La queue de culasse et le marquage du modèle ainsi que le poinçon sur le pan supérieur gauche du canon. La platine et ses marquages de Maubeuge. Gendarme à cheval de la gerdarmerie des départements. 1830. 40 Gazette des armes n°474 Un peu au dessus, on y remarque de nouveau le même poinçon de Merley, mais cette fois dans un losange en creux. Sur le plan des discrètes modifications techniques, la batterie présente effectivement un léger retroussis au sommet et le bassinet, en comparaison avec celui de 1816, est bien fraisé un peu plus profondément. Les garnitures, légèrement moins épaisses, suivent les mêmes dispositions mais la contre-platine, la branche de l’embouchoir, la calotte et l’avant du pontet portent chacun un petit poinçon dans un losange en creux mais trop petit et trop ténu pour pouvoir être identifié avec certitude. Toutefois, celui de l’avant du pontet laisse quand même discerner assez distinctement un petit T. Selon toute probabilité, il pourrait se rapporter à une identification de Maurice Tart qui fut réviseur à Maubeuge de 1824 à la fin de la Restauration. La monture, toujours identique à celle de 1816, comporte cependant pour sa part un excellent macaron, presque entièrement lisible, sur le méplat à l’arrière de la contre platine. La « carotte » centrale est bien marquée des lettres MR, pour Manufacture Royale, et le pourtour est partagé en quatre quartiers où l’on peut lire, dans le sens des aiguilles d’une montre : à midi le mois de fabrication, soit juin ; à 15 heures l’année, 1829 ; Les deux autres quartiers, à 18 heures et à 21 heures, d’une apposition déjà faible dès l’origine semble-t-il, sont assez estompés et ne peuvent être interprétés avec précision.. Toutefois il est certain qu’il s’agit de lettres et donc ayant un rapport avec le contrôle et la réception « in fine ». De plus, au milieu du côté droit de la poignée de crosse, on distingue nettement un petit poinçon B en majuscule cursive dont l’origine reste obscure. Comme la précédente, l’arme est dans le meilleur état de conservation et présente même encore moins de traces d’usage ou de manipulation. Le macaron du bois et le millesime 1829. |