Dossier spécial « Minceur & tonus » lipides, glucides) avalés. Lorsqu'il estime que le quota dont on a besoin va être atteint, le cerveau envoie alors des signaux de satiété et l'on s'arrête spontanément de manger. Le plaisir diminue au fur et à mesure que la satiété s'installe : ce qui paraissait très bon au début, quand on avait faim, le devient de moins en moins et l'on n'a plus envie de manger. Alors, on s'arrête parce que l'on a sa bonne dose d'éléments nutritionnels et de calories et l'on se sent repu. Quid du grignotage Le grignotage se définit comme étant une prise alimentaire en dehors des repas, d’où le recours à des produits facilement accessibles, tels que les barres chocolatées, les viennoiseries, les sodas..., produits soumis à des facteurs de mode et des facteurs sociaux. Les consommateurs ont souvent des difficultés à s’imaginer que ces grignotages sont généralement trop sucrés, et trop riches en graisses « cachées », d’autant plus qu’il s’agit de graisses de mauvaise qualité nutritionnelle. Le grignotage reflète souvent un déséquilibre alimentaire global. En effet, les 3 principaux repas sont souvent de composition incorrecte. Soit ils ne sont pas assez copieux, amenant à une carence d’apport énergétique par rapport aux dépenses, d’où une sensation de faimentre les repas. Soit ils sont trop riches en sucres simples, aboutissant à une hypoglycémie réactionnelle, d’où fringale. Le grignotage peut dans ces cas être combattu en corrigeant les choix alimentaires. 36 - Santé 3 e âge PHOTOS.COM Pourquoi mange-t-on au-delà de ses besoins ? En général, pour plusieurs raisons. Premièrement, parce que l'on absorbe une nourriture trop grasse, or, ce sont les lipides (gras) qui se stockent presque immédiatement. Deuxièmement, parce que l'on boit trop de boissons sucrées et on grignote trop de produits sucrés (qui sont souvent gras en même temps). Or, le sucre appelle le sucre : plus on en consomme, plus on a envie d'en consommer. Et surtout, parce que l'on mange n'importe où, n'importe comment, sans percevoir les sensations liées à l'acte alimentaire. Or, elles ont une influence déterminante sur notre équilibre pondéral, car ce sont elles qui conduisent à la satiété et ainsi, à ne pas manger au-delà de ses besoins. Les raisons principales du grignotage Par facilité La personne qui grignote mange toute la journée de petites quantités d'aliments, toujours prêts à consommer, donc gras et sucrés. Son quatrième repas, le goûter, s'étire alors jusqu'au repas du soir. Et une fois devant son assiette, elle chipote. Voici un comportement bien connu chez les enfants que les femmes continuent à adopter une fois adulte. Par habitude La personne qui grignote perd vite l'habitude des repas en famille, des moments d'échanges très importants. Souvent, ce sont les femmes qui vivent seules ou dans des foyers monoparentaux. Notre organisme s'habitue aux « flashes » répétés de nourriture. Il ne sait pas reconnaître les signaux de la satiété. Peut-être a-t-il faim ? Certains grignoteurs ont tout simplement faim si les portions servies au cours du repas sont trop petites et les menus trop allégés. Par ennui Il est fréquent qu'une personne grignote faute d'activités attractives. Pour se remplir. Elle peut aussi chercher à échapper à un stress, une inquiétude, en remplissant son estomac. Pour se réconforter Les aliments sont facilement disponibles et permettent de se faire du bien quand le moral est au plus bas. Pour compenser un manque, comme lorsqu’on arrête de fumer. Pour tromper l’ennui, assis devant la télé par exemple. Par pure gourmandise C’est ce qui nous pousse à prendre un dessert alors même que l’on est rassasié. Grignoter peut ainsi conduire rapidement à un déséquilibre alimentaire et à une forte prise de poids, si cela se produit régulièrement. Retravailler son processus mental Pour éviter de grignoter, le meilleur moyen est d’être attentif aux |