Moi & moi MOI & MOI souvent et à quel point c'est devenu un automatisme, solidement ancré dans nos habitudes ! » glisse Christine Lewicki. D'ailleurs, les premiers jours, vous allez vite découvrir la « danse du bracelet », qui va passer d'un poignet à l'autre, en remettant à chaque fois votre compteur à zéro. Phase 2 : Prendre conscience du challenge La deuxième phase est aussi une phase où le bracelet va continuer de valser d'un poignet à l'autre. Mais désormais vous avez pris conscience d'à quel point vous râlez ! « C'est la phase où l'on doit accepter d'être un élève et de réapprendre comment on fonctionne. A ce moment-là, la tentation est grande de baisser les bras. On trouve ça difficile, on ne voit pas pourquoi on s'embête avec le challenge... » insiste Christine Lewicki. Mais, même si on a l'impression de faire du surplace, chaque changement de poignet « La vie est trop courte pour perdre du temps à râler. » indique que l'on prend soin de soi, que l'on prend le temps de voir ce qui nous fait râler. L'auteur du livre elle-même (Anonyme) n'a pas atteint le pallier des 21 jours sans marche arrière et sans moments de découragement. « Mais arrêter de râler passe par trouver les mots pour exprimer nos frustrations et nos besoins. On râle parce qu'un de nos besoins n'est pas satisfait. Si on trouve le moyen d'être entendu, ce besoin sera satisfait. » Phase 3 : Constater les premiers bénéfices Au cours de cette phase, enfin vous vivez des réussites. Vous êtes « concentrée » : dans cette phase le décompte a vraiment commencé. 60 70 L’ESSENTIEL FÉMININPSYCHO DE LA PSYCHO C'est fou ce qu'on est capable de râler en une seule journée ! Vous en êtes à 3, 10 jours consécutifs sans râler et plus du tout envie de changer le bracelet de côté. Et si un jour (de grisaille ou de réunion difficile au boulot) vous changez le bracelet de poignet, vous savez que vous pouvez y arriver. « C'est la phase où l'on sait qu'on peut arrêter de râler » explique l'auteur du livre. « A partir de maintenant, la clé est de persister pour éliminer cette mauvaise habitude et créer un changement en profondeur. Mais vous verrez que plus vous vous retenez de vous plaindre, plus vous évitez de vous mettre dans des situations génératrices de frustrations... et moins vous avez de motifs de vous plaindre. » Phase 4 : Consolider ses acquis Lorsque vous en serez à cette quatrième phase, un peu d'autocongratulation ne fera pas de mal ! C'est en effet la phase où l'on oublie la technique pour être dans le naturel. Ne pas râler n'est plus un challenge, c'est devenu votre seconde nature. Cette phase est atteinte lorsqu'on a réussi à passer 21 jours consécutifs sans râler. Comme l'explique l'auteur du livre, râler est un réflexe qui se fait presque naturellement, sans demander aucune énergie. Tandis qu'arrêter de râler demande plus de réflexion, plus de recul. « En supprimant toutes les petites râleries de nos conversations, on libère de l'énergie, on génère du vide. Et à partir de là, on peut commencer toutes les petites choses qui auparavant passaient inaperçues, les choses acquises de notre quotidien et qui prennent désormais une plus grande place dans notre vie : On peut s'en imprégner et les vivre pleinement. » A bon entendeur… n A.B. A LIRE « J'arrête de râler ! » de Christine Lewicki, Editions Eyrolles, 190 pages, 11,90 € . « Arrêtez de râler ! » de Mireille Brahic, Éditions d'Organisation, 261 pages. PHOTOS.COM |