L'Original le magazine n°12 mai/jun/jui 2015
L'Original le magazine n°12 mai/jun/jui 2015
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°12 de mai/jun/jui 2015

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Origin'Elles

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 5,5 Mo

  • Dans ce numéro : fruits, tout sur la fraise.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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L’Original en vadrouille4 DÉCOUVREZ LES CHÂTEAUX CATHARES ! Il en existe de nombreux dans notre région, nous avons fait une sélection des châteaux les plus impressionnants et qui valent le détour ! Le château de Peyrepertuse : (11350 DUILHAC-SOUS-PEYREPERTUSE) Il veille du haut d’un formidable promontoire sur le sud des Corbières. Cette immense forteresse égale en superficie, la Cité de Carcassonne. L’ampleur de ses vestiges et la qualité de ses constructions font de ce château le plus important ensemble et le plus remarquable exemple d’architecture médiévale en Languedoc. Construit sur une crête montagneuse surplombant un vertigineux à-pic, le château compte trois enceintes s’étendant sur plus de 300 mètres de long et qui enserrent dans leurs remparts plus d’un hectare de bâtiments : logis, chapelles et salles de garnisons. Chaque année se déroule le plus important festival médiéval du sud de la France, de nombreuses troupes animent le château et un village médiéval reconstitué. Le château de Puylaurens : (11350 PUYLAURENS) Le château présente deux ensembles architecturaux distincts. La première enceinte abrite le donjon ainsi qu’une tour nommée « Tour de la Dame Blanche ». Au bout d’une allée rocailleuse, on aborde les premiers éléments défensifs du château cathare, un dispositif et chicane qui compliquait l’accès au château en cas d’attaque. Ce château accueillit de nombreuses personnalités cathares, qui vivaient dans la clandestinité. Puilaurens fut pendant quatre siècles la forteresse la plus méridionale de France. Site stratégique par excellence, à près de 700 m d’altitude, le château de Puylaurens se dresse sur un éperon rocheux dominant le village de Lapradelle, au milieu d’une forêt de sapins. Le château de Puivert : (11230 PUIVERT) Situé dans l’arrière pays audois dénommé le Quercorb, il apparaît assurément comme l’un des mieux conservés. De Puivert se dégage une impression de sérénité, tout y est harmonie, puissance tranquille et grâce. L’imposant donjon à cinq niveaux, culminant à 32 mètres, et visible dans toute la région, conserve plusieurs salles voûtées. Les sculptures de la salle des Musiciens témoignent du raffinement apporté au décor du château : la légende veut en effet que Puivert ait accueilli, au XIIème siècle, des rencontres de troubadours.Le village de Puivert abrite le Musée du Quercorb où l’on retrouve l’Instrumentarium consacré à la musique médiévale. Le château de Quéribus : (11350 CUCUGNAN) Cette ancienne forteresse royale, un des « Cinq Fils de Carcassonne », se dresse sur un impressionnant piton rocheux. Lors de la Croisade contre les Albigeois, le château gouverné par Chabert de Barbaira accueille de nombreux cathares pourchassés. En 1255, onze ans après Montségur, ce dernier bastion de la résistance méridionale tombe aux mains des Croisés. Le château est réputé pour son donjon polygonal et sa salle de style gothique dont la voûte repose sur un pilier circulaire s’épanouissant en palmier. Depuis le donjon, perché à 728 mètres, on découvre des panoramas grandioses : les Pyrénées, la Méditerranée en passant par la plaine du Roussillon et les Corbières. ggl-groupe.com marque du terrain â bâtir
