Le Rire n°324 18 avr 1925
Le Rire n°324 18 avr 1925
  • Prix facial : 0,90 F

  • Parution : n°324 de 18 avr 1925

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : F. Juven et Cie

  • Format : (226 x 302) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 66 Mo

  • Dans ce numéro : coquin d'printemps.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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MONSIEUR. - Passons, passons... C'est une affaire entendue.. (A Madame.) A ton tour, maintenant... LE GRAND TAILLEUR. - Veuillez me suivre au salon des dames... (Une fois qu'ils y sont.) Alors, madame, c'est pour ?... MADAME. - Une toilette de dîner... LE GRAND TAILLEUR. - Voici quelques gravures... MONSIEUR, ✓ r jetant un coup d'oeil. — Oh ! mais il n'y a plus rien... On voit tout !... (A Madame.) Tu oseras te montrer dans ces bouts de chiffons ?... MADAME. - Mais certainement... Oh ! les délicieux modèlesl... (Au grand tailleur.) Je choisis celui-ci... LE GRAND TAILLEUR. - Bien, madame... Je dois VOUS avertir que ce sera trois cents francs de plus que la saison dernière... MONSIEUR. - Mais il y a beaucoup moins d'étoffe. Cela devrait être meilleur marché... MADAME A MONSIEUR. - Tais toi... Tu n'y comprends rien... MONSIEUR. - Oh ! pardon, je comprends très bien... Je comprends que l'on me fait payer plus cher mon complet parce qu'il y a plus d'étoffe, et que l'on me fait payer plus cher ta toilette parce qu'il y a moins d'étoffe... LE GRAND TAILLEUR, conciliant. — Si Madame était un peu...comment dirai-je... un'peu plus... forte, ce serait le même prix pour elle... MONSIEUR, se frappant le front. — Oh ! quelle idée 1... (A Madame.) Je dépense un argent fou pour que tu te fasses maigrir !... Ce n'est vraiment pas la peine... Tu peux grossir, et tant que tu voudras... Cet argent, je vais l'employer à me faire maigrir moi-mêmeL.. Tu verras, je finirai par ni'y retrouver !... (Au grand tailleur.) Que voulez-vous, il faut savoir s'arranger... ENCOURAGEMENT A LA GRÈVE Les belles-mères de France sont fort excitées à la suite d'un jugement rendu par la i4e chambre, contre une jeune femme qui demandait le divorce parce que son mari avait brusquement quitté le domicile conjugal troublé par la présence d'une bellemère. Ce jugement dit que le mari est libre de transporter le domicile conjugal où bon lui semble s et ajoute que la cohabi- SADISME (M. Robert Dieudonné signale que les peintres du Salon des Indépendants ne peignent que des femmes laides.) — Ce tableau..., mais c'est le portrait de ma petite amie. Sans blague 1... Et tu couches avec ? LE BIFTECK CHER (Un marchand de bestiaux a été dévalisé de 98.000 francs dans un train.) — Voilà un accident qui ne nous arrivera jamais !... Oui, lui, vend la viande... Nous, nous l'achetons. Dessins de MARS—TRICK. tation avec une belle-mère présente, en général, des dangers pour la bonne harmonie des jeunes ménages ». Voilà une provocation que les belles-mères ne manqueront pas de relever. Si j'étais belle-mère, je proposerais à nos complices de se constituer en syndicat pour la défense de leurs. intérêts moraux. La première mesure prise par le syndicat devrait être une déclaration de grève générale. On ne tarderait pas à éprouver les effets dissolvants d'une grève de belles-mères. Du jour où elles renonceraient à toute activité, les journalistes y perdraient de nombreux sujets d'articles. Quant aux auteurs dramatiques, ce serait, pour eux, une véritable calamité. Non seulement, les pièces célèbres, reposant sur des belles-mères à ressort ne pourraient plus être jouées, pour cause de subite désuétude  : mais il serait impossible d'en écrire. de nouvelles, la matière faisant subitement défaut. Enfin, la disparition des belles-mères dans les ménages causerait à ceux-ci plus de préjudice qu'elle ne leur apporterait d'avantages. Les époux se brouillent pour une belle-mère ; mais cela leur procure de délicieuses occasions de se raccommoder. Faute d'une ou de deux belles-mères, les ménages les plus aimants, les plus unis, s'étioleraient dans la monotonie et finiraient par s'effondrer, minés par l'épuisement. Je crois que les époux ne tarderont pas à réclamer le retour à leur foyer de la belle-mère. Sa présence les ranimera comme un véritable coup de fouet. Et il ne sera pas interdit aux maris quand la nécessité s'en imposera, d'user de réciproque. LE CŒUR ET LES ONDES Apprenez, lecteur, par ce bref, Mais, dans l'ordre sentimental, Que l'on fait une expérience Est-il très bon, pour l'équilibre, Afin d'ausculter, à distance, De savoir, de loin, comment vibre Les coeurs grâce à la 1. S. F. Un coeur plus ou moins marital ? Sans doute, pour la médecine, Pour moi qui, de ma bonne amie, C'est un résultat important Crois le cour lidele au devoir, Que je voudrais, — c'est bien tentant,— Je tremblerais de le savoir Voir appliquer à la vaccine. Atteint dans sa monogamie. Adrien VILY.
BON PO DS — Et maintenant, mon petit, je suis entièrement â toi. — Ah ! vous ne détaillez pas ? Dessin de R. DE VALiRIO



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