Le Rire n°296 4 oct 1924
Le Rire n°296 4 oct 1924
  • Prix facial : 0,75 F

  • Parution : n°296 de 4 oct 1924

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : F. Juven et Cie

  • Format : (226 x 302) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 110 Mo

  • Dans ce numéro : les Parisiens sont partis.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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r, OHÉ ! CHASSEURS... Pensant que nos lecteurs seront heureux de trouver prochainement ici-même de joyeuses histoires de chasse, nous faisons, dès aujourd'hui, appel à leur collaboration. Qui ne tonnait une bonne histoire de chasse ? Nous comptons d'ailleurs tout particulièrement sur les disciples de Saint Hubert eux-rnémes pour tirer... leur stylo, et nous conter leurs prouesses... Mais surtout, chasseurs, pas de fausse modestie ! Les histoires qui seront insérées dans nos colonnes seront rémunérées à raison de 125 francs, quelle qu'en soit la longueur. De plus, une prime de cent francs sera attribuée à la meilleure d'entre elles, parmi celles publiées au cours des deux prochains mois. `So ** Parmi les Bonnes Histoires que nous avons publiées dans nos numéros de septembre, celles qui émanent de nos lecteurs nous ont été adressées par  : MM. RoL..., à Saint-Orner ; Jean FAv..., à Paris ; Charles DEN..., à Paris ; Ssa..., à Rochefort-sur-Mer ; Jean LAB..., à Embrun ; S. R. Cop..., à Chatou ; CAM..., à Versailles ; René Cos..., à Montpellier ; Francis BAR..., à Monaco. La prime de loo francs a été attribuée à M. S. R. CoP..., pour l'anecdote publiée dans le numéro du 2 septembre et commençant ainsi  : l'eu de temps après la guerre... u *** Un riche banquier hollandais était venu s'installer à Paris en compagnie de sa femme — laquelle était jeune et remarquablement jolie — jolie au point qu'elle fit sensation. On se pressa dans son salon, on lui adressa des madrigaux et des déclarations d'amour. De grands personnages, de jeunes aristocrates, des artistes connus se firent présenter au banquier. C'était chez lui une vraie LES BONS ENGRAIS — Bonne terre, hein ? J'vous crois 1... Le cimetière est à côté 1... 003 procession, un défilé ininterrompu. Excédé, il finit par dire un jour à tous ces visiteurs  : — Je suis très sensible, messieurs, à l'honneur que vous me faites en venant chez moi. Mais je ne crois pas que vous y trouviez les distractions que vous cherchez. En effet, je suis toute la journée en compagnie de ma femme, et, la nuit, je couche avec elle !... *** Deux Marseillais font ensemble le trajet Paris-Marseille en rapide. Le train file à go à l'heure et longe une route, sur laquelle chemine un troupeau de moutons. — 17, 38, 69, 123, 178 moutons, compte Marius. L'autre, ébahi devant un calcul aussi rapide, demande une explication. — C'est bien simple, réplique Marius, je compte les pattes et je divise par quatre... y " 01, Tver ** Jean-Pierre revient du bourg où il a été vendre une vache. Sous l'impression — il faudrait dire  : sous la pression — de multiples bolées de cidre, il fait halte à l'orée (l'un bois, et là, planté au pied d'un chêne, imite à s'y méprendre le bruit d'une source... Non loin de lui, dans le taillis, une jeune paysanne est accroupie, obéissant au même besoin naturel  : — Tiens, te v'là, Jean-Pierre ! fait-elle. Et, en riant, elle ajoute  : — A la tienne ! Mais Jean-Pierre n'est pas Normand pour rien  : — A la tienne ! réplique-t-il... Si on trinquait ?... Dessin de Roger Ps*T. APPEL A NOS LECTEURS LES CHANSONS DU RIRE Les chansons que nous publions régulièrement tous les quinze jours ayant été favorablement accueillies, nous nous proposons d'en poursuivre la publication. Mais avant de faire tin nouveau choix, Trous serions désireux de connaître les préférences de nos lecteurs. Nous leur demandons de bien vouloir nous indiquer, le plus tôt possible, le genre de chansons (modernes ou anciennes) qu'ils seraient heureux de voir paraitre dans nos colonnes. Nous tiendrons compte dans la plus large mesure des réponses que l'on nous fera parvenir. Prochainement BILLETS DOUX Paroles de BRIQUET et SAINT-GRANTER Musique de Maurice YVAIN Illustration de H. MIRANDE
