• Qu’est-ce que ton expérience de team manager Vans France t’apporte ? N’est-ce pas trop dur d’être à la fois TM et photographe sans mettre en avant uniquement les riders représentant Vans ? Cela m’apporte une sorte de sécurité financière comme je le disais avant ! Mais surtout un super épanouissement de gérer « une bande de jeunes » et de voyager avec eux, depuis bientôt quatre ans. Nos liens (entre mes gars et ma pomme) sont forts… Après je suis photographe indépendant, je shoote qui je veux, qui me plait, quand je suis en tour Vans je les shoote, mais nous rencontrons aussi des gars que je shoote, idem quand je suis à Lyon… Mon contrat ne stipule pas de me tatouer un logo Vans et de ne shooter que du rider Vans…• Depuis que tu es photographe indépendant tu ne te consacres plus uniquement au skate mais également à la mode, les soirées « mondaines » et tu shootes en studio. Ce n’est pas trop en décalage avec ton univers premier ? Je ne fais pas de soirées « mondaines », je bosse parfois sur des colloques d’hommes politiques… J’aime la différence… Il m’arrive de bosser dans des ministères, dans des lieux fous, sur des pistes d’atterrissage, avec de grands chefs cuisiniers, pour des architectes, des institutions, avec de très beaux modèles, mais aussi couché dans un caniveau plein de pisse à attendre qu’un gamin replaque son switch hard flip… Ceci est ma balance ! Je suis capable de shooter un défilé de mode « mondain » et d’enchainer faire des photos gratos pour mes potes zikos lors d’un concert de punk ! ! J’aime cette diversité que la vie m’offre, j’en jouis ! Et puis tu sais, à trente-six piges cela fait du bien de sortir de son microcosme du skate, milieu très fermé et très nombriliste. Disons qu’à mon âge il me plait de faire d’autres choses… 52 David Martelleur - BS Nosegrind - Portland |