Le Rire n°285 19 jui 1924
Le Rire n°285 19 jui 1924
  • Prix facial : 0,75 F

  • Parution : n°285 de 19 jui 1924

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : F. Juven et Cie

  • Format : (226 x 302) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 40,6 Mo

  • Dans ce numéro : jeux olympiques.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Nos lecteurs continuent à répondre avec empressement à l'appel que nous leur avons adressé pour notre rubrique Les Bonnes Histoires. Certains d'entre eux pourtant s'étonnent que nous ne leur accusions pas réception de leurs envois. qu'ils soient bien persuadés que, malgré toute notre bonne volonte et en raison du grand nombre de nos correspondants, cela nous est matériellement impossible, de méme que nous ne pouvons en aucune façon retourner les manuscrits non insérés, ce qui, d'ailleurs, est la règle. A titre d'indication, nous leur signalons que nous accordons la préférence aux anecdotes qui sont relativement peu connues, et que nous éliminons d'abord toutes celles dont le sujet est par trop scabreux. Nous rappelons, d'autre part, à nos lecteurs qu'ils ne doivent écrire que d'un seul côté de la feuille et qu'il est absolument nécessaire qu'ils répètent leur nom et leur adresse au bas de chaque histoire. Celles qui paraissent dans nos colonnes sont rémunérées à raison de vingt-cinq francs, quelle qu'en soit la longueur. De plus, une prime de cent francs est attribuée, chaque mois, a l'auteur de la meilleure histoire publiée. *** Expulsé de son pauvre logis, le vieil Arabe Djeha a décidé de transporter ses pénates tout au fond de la Kasbah... Ses tristes hardes serrées dans un baluchon, il songe au problème dont la solution lui paraît la plus délicate et s'inquiète de soustraire, durant la traversée de la ville, ses deux filles de treize et quinze ans à la curiosité des passants, qui pourraient les souiller de regards impurs et de contacts maudits. Le vieux Djeha a trouvé  : il les enferme toutes les deux dans un grand sac à double poche qu'il charge sur son épaule, une poche devant, une poche derrière. Attentif, geignant et courbé, Djeha traverse la ville... Par Allah Djeha, que portes-tu là qui paraît à la fois si lourd et si précieux ? — Je porte mes deux filles, par Allah ! — Tes deux filles ? Oh ! le rare convoi ! Sont-elles pucelles ? — La porte de ma maison s'est ouverte aujourd'hui devant elles pour la première fois... L'ENFANT A SA.MÉMÈRE — J'entends, Baptiste, que vous lui parliez à la troisième personne... — Parfaitement..., comme à Madame Dessin de UHARM. Et, s'arrêtant pour souffler un peu — car il est vieux et son fardeau le fatigue — Djeha ajoute  : — Quant à celle qui est devant moi, dans cette poche, j'en réponds, mes yeux ne l'ayant pas quittée... Pour celle qui est sur mon dos, ô mon frère, la malice des femmes est un gouffre, et le désir des hommes traverse les murailles... *** Un Anglais visite la cathédrale de Cologne. Arrivé devant l'autel de la Vierge, il aperçoit, accroché au mur, un ex-voto représentant une souris en argent. Curieux, il en demande la signification à son guide qui lui explique que Cologne ayant souffert jadis d'une incursion de souris, le peuple avait fait faire cet ex-voto et qu'aussitôt les souris avaient disparu. Sceptique, l'Anglais lui demande  : — Est-ce qu'on y croit ? Et l'autre de répondre  : — Mais non, car si l'on y croyait, depuis longtemps il y aurait ici un Anglais en argent. ** Sarah agonise. Pris d'une jalousie tardive, Salomon, son mari, la secoue par le bras en criant  : — Sarah ! Sarah ! jure-moi que tu ne m'as pas trompé ? Sarah, à moitié morte, répond  : Salomon, je te le jure  : que je me tourne et me retourne dans ma tombe, si je t'ai jamais trompé ! — Bien ! Tu peux mourir, je te crois. Et Sarah meurt. Quelque temps après, Salomon rend l'âme à son tour. Arrivé au ciel, son premier soin est de demander au Seigneur  : — Oh est Sarah ? — Quelle Sarah ? Nous avons tant de Sarah ici ! — Sarah Blum, ma femme. — Tu sais qui c'est ? demande alors le bon Dieu à l'un de de ses anges. — Mais oui, Seigneur, c'est celle qui fait la girouette !... LES BONNES RECETTES — Moi, mon cher, je ne renie pas mes origines  : j'ai commencé comme cuisinière !... — Oui, je vois, c'est là que vous avez appris l'art d'accommoder les restes Dessin de M. SAUVAYRE.
2 Alltto eJ d d'quil les ! Mais tu m'ren_ciras J RE NDS -1101 LV1E,S MLLE S Rends-moimesbil les, Et j'te rendrai to jeu ; t) 5 les sol dat s d'plombQui sa_liss'nt le ta _pis du salon.Ah ! dis-donc ! rends-moi mes bil les ! O o ô00 0 4 v Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Mais tu m'rendras le « meccano » Qui met son usin'sur le piano. Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! 2 3 Rends-moi mes billes, Etrte rendrai ton jeu d'quilles ! Mais tu m'rendras le p'tit pierrot Dont j'ai mis les fess's sur le fourneau ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! 4 Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Mais tu m'rendras l'bébé Cadum Qui fait pipi su'l'linoléum ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles Mais tu. m'rendras la p'tit'poupée Qui perd son varech su'l'canapé ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! Paroles de ROBERT DIEUDONNÉ etC.-A. C_ARl'EaTIER (d'après Georges COURTELINE) Musique de EDOUARD MATH$ 5 Tous droits reserves pour tous pays. Publié avec l'autorisation de MARCEL LABBE, éditeur, 20, rue du Croissant, Paris. d lot 6 Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Mais tu m'rendras l'pol ic11 i nelle Qui s'étale au milieu dia vaisselle ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! 7 Rends-moi mes billes. Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Id't-r Mais tu m'rendras mon vieux ch'Inin Qui déraille au milieu des cuillers ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Mais tu m'rendras la gross'toupie Qui ronfle comme la tant'Sophie ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! 8 9 Rends-moi mes billes, Et j'te rendrai ton jeu d'quilles ! Mais lu m'rendras mon p'tit guignol Qui vient dia fét'des Batignoll's ! Ah ! dis donc ! rends-moi mes billes ! o Illustration de Pierre FALKI` !.



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