Affiche de propagande soviétique montrant la prépondérance du PPsH. Arrêtoir 1er type à gauche et production de guerre (à droite). 16 Gazette des armes n°474 Comparatif entre deux exemplaires de TT/33 produits en période de paix et de guerre. de sa finition, ainsi qu’à l’absence totale de tout système de sécurité (en dehors du chien que l’on peut éventuellement placer au demiarmé). En dehors des périodes de crise, il était d’ailleurs fortement recommandé d’éviter de transporter l’arme avec une balle restée chambrée dans le canon. A propos du canon, la similitude avec celui du Colt 45 saute aux yeux… à la différence près que contrairement au 1911, les tenons de verrouillage effectuent le tour complet du tube. Cela était destiné à simplifier l’usinage (seule la partie supérieure ayant une utilité). La grande originalité se situait au niveau du système de percussion qui se présentait sous la forme d’une platine amovible d’un seul tenant. Une géniale trouvaille qui facilitait grandement les opérations d’entretien et de démontage, et que l’on retrouvera sur nos P.A 1935 A et 35 S, ainsi que sur le MAC 50. L’autre point positif était que les lèvres du système d’alimentation étaient usinées directement de part et d’autre de la platine de percussion. Un aménagement qui venait en complément des minces lèvres profilées du chargeur aux extrémités pratiquement plates. Cette heureuse disposition facilitait l’alimentation et conférait aux chargeurs une meilleure robustesse face aux mauvais traitements. Il tendait à réduire par la même les endémiques problèmes d’enrayages inhérents à la déformation des lèvres. Si le TT/33 se situe nettement en dessous de la qualité de production des P.A. alignés par les Alliés ou les Allemands, il n’en demeure pas moins un outil de guerre bien adapté au combat rapproché grâce à sa redoutable munition. Celle-ci compense la relative faiblesse de sa puissance d’arrêt par un coefficient de perforation dépassant de plus du double celui de la 45 A.C.P. Rançon de cela, le recul engendré par la 7,62 Tokarev a tendance à nuire à la précision du tir, surtout si l’arme est utilisée par un néophyte. Le P.38 : le digne successeur du « Luger » Il se classe avec le GP 35 et le Vis Radom comme l’un des meilleurs 9mm Parabellum |