DftñN1N... Eli GRRDE 1 Nous avons le plaisir de publier ci-dessous quelques couplets chantés par DRANEM dans « Troublez-mois, la charmante opérette d'Yves MIRANDE actuellement jouée au thédtre des Bouffes-Parisiens et admirablement interprétée par le savoureux comique qu'entourent, parmi tant d'artistes de talent, l'exquise DAVIA, la jolie Renée DULBR, l'amusante Alice BBYLAT et la délicieuse O'NILt.. Tu sèd's, disons le mot ! ri fichu caractère. Tout c'qu'il n'faut pas faire, Tu l'fais aussitôt !.t'te dis :.. N'prends pas mon rasoir Pour ouvrir les conserves ! » Mais, bien qu'ça m'énerve,'l'u le prends chaqu'soir 1...'l'u couches, quelle astuce ! L'chien avec toi, Après, si t'as des puces, Tu dis qu'c'est moi !... REFRAIN Ernestine (bis). Tu t'obstines et t'as tort ! Tu te butes, Tu discutes ! On n'est jamais d'accord ! Quand tu veux sortir de la maison La p'tit'Citron, Tu fauch's les rosiers, les trôénes, Les six trôénes !... Ernestine (bis) Tu t'obstines et t'as tort !... Tu achètes Du trente-sept Chaussant du quarant'fort, Et après, tu t'plains d'avoir des cors !... Ernestine (bis)'l'u t'obstines et t'as tort !... ERNESTINE LE TORÉADOR Dans un bal masqué, un pareil costume l)onn'bien des embêtements. Je n'peux pas, dès qu'une poule m'allume, Masquer mes sentiments. En voyant mes formes trop précises, J'ai peur que les dam's se formalisent, Et qu'baissant les yeux, elles me disent : Ya des chos's qu'il faudrait qu'on déguise ! En haut, C'maillot Colle trop !... REFRAIN J'ai eu tort, tort de me mettre en tor... Toré toréador ! J'ai eu tort ! J'ai eu tort, tort de me mettre en tor... Toré toréador ! J'ai eu tort ! II En me baissant pour saluer une dame, Mon pied a dérapé, Et j'ai r'troussé les cotillons d'ma femme, Du bout de mon épée ! Ses jupons, dans cette 4nesaventure, Sont r'montés plus haut que sa ceinture... En voyant d'Ernestin'la tournure, Un type a crié  : « quelle riche nature ! a Idiot ! Ballot ! Fourneau ! (Au refrain.) III J'ai bu déjà, ayant un'soif du diable, Cinq d'mis et douz'ballons, Mais je ne sais comment, c'est effroyable, S'ouvre mon pantalon !... C'est fou, tout le mal que, je me donne ! Je fouille, je farfouille et je fourgonne... Plus j'attends et plus ça m'congestionne ! Comment ces boutons se déboutonnent ? Crénom ! Où sont Y donc ? (Au refrain.) 1)'puis vingt ans, chaqu'soir, il faut Sans qu'jamais je faiblis-e, Ponctuel, que j'remplisse Mes d'voirs conjugaux ! Une fois, de temps en temps, Ça, j'veux bien l'admettre ; 'u devrais m'permettre De souffler, pourtant ! Mais, dès que j me dispose A roupiller'l'u ne pens's qu'a un'chose ! M'émoustiller !... REFRAIN Ernestine (bis) Tu t'obstines et t'as tort !'l'u t'trémousses, Tu me pousses, Cherchant le corps-à-corps... Tu prends, pour arriver à tes fins, Tous les moyens !'l'u te mets des parfums enivrants A quarant'francs ! Ernestine (bis). Tu t'obstines et t'as tort ! Tu m'éreintes, Iii m'esquintes Et, bien que je sois tris fort,Je n'aurai bientôt plus de phosphore. Ernestuie (bis) Tu t'obstines et t'as tort !... Dessin d'André Fox.



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