nColin Firth et Julianne Moore dans « A single Man », de Tom Ford ovembre 2012 : la planète beauté apprend que L’Oréal Paris compte une nouvelle égérie. Son nom ? Julianne Moore. Une quinqua resplendissante qui donnerait presqu’envie de prendre de l’âge, tant elle rayonne et semble sûre d’elle. Au printemps suivant, en plein Festival du Film, elle accorde sa première interview d’ambassadrice beauté dans l’une des chambres de l’hôtel Martinez (devenu depuis Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez). Personne, parmi les privilégiés présents ce jour-là, n’a oublié le moment. Juchée sur des talons à la hauteur vertigineuse, glissée dans une robe noire dos nu, Julianne Moore hypnotise. Avec un naturel désarmant, elle avoue être nerveuse à l’idée d’être là pour L’Oréal Paris. Paradoxal pour celle qui, après plus de 50 longs métrages, n’est toujours pas blasée et rêve encore de rôles à explorer, de personnages auxquels donner vie, de risques à prendre en toute conscience. Lorsqu’on l’interroge justement sur le film qui lui a demandé la plus grande métamorphose beauté (coupe de cheveux, maquillage et look), elle répond sans hésiter : « « A single Man », de Tom Ford. La métamorphose était stupéfiante tout au long du film. » Havana, c’est elle « Maps to the Stars », le dernier Cronenberg, pointe du doigt - et sans concession - le système hollywoodien. Drame intense où cohabitent la corruption, la manipulation et la destruction (voire l’autodestruction), il réunit John Cusack, Robert Pattinson, Mia Wasikowska et Julianne Moore. Elle est Havana, cliente d’un psychothérapeute et comédienne rêvant de reprendre le rôle qui a fait connaître sa mère, aujourd’hui décédée. Mais, entre la figure maternelle qui l’obsède et cette envie malsaine, Havana va se perdre. Julianne Moore démontre, une fois de plus, l’étendue de son é g é r i e 30 November 2012 : the beauty world learned that L’Oréal Paris had a new face. Her name ? Julianne Moore. A stunning woman in her fifties, so radiant and confident she almost makes ageing seem appealing. The following spring, in the midst of the Cannes Film Festival, she gave her first interview as beauty ambassador at the Hôtel Martinez (since become the Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez). A moment none of those lucky enough to be there has forgotten. Perched on sky-high heels, sheathed in a backless black dress, Julianne Moore mesmerizes. With disarmingly natural charm, she admits she is nervous about being there for L’Oréal Paris. Paradoxical for someone who, after more than 50 feature films to her name, still hasn’t become blasé and still dreams of roles to explore, characters to bring to life, and risks to take with fullawareness. When asked about the film that required the most dramatic physical Sur le tournage de « Maps to the Stars » de David Cronenberg Mars Distribution D.R. |