L’original bouquine LE COUP DE COEUR DE MIKA Re-bonjour Mickael, alias Mickuss Seigneur Drakhaon ! Quoi ? Comment ? Je n’entends rien avec ce vent ! Prévision aujourd’hui... bourrasque sur les mots ! LA HORDE DU CONTREVENT. Allez, Mickuss, raconte nous... ou plutôt ssssoufffle-nous ! Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. Mon avis : Quand on est un lecteur passionné, on lit, on lit, on tente, on furète, on fouine,on tâtonne, on cherche LA perle. Ce livre qui vous giflera, qui va vous attraper dans son tourbillon de mots dont vous ne sortirez qu’une fois l’ultime page tournée avec un sentiment de vide, une envie d’y retourner, de recommencer, prolonger l’instant... J’ai trouvé ce livre, ou du moins c’est celui qui pour moi joue le rôle de la perle en attendant la suivante. Vous aimez les histoires qui décoiffent ? Celle où l’action vous submerge, où l’univers créé vous marche dessus sans que vous puissiez rien faire d’autre que tourner la page et tourner encore. Accrohez-vous, ça souffle ici et plus que ça même, ça furvente ! Le vent sous certaines de ses formes est mortel, il charrie tout, le risque d’entrér en collision avec n’importe quoi, charrue, pierre, arbres.. est omniprésent. Les Hordiers sont entrainés, sur-entrainés même, mais le sont-ils assez ? Ont-ils le temps, en une vie, d’atteindre leur but ? Nul ne sait jusqu’où va la terre. Dans ce monde, le Vent est roi, il souffle uniquement d’Extrême-Amont vers l’Extrême-Aval (d’est en ouest). La Capitale du monde est Aberlaas, ville d’Extrême-Aval, c’est ici que son formées les Hordes, des enfants, endurcis dès l’âge de 5 ans, triés, élus, choisis par des années atroces de préparation. Les Hordes doivent remonter le vent jusqu’à l’Extrême-Amont, s’il existe, découvrir l’origine du Vent ainsi que ses 7°,8° et 9° formes (seules six étant répertoriées à ce jour). 33 Hordes ont déjà tenté l’aventure, ouvrant le chemin, marquant les étapes jusqu’à Norska, ultime bastion qu’une Horde ait atteint, certains croient que l’Extrême-Amont se cache juste derrière, d’autres qu’il est encore bien loin. L’histoire commence en plein contre (action d’avancer face au vent à PIED), notre Horde à 25 ans de contre dans le corps déjà, ils sont à 5 ans en aval de Norska où s’est arrétée d’apres la rumeur la 33°, celle de leurs parents. La 34° Horde comporte 23 membres. Elle est menée par Golgoth neuvième du nom, neuvième d’une lignée de Traceurs héroïques. L’histoire est racontée tour à tour par chacun des membres de la Horde (chaque paragraphe commençant par un symbole représentant un des membres (bien avoir son marque page spécial fourni avec le livre qui sert de lexique à ces symboles, histoire de savoir qui. LA HORDE DU CONTREVENT Alain Darnasio LA VOLTA parle, même si au fil des pages on reconnait les personnages à leur manière de narrer l’aventure où juste parce que le symbole devient familier.) Pour moi, les personnages de Golgoth et Caracole sont excellents, l’un par sa foi brute dans la Horde, dans sa vie vouée au contre, dans son vocabulaire rustre, l’autre au contraire par son verbe de poète, il joue avec les mots, avec chaque son comme un artiste de son pinceau. En fait tous les personnages sont parfaits, l’auteur nous offre une Horde hétéroclite où chacun est indispensable, du Traceur qui choisit le chemin, qui « sent » le vent, au combattant-protecteur en passant par les crocs qui portent le matériel. Le suspense dure jusqu’au bout, les péripéties sont multiples (leur quête est longue, l’espoir est quasi-nul, huit siècles d’échec les guident vers l’avant, héritage des Hordes passées). Ils affronteront le Vent sous toutes ses formes, praticant le Contre de milles façons différentes, traversant la mer par vent et tempête, seront confrontés à la mort au quotidien. Ils sont la Horde, ils sont seuls, ils doivent réussir. Mais le Vent n’est pas de cet avis. Enfin, l’écriture, cette petite chose de rien du tout qui fait tout le livre. Damasio joue avec sa plume, les bons mots tombent toujours au bon moment, ils surgissent sans qu’on s’y attende, on sourit bêtement devant le parlé de Golgoth, on ne comprend rien quand Caracole s’enflamme dans ses contes, on est attentif quand Pietro, le prince, donne son avis, admiratifs devant l’écriture de Sov le scribe, étonnés devant les explications d’Oroshi... La fin est spéciale, mais une chose est sûre : le voyage vaut le détour, c’est Vent qui vous le dit !



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