La platine de la carabine de chasseur M. 1863 est du type inversée, à chaînette. Par sécurité le chien ne peut s’abattre que lorsque la culasse est totalement verrouillée. Le marquage de la plaque de platine témoigne que cette arme sort des ateliers de la société Spangenberg et Sauer de Suhl. (Photo extraite de l’ouvrage de U. Lander : « Die Handfeuerwaffen der badischen Armee von 1793 bis 1873 ») 30 Gazette des armes n°471 ment tirer des cartouches fournies par l’un au l’autre de ces états. Ceci simplifie les problèmes logistiques. Le bataillon de chasseurs badois dispose d’une carabine, modèle 1863, du même calibre que le fusil d’infanterie mais à chargement par la culasse suivant le système Terry. Cette arme tire une cartouche spéciale à amorçage séparé, si besoin elle peut également se charger par la bouche et tirer la munitions du fusil d’infanterie. Bien que ces deux armes présentent des qualités balistiques estimées supérieures à celles du Dreyse, elles apparaissent complètement dépassées à la fin de la guerre allemande. Ce fusil d’infanterie à percussion, modèle 1857, se trouve en dotation dans les cinq régiments d’infanterie et les deux bataillons de tirailleurs badois au cours de la guerre allemande de 1866. Cette arme présente un canon avec cinq rayures et un calibre de 13,9. (Photo extraite de l’ouvrage de U. Lander : « Die Handfeuerwaffen der badischen Armee von 1793 bis 1873 «) Une carabine, système Terry, modèle 1863 arme le bataillon de chasseurs badois. Cette arme à chargement par la culasse tire une cartouche à amorçage séparé. Elle présente le même calibre que le fusil d’infanterie et peut si nécessaire se charger également par la bouche. (Photo extraite de l’ouvrage de U. Lander : « Die Handfeuerwaffen der badischen Armee von 1793 bis 1873 «) La voie de la raison L’expérience de l’armée de l’ancienne Confédération Germanique lors de la récente guerre allemande démontre que l’addition de contingents hétérogènes, armés de manière disparate et dépourvu d’un commandement unique ne suffit pas à former une force militaire conséquente. C’est pourquoi Berlin insiste auprès de ses nouveaux alliés du sud pour qu’ils se dotent d’armes capables de tirer les munitions en service dans l’armée prussienne. Le ministère de la Guerre prussien a conscience que le système Dreyse est en passe de se trouver surclassé. Toutefois la Prusse n’a pas les moyens financiers de moderniser dans l’immédiat son armement. Les récentes annexions qu’elle vient de faire l’obligent à armer dans l’urgence de nouveaux contingents. La priorité est donc donnée à l’homogénéité. Dès octobre 1866, le Grand Duché de Bade songe à transformer l’armement de son infanterie suivant le système Dreyse. Le procédé de transformation choisi consiste à adapter un boîtier de culasse de carabine de chasseur Dreyse M. 65 au fusil d’infanterie badois à percussion. Il permet de conserver les garnitures et le système de visée après de légères modifications. En revanche cette opération nécessite une monture neuve. (Photo extraite de l’ouvrage de U. Lander : « Die Handfeuerwaffen der badischen Armee von 1793 bis 1873 ») |