgs env. pour le devant gauche. Les épaules se font en fermant lesm. au ébut desrgs env. pour le devant droit et au début desrgs end. pour le dev. gauche. Revers  : Tailler ces 2 revers à la forme du schéma, et après les avoir doublés, les fixer à l'emplacement du décolleté par une couture invisible. Manche  : Monter 20 cm. de ni., faire 45 cm. de hauteur en augm. tous les 5rgs au début et à la fin de cerg jusqu'à 40 cm. de largeur. Cesser les augm. et à 45 mi. du bas, commencer l'arrondi en. dim. d'unem. à chaque début derg jusqu'à 20m. de reste que l'on ferme en une seule fois. Jupe  : Se fait en deux parties semblables. Monter 60 cni, de ni., travailler au point de grille tout droit sur 75 cm. de hauteur, puis resserrer l'ampleur en tricotant avec des aig. plus fines ; faire la ceinture qui mesure 5 cm. de hauteur et se fait en côtes 1 et I. Faire les dim. sur les 2rgs précédant la ceinture. Coudre les 2 parties sur les côtés en lais'.ant 10 à 12 cni. sans être cousus sur l'un des côtés, fixer la couture sur.1. gros-grain. UNE BLOUSE A EMPIÈCEMENT D'IRLANLr_À Fournitures  : 250 gr. de laine torse. 2 aig. de 3 mm. de diamètre. 2 pelotes de laine, dentelle assortie de teinte et un crochet assez fin pour l'Irlande. 3 boutons en forme de feuilles. POINTS EMPLOYES Point tissé simple  : 1., rang  : tout end. 2 rang  : tricoter 1 ni. end., glisser lam. suivante sans la tricoter, en laissant la laine derrière comme pour unem. à l'end. ; 1 ni. end., 1m. gliss., 1m. end., etc., etc. 3 rang  : tout end. 4° rang  : comme le 2°, mais en tricotant lam. gliss. et en gliss. la in, tricotée. CONFECTION. — Dos  : Monter 26 cm. de ni., travailler 5 cm. de côtes I et I, puis travailler au point tissé sur une hauteur de 25 cm. en suera, d'une ni. au début et à la fin durg tous les 5rgs. Ceci jusqu'à 42 cm. de largeur. Cesser les augm. Faire à 30 cm. du bas les encoches des entournures en fermant 3m. au début des deuxrgs qui suivent, et tricoter 2m. ens. au début et à la fin des 2rgs suivants. Continuer sur 17 cm. de haut. Faire les biais des épaules en fermant 4 cm. dem. au début des 6rgs qui suivent. Terminer en fermant en une seule fois les 12 cm. dem. restants, Laisser dans le dos une ouverture de 10 cm. permettant de mettre plus aisément la blouse. Devant  : Monter 38 cm. dem. Travailler comme le dos jusqu'à 30 cm. de hauteur, à cet endroit, faire le décolleté sur lequel viendra s'ajuster l'empiècement en Irlande. Pour former l'arrondi, fermer dans le milieu du devant 10 in. (5 à droite, 5 à gauche), puis tricoter 2m. ens. du côté de cesm. fermées et faire chaque côté séparément, tricoter 2m. ens, à chaquerg, débutant du côté de l'empiècement jusqu'à ce qu'il reste 2m. que l'on ferme en une fois, Casser le brin, reprendre le côté abandonné et faire de même façon. L'entournure se fait comme celles du dos. Manches  : Monter 24 cm. de ni., travailler 3 cm. de côtes 1 etl Puis travailler au point tissé en augm. de 3 ni. au début des 3 premiersrgs. puis augm. d'unem. tous les 3rgs. jusqu'à ce qu'on ait 40 cm. de largeur, puis faire l'arrondi en tricotant 2m. ens. au début desrgs. jusqu'à 20 in. de reste que l'on ferme en une seule fois. L'empiècement  : Celui-ci se travaille au point de grille d'Irlande. Tailler un patron à votre modèle et conduire la grille dessus en l'y plaçant de temps en temps. Fixer ensuite des motifs achetés tout faits. Fond  : grille d'Irlande. Commencer par une chainette dem. en l'air, mesurant le tour de l'encolure, environ 22 cm. Puis, après avoir taillé un empiècement à la forme de notre schéma, y placer de temps en temps le travail en cours. Sur la ch, dem. en l'air, travailler comme suit 1., rang  : 1 in, serrée dans la 2°m. de la ch. 2m. en l'air, 1 picot composé de 5 ni. en l'air et d'une petitem. serrée dans la lr des 5 ni. en l'air, 3m. en l'air, 1 picot, 2m, en l'air, 1 ni. serrée dans la 7*m, de la ch., reprendre au signe *. 2'rg.  : 2 ni. en l'air, 1 picot, 3m. en l'air, I picot, 3 ni. en l'ab 1 picot, 2 ni. en l'air 1 ni. serrée sur les premières, 3m. en l'air inférieures 2 ni. en l'air, 1 picot, 3 ni. en l'air, 1 picot, 2m. en l'air, 1m. serrée, I picot, 3 ni, en l'air, 1 picot, 2m. en l'air, 1 ni. serrée sur les 3m. en l'air suivantes. Répéter toujours le 2'rang. Leàéra7117 R.\'s41.. Brides en 3 et 2. (Crochet.) Sur une chaînette de base, un rang dem. simples ; rang  : 3 brides, 1m. en l'air, passer 1m., 1 bride, 1 in, en l'air, 1 bride dans lam. suivante, 1m. en l'air, ` ; 3'rang  : 3 brides sur les 3 brides du rang précédent, 1m. en l'air, 2 brides séparées par Im. en l'air dans le groupe du rang inférieur ; 4 ? rang  : ', 1 bride, 1m. en l'air, 1 bride dans la bride du milieu des 3 brides, 1m. en l'air, 1 bride sur la 1" bride, 1 bride sur lam. en l'air, I bride sur la bride du groupe du rang inférieur. 1m. en l'air, * ; 5" rang  : comme le 3'. Recommencer au 2'rang. LIRE dans le prochain numéro  : Petit roman inédit et complet par JEHAN d'IVRAY LE DÉTECTIVE IMPROVISÉ Jouvénia ime Nouvelles aiguilles à tricoter de sureté à protège-pointes fixes. PLUS de démailla ges PL US d'accidents à craindre Réclamez-les à votre fournisseur habituel - En vente dans tous les grands magasins, ouvrages de dames, merceries, etc. Gros  : E" JOUVENIA, 21, rue de Paradis - Paris-10. 14.12 >. 44 Oe. 927 /1/c1., Y't et X ri dae N'13. f t oveG de/Jr:o ut 4, 0. lrr "eile% A,/Laltieee jirA ; Ileeferreitre-Idelfreal yr dr-à -14 01 Sier-Urbir-nireatirleiere edrienieed>jedrid là fel OrdIM'Orege.:We fierelOriejrdefç'ire,à,J oroe. or os oc oefr- oe-or Imp. GEORGES LANG, 11-15, rue Curial, Paris (France).r.



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