et c'est frustrant car même si le boss du donjon en cours trépasse, il faut se refaire tout le chemin jusqu'au lieu du combat pour voir la suite des événements. Par contre, quand Jiraiya se fait avoir, l'affrontement est immédiatement interrompu et on se retrouve dans le village avec nos économies vidées de moitié. Le seul moyen de limiter les dégâts est de confier son argent aux échoppes prévues à cet effet. Ces magasins montreront vite leur nécessité puisque notre inventaire est limité à 9 objets par personnage, équipement compris. Nos trois héros peuvent tout de même se passer les objets, de même que les rouleaux de magie, eux aussi en nombre limités dans l'inventaire. Tsunade servira donc à transporter le surplus de rouleaux, au cas où. Enfin, tout au long du jeu, on reçoit divers objets-clés qui serviront de Shion Tengai Makyou Ziria se révèle être une expérience intéres- sante malgré des défauts agaçants qui rendent le jeu un peu trop difficile et long par moments. La langue japonaise empêche les joueurs occidentaux de s'immerger complètement dans cette histoire et de profiter de ses subtilités. Enfin, sa réalisation et sa difficulté d'un autre temps pourront également rebuter. ge* temps à autre et pourront parfois se révéler précieux en combat. La gestion des équipements se retrouve donc au coeur du système de ce jeu. Finissons avec la mise en scène de qualité, surtout à l'époque à laquelle est sorti ce RPG, avec des cut-scenes partiellement animées et doublées par des professionnels et des musiques signées du compositeur mondialement connu Ryuichi Sakamoto (excusez du peu). Graphiquement parlant, sans casser des briques, Tengai Makyou Ziria se situe tout de même au-dessus de ses rivaux sur Famicom. Malgré une certaine linéarité et des menus relativement accessibles, les joueurs occidentaux seront gênés à cause de la langue japonaise qui empêche de profiter de l'histoire, mais aussi de progresser facilement à cause de certaines énigmes ou situations peu évidentes. RE op EEKM1101 Pour un des premiers jeux sur le support CD, la réalisation s'en sort plutôt bien puisque le titre se hisse au-dessus de ce que l'on a l'habitude de voir sur les 8 Bits concurrentes. Les images animées sont très jolies et les arrières-plans sont plutôt détaillés. L'omniprésence du folklo japonais est le principal intérêt du jeu. Les musiques en qualité CD de Ryuichi Sakamoto et les doublages réussis contribuent à l'immersion du joueur. Le scénario réserve également quelques surprises au niveau des situations auxquelles le joueur devra faire face. Un RPG étant dépourvu de maniabilité, on va surtout parler de l'accessibilité. Malgré des interfaces simples, le jeu se révèle peu accessible à cause de la barrière de la langue. Les conseils des PNJ sont souvent utiles pour résoudre les énigmes et progresser dans l'histoire. NOTEu41'71 J'AIME - LE FOLKLORE JAPONAIS - LES MUSIQUES DE SAKAMOTO - ta CUT-SCENES DE court J'AIME PAS -LA DIFFICULTÉ UN PEU 8ANCALE - LESDÉCORS RÉPÉTITIFS |