Le roi de Suède Gustave-Adolphe qui fut un des grands stratèges des armées protestantes, durant la guerre de Trente ans. Il jouait sur une puissance de feu accrue liée au mouvement rapide. Il inaugure ainsi l’ère des guerres modernes. Des adjoints de Condé avaient été formés par lui, sur les champs de bataille de l’Europe. champ de bataille. Sous Louis XIII, la cavalerie, qui était souvent, l'arme des nobles, restait constituée en compagnies. On le voit dans les Trois mousquetaires où l'on parle de la compagnie de Tréville ou de la compagnie des Essarts, et où le capitaine de Tréville est reçu tous les soirs à la cour, dans l'intimité des soirées du roi. Ce qui montre l’importance, bien relatée dans ce roman historique, d’un capitaine d’une compagnie de cavaliers nobles. Le principe de la cavalerie était l'assaut rapide avec un choc brutal, qui devait culbuter et percer les lignes ennemies. Cette force de frappe était fort impressionnante par son aspect en action sur les champs de bataille. Les tirs des armes à feu n'étant pas précis, la cavalerie avait toutes les chances d’arriver sans être totalement massacrée sur les troupes d’infanterie ennemies qu’elle pouvait se mettre à sabrer. A Rocroi, la cavalerie avait encore de beaux jours devant elle. Une compagnie de cent à cent vingt cavaliers suffisait pour disloquer des positions tenues par des fantassins qui étaient quatre à cinq fois supérieurs en nombre. C’est ce qui explique cette articulation en compagnie et non pas en régiment, car elle était largement suffisante pour mener une opération donnée sur un champ de bataille. En cas de lignes continues d’ennemis à déloger, il suffisait de regrouper plusieurs compagnies sur les ordres d’un chef 36 Histoire Événement• n°15 |