Le Rire n°260 26 jan 1924
Le Rire n°260 26 jan 1924
  • Prix facial : 0,75 F

  • Parution : n°260 de 26 jan 1924

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : F. Juven et Cie

  • Format : (226 x 302) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 42,8 Mo

  • Dans ce numéro : nos maitres.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 12 - 13  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
12 13
Le Rire a fait appel à la collaboration de ses lecteurs pour sa rubrique : les Bonnes Histoires. Nous rappelons que celles qui seront publiées dans nos colonnes seront rémunérées à raison de vingt-cinq francs, quelle qu'en soit la longueur (une trentaine de lignes au maximum). De plus, une prime de cent francs sera attribuée chaque mois à l'auteur de la meilleure histoire publiée. AVIS IMPORTANT. — Nous recommandons à nos lecteurs de bien vouloir répéter leur nom et leur adresse au bas de chaque feuillet, et de lire attentivement les renseignements que nous donnons dans chaque numéro, en tete de la rubrique  : il nous est matériellement impossible de répondre par lettre à toutes les questions qui nous sont posées. Nous signalons, d'autre part, que bien des histoires nous parviennent de divers côtés à la fois, ce qui s'explique d'ailleurs puisqu'il s'agit d'histoires qui ne sont pas inédites. il est entendu que, dans ces cas-là, nous accorderons la préférence à celles qui seront contées de la façon la plus amusante. *** Le marquis des Eplinques, après un petit voyage, regagnait son beau château. Il aperçoit sur le quai de la gare son vieil ami Trébizon  : — Ah ! mon cher, s'écrie le marquis, je reconnais bien là ta délicatesse ! Venir m'attendre ici, quelle charmante attention ! Et tout va bien, à la maison ? — Tout va bien, répond Tréhizon... Sauf un léger incident  : ton petit fox-terrier a le museau cassé... — Pauvre Kiki !... Enfin, tant pis ! Et comment est-ce arrivé ? —Il a reçu un coup de pied de cheval... de ton alezan Mirador qui s'est écrasé dans le ravin en s'échappant de l'écurie... — Mirador écrasé ! Ah ! diable ! Et comment s'est- il échappé de l'écurie ? — A travers les flammes. A travers les flammes ? — Oui, l'écurie flambait. — L'écurie flambait ? — Avec le château... Il y a eu un grand incendie. LA PETITE BONNE DU 5. — Oh ! mon intérieur est bien modeste !. LB BEAU GLAÇON BOUCHER. - Oui, comme qui dirait un gîte à la poix !... pessiu de Roger PAAT. — Un grand incendie ?... Comment s'est-il produit ? — Un cierge renversé  : le feu a pris aux rideaux. — Et pouequoi un cierge ? — Parce que ta tante est morte. — Morte, ma bonne vieille tante ?... Et de quoi est-elle morte ? — De saisissement  : en apprenant que ta femme s'était sauvée avec ton cocher, qui te faisait cocu depuis trois ans... A part ça, tout va bien... — Tu trouves, cochon ? Attrape !.. Quand le personnel de la gare releva Trébizon, meurtri et pantelant, il n'eut que la force de murmurer  : — Ayez donc de la délicatesse ! *** Dernièrement, un de nos plus illustres écrivains tomba gravement malade. Une des conséquences de l'attaque fut la perte presque totale de la mémoire, spécialement des noms propres. « Nom de Dieu ! s'écria-t-il... c'est le seul nom dont je me souvienne ! > *** La grande comédienne reçut un soir la visite de M. Chacobe. « Je désire, lui dit cet enfant d'Israël, passer la nuit avec vous. » Et comme il considérait toutes choses comme autant d'affaires, il demanda  : « Ce sera combien ? — Cinq mille francs ! r répondit l'étoile. « Oh ! c'est cher ! Enfin, un rêve que l'on réalise mérite salaire. J'accepte, madame ; seulement, vous voudrez bien vous mettre un bandeau sur les yeux. Je suis un maniaque et ne puis aimer autrement. La nuit venue, l'artiste accueillit auprès d'elle son compagnon... Mais, à la dix-huitième reprise, elle ne laissa point d'avouer sa stupeur admirative. A la vingt-cinquième, n'y tenant plus, elle retira son bandeau et aperçut un amoureux qu'elle ne connaissait pas. — Comment ! se révolta-t-elle, ce n'est pas M. Chacobe ? Oh ! non, lui répliqua modestement M. Lévy... M. Chacobe a commencé... Maintenant, il vend des billets à laP orte. — Comment as-tu su qu'elle était de moi, cette lettre ? — Parce que, comme toujours, tu as écrit coeur avec un « q *1 Dessin de Joss.
'4, A L'INITIATION AUX SPORTS MONSIEUR PROFANE APPREND A PATINER Aux patins à roulettes, qui lui rappellent trop son fauteuil de bureau, M. Profane préfère les patins à glace...L.. ET PREMIÈRE CHUTE... — Méfiez-vous donc, M. Profane, qu'une superbe volte ne se termine.. sur votre derrière ! ARRÊT SUR LA POINTE Bravo ! Fort heureusement, il se souvient qu'il eut jadis l'honneur de servir aux hussards... UN GRAND AIGLE — Rebravo, M. Profane 1... Mais surveillez un peu plus madame votre épouse ! f PREMIERS PAS SUR LA PISTE. et qu'il n'est pas toujours commode de conserver son « assiette ».. Et maintenant aux patins de course, et en route pour Chamonix ! M. Profane est prêt pour les Jeux Olympiques. Dessin deL. DE FLBURAC.



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :