50 Gazette des armes n°474 de ce type furent fabriqués. Ces armes furent également employées au cours de la seconde guerre mondiale, mais la brutalité de la défaite ne laissa guère le temps aux Néerlandais d’organiser des coups de mains dans lesquels un poignard de combat aurait trouvé son emploi. Les poignards saisis par l’armée allemande furent répertoriés dans l’inventaire des matériels étrangers saisis par l’armée allemande (Kennblätter Fremdengeräts) sous le nom de « Dolch 115 (h) » (poignard N°115 (hollandais)). On ignore quel usage en fit la Wehrmacht ni même si elle employa cette arme. Page copiée de l’inventaire des matériels étrangers de la Wehrmacht (Kennblätter Fremdengeräts), dans lequel le Stormdolk est répertorié sous la désignation de « Dolch 115(h) ». Les responsables de cet inventaire ont poussé la conscience professionnelle jusqu’à photographier les deux types de porte-fourreaux : avec et sans bracelet. La baïonnette du Mannlicher M.95 néerlandais, à droite le Stormdolk modèle 17. On notera que les fourreaux des deux armes, recouverts de cuir et terminés par une bouterolle en acier, ainsi que les porte-fourreaux ont des caractéristiques communes. Les lignes sobres et élégantes du Stormdolk se prêtent bien à un usage artistique, comme sur cette médaille commémorative de la seconde guerre mondiale. (D.R.) Initiales « CW » apposées par les ateliers de fabrication (Constructie Werkplaats) de l’arsenal de Delft. Conclusion Produit en quantité restreinte, probablement abondamment détruit ou confisqué par l’occupant après la défaite de 1940, le Stormdolk est aujourd’hui un objet rare et recherché, qu’il est intéressant d’acquérir lorsqu’on le voit proposé en parfait état à un prix raisonnable. La plupart des informations concernant le Stormdolk modèle 1917 sont dues à monsieur J.P. Puype, conservateur du musée de l’armée et des Armes de Delft auquel nous exprimons notre reconnaissance pour son aide. |