Côté droit du modèle 1912, sur lequel figurent une abondance de marquages. Carcasse du modèle 1912. Alors qu’au début de la guerre, seuls les officiers et certains sousofficiers ou hommes du rang appartenant à des unités spécifiques (cavaliers, mitrailleurs etc.) étaient dotés de pistolets, au long du conflit, de plus en plus d’hommes de tous grades se dotèrent de petits pistolets de défense personnelle. La petite taille de l’étui porté par ce sous-officier (flèche) permet de supposer qu’il s’est muni d’un pistolet de calibre 6,35 mm ou d’un 7,65 mm compact : peut-être un Bayard modèle 1908 ? (D.R.) 30 Gazette des armes n°474 geur, dont la surface était initialement très réduite laissa place en cours de production à un poussoir plus large comportant sept rainures au lieu de deux initialement. Le chargeur comportant quatre orifices de contrôle de remplissage sur chaque face qui ne portait initialement aucun marquage, fut par la suite marqué du calibre auquel il était destiné lorsqu’apparurent les versions en 9 et 6,35 mm du pistolet Bayard. Des variantes peuvent également se rencontrer dans l’usinage des rainures de préhension de la glissière, tout d’abord de forme rectangulaire, elles furent plus tard usinées avec un profil légèrement en croissant. Pistolet Bayard modèle 1912 démonté. On distingue le marquage Cal.6,35 mm sur le flanc du chargeur. Caractéristiques du pistolet Pieper-Bayard 1908 Calibre 7,65 mm Browning Longueur totale 126 mm Hauteur totale 93 mm Poids avec chargeur vide 460 grammes Longueur du canon 54 mm Capacité du chargeur 5 cartouches Réglementation Catégorie B Les plaquettes en corne moulée tout d’abord furent par la suite réalisées en ébonite et leur fixation à la carcasse par une seule vis, à l’arrière de chaque plaquette laissa la place à une fixation plus stable par deux vis positionnées en haut et en bas de chaque plaquette. La faible hauteur de la poignée confère à l’arme une prise en main assez médiocre. Le tireur dispose d’à peine 35 mm pour poser ses |