ou vacance du pouvoir dans la moindre principauté, les diverses tendances politiques et théologiques s’affrontaient pour la prise du pouvoir. Le caractère guerrier de la race germanique jouait alors à plein. Les rivalités dégénérèrent souvent en conflit, chacun des adversaires faisait appel aux pays étrangers qui lui étaient les plus favorables pour détruire la partie adverse. La grande tentative des Habsbourg Les Habsbourg, qui étaient les premiers princes de Germanie, descendants des Mérovingiens, n’arrivaient pas à contrôler toute cette Allemagne en patchwork, malgré toute leur puissance militaire.. Au Sud-Est de l’Europe, il y avait les Habsbourg d’Espagne, qui constituaient la seconde branche de la famille. Et qui représentaient aussi une menace pour le royaume français, avec leur puissant empire espagnol. Car ils tenaient aussi les Flandres, la Comté, une partie de l’Italie. L’Amérique du Sud était à eux jusqu’à la Californie. Pour leurs sujets, l’empire des Habsbourg représentait une sorte de modèle politique presque parfait devant Dieu, puisqu’il qu’il avait été voulu par le Christ et son apôtre Pierre, devenu exprès le premier chef de l’Eglise de Rome. Le prestige des Habsbourg Les tribus nordiques ayant envahi Rome n’avaient jamais pu reconstituer le puzzle des nations de l’empire romain antique. Leurs chefs militaires s’étaient réparti le pouvoir, se mélangeant rapidement avec les élites des populations occupées, ou les faisant disparaître. Il allait sortir de ce melting-pot intra-européen, une nouvelle caste dirigeante : 26 Histoire Événement• Hors-série n10 |