A cette époque, l’Espagne n’obéissait pas aux injonctions des terroristes. C’était la grande époque des Hidalgos et des grands seigneurs de la guerre. Gassion qui est arrivé à percer leurs lignes de siège. Avec Saint- Martin, qui a réussi à monter une contreattaque et à dégager une position avancée. Mais quand on est trop sûr de soi, on ne prend plus en compte les signaux d’alerte. On se contente d’y voir des anomalies sans conséquence. Et c’est là où l’on perd des batailles. Enghien organise son avancée, pour se mettre face aux Espagnols. Il décide de mettre sa cavalerie sur les ailes, afin de pouvoir faire un mouvement tournant. Son infanterie sera au milieu, avec l’artillerie. Celle-ci est composée de douze pièces d’artillerie sous les ordres de Monsieur de La Barre. L’infanterie centrale est commandée par Monsieur d’Espenan. Condé dirige la cavalerie de droite. Il a pris comme adjoint Gassion qui est revenu. C’est ce corps de troupe qui aura pour charge d’attaquer et enfoncer les lignes ennemies. La cavalerie restante, sur son aile gauche, sera dirigée par le maréchal de L’Hopital, qui sera secondé par La Ferté Seneterre. Le but sera de se mettre, en face, sur le plateau où se trouvent les Espagnols. Ceux-ci ont le choix : - Soit ils laissent avancer les Français sans les bloquer, pour les avoir en vis-à-vis, et tenter après de les écraser. - Soit ils bloquent l’avancée des Français, qui doivent passer par des défilés boisés pour se positionner en face d’eux. Dans ce cas-là, il sera facile d’empêcher l’armée du duc 76 Histoire Événement• n°15 |