Démontage sommaire du TT/33. Noter la platine amovible et les plaquettes de crosse démontables sans tournevis. Portrait d’Ivan Sereda, lieutenant cosaque passé à la cause nazie. Il a conservé son Tokarev. Page ci-contre, de haut en bas : P.38 fabrication Mauser 1943 – Coupe didactique du P.38 – Tokarev TT/33 fabrication temps de paix (1934) – TT/33 production de guerre (1945). Détail des plaquettes de crosse en bakélite. 14 Gazette des armes n°474 Matricule et datation de ce TT/33 fabriqué avant guerre. performances balistiques particulièrement brillantes. Dans les documents photographiques de la seconde guerre mondiale, notamment ceux qui illustrent la jonction de Torgau entre les forces russes et américaines, on peut constater que nombre d’officiers soviétiques arborent avec ostentation des Mauser C96 souvent conditionnés dans leur crosse en bois. La version 1930 du Tokarev a été produite à plus de 90 000 exemplaires jusqu’en 1936, en dépit de l’adoption d’une modification entérinée en 1933, mais appliquée dans les faits que trois ans plus tard. De 1936 jusqu’en 1952/54, la variante simplifiée TT/33 sera fabriquée entre 800 000 et 1,5 millions unités, suivant les sources. Les pistolets réalisés en temps de guerre se caractérisent par une finition des plus frustes, un bronzage à la limite de l’indigence et pour faire bonne mesure, ils se voient affligées de plaquettes de crosse grossièrement quadrillées, tirées dans des bois de médiocre qualité. Certains exemplaires peuvent présenter en outre des problèmes rémanents, particulièrement au niveau du grand ressort qui montre des signes de faiblesse, on note aussi une certaine propension au dégagement accidentel du chargeur. Le Tokarev, comme nous l’avons signalé plus haut, peut à juste titre être considéré Matricule et datation de ce TT/33 fabriqué la dernière année du conflit. Matricules, poinçon de contrôle et datations apposés sur les carcasses. Noter le quadrillage grossier des plaquettes en bois.comme caractéristique de l’armement soviétique de cette époque, qui se définit essentiellement par son extrême rusticité et sa simplicité. Cela se constate d’emblée à la vue générale de l’arme, au manque de soin |