PHOTOS.COM Insuffisance rénale La pyélonéphrite Il s’agit d’une infection urinaire dont la cause est une bactérie. La contamination se fait par voie ascendante et concerne plus particulièrement les femmes. Elle se traduit par une fièvre et une douleur lombaire d’un côté. Il est souvent consécutif à une cystite mal soignée. Un examen des urines permet de valider le diagnostic. S’il y a chronicité, cela Nombre de greffes rénales 2 889 greffes rénales ont été réalisées en France en 2010. Les interventions à partir de donneurs vivants ont enregistré une progression de 26%, soit 181 greffes. 78 - Santé 3 e âge est souvent provoqué par une anomalie anatomique. Le traitement se fait par antibiotiques. Les calculs rénaux Les Français connaissent trop bien les calculs qui provoquent les fameuses coliques néphrétiques lorsqu’ils envahissent l’urètre ou la vessie. Ces « cailloux » de dimension différente sont en grande partie constitués de calcium. Ces calculs peuvent au pire provoquer un blocage de la fonction urinaire, mais même sans cela, ils provoquent une gène permanente au bon fonctionnement de l’organe et à l’écoulement de l’urine, qui peut aboutir à sa destruction. La plupart du temps, ces calculs se forment chez des personnes dont l’alimentation est assez, voire très salée et qui boivent peu d’eau. Cela provoque une saturation qui se traduit par la naissance de cristaux. Le régime alimentaire joue également un rôle nocif s’il est particulièrement déséquilibré en matière de protéines, de sucre raffiné, de calcium. Il existe également un facteur génétique, sans oublier que des anomalies anatomiques (comme un rétrécissement de l’urètre) peuvent aussi être des facteurs déterminants. La polykystose La présence de kystes cancéreux est assez fréquente. Touchant autant les hommes que les femmes. La plus fréquente est liée à un gène dont on hérite. Elle donne d’ailleurs lieu à un dépistage dans la famille. Des kystes apparaissent de façon spontanée et se développent selon un timing différent selon chacun, mais finissent PHOTOS.COM PHOTOS.COM pas détruire la fonction de filtration du rein, ce qui conduit donc à une insuffisance. L’autre grand danger porte sur un possible anévrisme. Il arrive aussi que les kystes s’attaquent au foie, de façon généralement bénigne. Le grand souci de cette maladie est qu’elle ne présente pas de symptômes clairs lorsqu’elle se déclare et qu’il faut attendre de passer une échographie suite à une infection urinaire par exemple pour que le diagnostic puisse être posé. Le cancer Le diagnostic s’effectue souvent au détour d’une échographie, et le traitement dépend bien entendu du stade et du type de tumeur. Les décisions médicales peuvent être de divers ordres : > Si la tumeur est encore petite, ou si la chirurgie s’avère compliquée, il est possible de la détruire en la nécrosant soit par la chaleur (radiofréquence), soit par le froid (cryoablation). Ces techniques sont assez récentes, très intéressantes pour le malade car peu invasives, mais elles ne sont pratiquées que dans certains cas et seulement certains établissements. > L’embolisation est une autre technique possible, rarement il est vrai. Elle consiste en l’obturation de l’artère nourricière de la tumeur. > On peut également procéder à une ablation de la tumeur > Ou à une ablation partielle ou totale du rein Dans tous les cas, une surveillance régulière est ensuite prévue pendant plusieurs années, via un examen radiologique et/ou un dosage de la créatininémie. Dialyse & greffe du rein Lorsque le rein est vraiment « en rade », il n’existe pas d’autre solution que la dialyse, puis dans certains cas, la greffe. La dialyse C’est la machine qui vient épurer le sang en lieu et place du rein. Une véritable révolution si l’on sait que jusqu’en 1955, les insuffisants rénaux n’avaient aucune solution de guérison ou de traitement. L’hémodialyse a donc été un espoir énorme, et aujourd’hui il est aujourd’hui possible de s’auto-dialyser. En moyenne, les insuffisants procèdent à cette manipulation trois fois par semaine. Il existe aussi une dialyse dite péritonéale, qui utilise le péritoine et permet d’éviter l’intervention d’une machine. Un allégement bienvenu pour une catégorie de malades, même si la France est très en retard sur ce type de traitement. PHOTOS.COM |