toutes les suites adopteront ce sytème). Si le premier opus avait un système de scoring parfaitement inutile, Mega Man 2 n'en a plus et ce n'est franchement pas une grosse perte. Au niveau de la réalisation, un palier a été franchi. Les niveaux sont davantage travaillés concernant leur architecture, mais également au niveau de leur arrière plan : la cascade de Bubble Man avait su fasciner les joueurs à cette époque. Chaque stage jouit d'un level design efficace, d'une ambiance qui lui est propre et d'un thème musical de qualité. Mega Man 2 a su faire mieux que le premier où les musiques étaient déjà de très bonne facture. Dans celui-ci, elles sont excellentes. Nombreux sont les thèmes inoubliables de cet opus, les musiques des 8 stages de base ou encore celle du premier niveau de la forteresse sont tout bonnement cultes et les bruitages collent bien. La jouabilité qui reste un des points forts de cette série est parfaite, tout répond au doigt et à l'oeil. Le gameplay est fondamentalement identique à celui de lépisode précédent, dans le sens où Mega Man n'a pas de nouvelles actions, mais l'ajout de trois « items, , permettent de varier les situations avec la possibilité de créer des plates-formes qui lévitent (« item 1 » J, de chevaucher un jet qui va droit devant lui (« item 2 ») ou encore de créer des platesformes se déplaçant le long des murs (« item3 » J. On peut récupérer ces objets après avoir fini certains stages. Leur utilisation facilite grandement la vie lors de certains passages ardus, car si Mega Man 2 reste un jeu accessible, il n'en demeure pas pour autant dénué de challenge. Pourtant, Capcom n'est pas resté sourd aux critiques du premier épisode (d'une difficulté bien relevée) et a su répondre aux joueurs en proposant un système de mot de passe visible à chaque fois que l'on tue un des 8 robots. Nombres d'objets ont également été ajoutés pour faciliter la progression du joueur, tels que les E-Tanks qui permettent à Mega Man de restaurer de l'énergie vitale quand le joueur le décide, car on les Mega Man 2 : Test