Pour me joindre  : florian.bouquet@territoiredebelfort.fr Tél. 03 84 90 90 01 General Electric  : union et mobilisation ÉDITO Vous êtes venus nombreux participer à la manifestation organisée le samedi 19 octobre en soutien aux salariés de General Electric, et je tiens à vous en remercier. La mobilisation a porté ses fruits. Le groupe General Electric a revu son plan de licenciement à la baisse mais cela reste un coup dur pour notre territoire. Il faut rappeler quelques vérités  : - General Electric, lors du rachat en 2014 des activités énergie d’Alstom, a pris un certain nombre d’engagements avec l’État. Cet accord doit être respecté. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie de l’époque, aujourd’hui président de la République, s’était engagé solennellement pour l’avenir industriel de Belfort. Le Chef de l’État doit, sans parti pris, s’engager à étudier les projets de diversification et faire des propositions garantissant l’avenir industriel du Territoire de Belfort. - Il y a dans notre territoire une histoire et un savoir-faire industriel reconnus au niveau national et international. Un projet alternatif garantissant l’avenir du site belfortain a été élaboré intelligemment par les syndicats notamment dans les domaines de l’aéronautique et de l’hydrogène. Chacune de ces propositions doit être examinée car, à ce jour, on ne perçoit que l’absence de considération et de proposition de la part du gouvernement et le silence du président de la République est assourdissant et révoltant. Pour leur part, les collectivités locales  : Conseil départemental, Grand Belfort et Conseil régional, s’engagent et prennent des initiatives. Par le biais de Tandem, elles ont proposé le rachat des bâtiments inexploités par GE afin de permettre l’installation, à Belfort, de nouvelles entreprises. Ainsi, en devenant locataire des seules surfaces réellement utilisées, GE réduirait fortement ses charges et deviendrait plus compétitif. Par ailleurs, le Conseil départemental et Grand Belfort ont engagé un recours amiable commun auprès du ministre de l’Économie pour obtenir une indemnisation par l’État des pertes fiscales subies pour le nonrespect des engagements liant l’État et GE. Le préjudice est conséquent. Pour le Département, les pertes fiscales au titre de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) s’élèvent à 7 631 710 euros auxquelles s’ajoutent 317 416 euros de travaux réalisés sur les routes départementales pour faciliter la circulation des convois exceptionnels. Dans cette période difficile, pour avancer et préparer l’avenir, il faut rester unis et mobilisés. Les salariés de GE peuvent compter sur la détermination de tous les élus du Conseil départemental. Florian Bouquet Président du Conseil départemental Nov./Déc. 2019 — N°185 Vivre le Territoire 3