Martinez n°12 2014/2015
Martinez n°12 2014/2015
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°12 de 2014/2015

  • Périodicité : annuel

  • Editeur : O2C

  • Format : (240 x 330) mm

  • Nombre de pages : 112

  • Taille du fichier PDF : 12,6 Mo

  • Dans ce numéro : spa, un soin révolutionnaire.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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« pour la société bienpensante elle va à l’encontre de ce qui se fait alors. Tollé général ! On crie au scandale. in the eyes of society she had gone against all that was proper. There was a public outcry ! It was quite scandalous ! e Althoughlle est née en France, mais c’est un magazine américain qui, le premier, lui fit les honneurs de ses pages. En 1926, elle symbolise, pour de nombreuses nations, soit le deuil, soit la tenue des domestiques. Pas pour Gabrielle Chanel. Celle qui n’est pas encore Coco déteste cordialement la mode féminine de l’époque, ses corsets, dentelles et autres froufrous. Elle dessine donc une robe d’une simplicité désarmante, avec des manches longues, qui s’arrête au genou et, suprême culot, elle opte pour du noir. La coupe est parfaite, mais pour la société bien-pensante elle va à l’encontre de ce qui se fait alors. Tollé général ! On crie au scandale. Sauf outre-Atlantique, où les critiques du magazine Vogue décèlent dans cet obscur objet féminin l’uniforme de la femme moderne. Ils la baptisent immédiatement « la Ford de Chanel », en référence au fleuron de l’automobile US dont le slogan était alors : « You can choose the colour of your car if it is black » (Vous pouvez choisir la couleur de votre voiture si c’est noir). A star is born Le mythe est en route, il descend dans la rue. Et plus rien ni personne n’arrêtera la déferlante « petite robe noire ». Les adeptes de la LBD (Little Black Dress) sont toujours plus nombreuses, les créateurs s’en emparent également. La pièce iconique de la maison Chanel entre dans le patrimoine français et invite les couturiers à des exercices de style sans limite. Qui n’a pas imaginé « sa » LBD ? KarlLagerfeld n’avait d’autre choix que de poursuivre dans la voie tracée par Chanel. Ponctuant ses collections de s a g a » 42 Oscar de la Renta Oscar de la Renta created in France, it was an American magazine that first sang its praises. In many countries in 1926, black was usedeither for mourning or for servants’uniforms. But Gabrielle Chanel had other ideas. She who had not yet been nicknamedCoco had no time for women’s fashion of the period, with its corsets, lace and frills. So, she designed a dress that was disarming in its simplicity – knee-length with long sleeves – and, with nerves of steel, she opted for the colour black. The cut was perfect but in the eyes of society she had gone against all that was proper. There was a public outcry ! It was quite scandalous ! Except for on the other side of the Atlantic, where Vogue magazine’s fashion critics realised that this obscure article could become the new uniformof the modern woman. They immediately baptised it the Ford of Chanel, making a reference to that jewel of the US automobile industry, which had as its slogan : « You can choose the colour of your car as long as it’s black. » A star is born The legend begun, it came down to street level. Nothing and nobody could stop the progress of the « little black
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