#10# BebesetMamans.com décider de la provoquer afin de réduire la taille des épaules et de faciliter l’expulsion du bébé. • Dans moins de 1% des cas, il y a fracture de l’humérus. Il peut aussi y avoir des dommages au niveau du plexus brachial, (avec une incidence de 5 à 15%) et, dans une faible proportion, des dommages plus graves avec atteinte neurologique. ... ET POUR LA MAMAN • Les complications les plus fréquentes sont des épisiotomies plus importantes et des blessures causées par les manœuvres réalisées pour extraire les épaules du fœtus, qui peuvent causer des lésions graves dans la région génitale. • Dans 11% des cas, il peut y avoir une hémorragie post-partum (conséquence du traumatisme qui a eu lieu dans la voie vaginale) qui nécessite un traitement spécial et un séjour prolongé à l’hôpital. La rupture de l’utérus est très rare, conséquence de manœuvres inadaptées. Les manœuvres à effectuer Le protocole à suivre en cas de dystocie de l’épaule correspond au sigle HELPERR. La première chose que la sage-femme doit faire est de demander de l’aide (H - Help) et d’évaluer la nécessité de pratiquer une épisiotomie (E - Evaluate). L’étape suivante est la réalisation de la manœuvre de Mc Roberts (L - Legs), qui consiste en une flexion des hanches de la future maman, de façon à agrandir l’ouverture pelvienne et à offrir au fœtus une sortie plus large. Si on n’obtient aucun résultat au bout de 30 à 60 secondes, on procède à une pression au-dessus du pubis (P - Pressure) : les deux mains l’une sur l’autre, le gynécologue appuie pour essayer de faire tourner l’épaule antérieure du bébé sans lui faire mal. Puis on passe aux manœuvres de rotation interne (E - Enter), pour essayer de faire tourner le bébé et de le placer dans une position facilitant son expulsion. Si ces manœuvres ne fonctionnent pas, on procède au retrait du bras postérieur (R - Remove). Enfin, on place la maman à quatre pattes (R - Roll), ce qui permet à la sage-femme d’extraire d’abord l’épaule arrière. |