Lors de la guerre de Cent ans, le roi d’Angleterre allait obtenir le soutien discret mais efficace de Rome et de nombreux français. Jeanne d’Arc fut brûlée vive par un tribunal ecclésiastique, parce qu’elle avait fait sacrer Charles VII à Reims dans une course contre la montre où elle se trouva être plus rapide que les adversaires du parti français. Elle ne sera déclarée sainte par l’Eglise qu’après l’effondrement des empires germaniques de la première guerre mondiale. Rien n’aurait été plus simple pour le Vatican de le faire plus tôt, en s’appuyant sur la révision de son procès au temps de Charles VII où elle fut acquittée post mortem. Mais Jeanne, adulée en France pour avoir sauvé la monarchie française, ne pouvait qu’inspirer une certaine réserve à l’étranger, pour ces mêmes raisons. Quant aux guerres de religion, ce n’est que par l’arrivée des Médicis que la famille royale des Valois bascula réellement dans le soutien militant au papisme. La puissante famille des Guise, ducs de Lorraine, qui se disait descendante directe de Mérovée, s’établit comme champion de ce soutien à Rome. Ce qui mènera Henry III à les faire assassiner, avant d’être lui-même éventré par un moine, Jacques Clément qui agit avec la mentalité Le temple israélite de Sedan. Dessiné avant la Shoah. Qui aurait cru, quelques décennies avant l’arrivée du nazisme, que tant de Juifs allaient mourir en France, en Allemagne, en Autriche, et dans toute l’Europe… L’Europe a toujours vu des peuples s’opposer à l’expansion de son pouvoir. Ici un schérif des Aurès, qui mena la vie dure à l’armée française. 62 Histoire Événement• Hors-série n10