Enquête HDL & LDL nouveau régime alimentaire plus équilibré, mais aussi pour vérifier la prise de poids. Mieux vaut en effet réagir au plus vite si l’on a fait un excès et que l’on constate deux kilos de plus sur la balance. Une pesée une fois par semaine est donc conseillée, si possible au même moment de la journée et dans la semaine pour éviter les éventuelles « difficultés » ou excès liés au week-end. THINKSTOCK ENQUÊTE HDL & LDL Contrôler sa tension L’hypertension augmente les risques de faire un infarctus. Cholestérol élevé et hypertension ne font donc pas bon ménage. Faire une visite régulière chez son médecin permet ainsi de vérifier que tout va bien de ce côté. Les troubles liés à l’hypertension notamment passent souvent inaperçus. Il ne faut pas non plus penser que les femmes ne sont pas concernées, elles le sont également notamment après la ménopause. La consommation d’alcool joue également son rôle dans l’augmentation du risque. Surveiller ses hormones Lorsqu’une femme consulte son gynécologue, celui-ci fait effectuer une prise de sang pour la prise de contraception orale, ou pour la prise de THS. Les femmes savent bien que la ménopause est souvent associée à une prise de poids et le métabolisme se trouve bouleversé notamment pendant la période de pré-ménopause. Savoir où l’on se situe dans ce processus permet aussi de prendre les bonnes décisions en matière de régime alimentaire, mais aussi d’activité physique. 5260- Novembre-Décembre 2014 - Janvier 2015 Arrêter le tabac Le tabac augmente lui aussi le cholestérol LDL, il s’agit de l’une des autres conséquences que doit supporter le gros fumeur. Pas de chance pour les fumeurs, le tabac est vraiment nocif… pour tout. L’idéal, si l’on prend finalement la décision d’arrêter, est d’étudier les différentes solutions proposées, de l’arrêt pur et simple à l’utilisation de patchs. Si possible, l’arrêt doit se faire avant la ménopause. En effet, arrêt signifie souvent prise de poids, et mise en place d’un régime alimentaire. Pour une personne qui ne fait aucune activité, il est aussi possible de reprendre le sport pour compenser. Boire beaucoup d’eau S’hydrater est important. Si l’eau plate ne vous plaît pas, eau gazeuse, thés verts, sodas light, infusions, tout est bon pour aider à se sentir bien. L’hydratation est essentielle. Elle permet de se sentir mieux, de maintenir un poids correct ou d’aider au régime, elle est aussi bonne pour la peau. Il est conseillé de boire 1,5 à 2 litres par jour de boissons non alcoolisées, toutes confondues. Connaître ses antécédents familiaux Il existe des familles dont les membres sont atteints d’obésité ou de rol. Même si cela est sou- vent lié à cholestél’alimentation familiale, il convient de le faire savoir à son médecin. Normalement, ce dernier interroge le patient sur son passé. Il est donc important de poser les questions à ses parents ou grands-parents, lorsque cela est possible, afin de connaître ses antécédents. THINKSTOCK THINKSTOCK Cela permet aussi d’adopter un comportement plus prudent sur certains points. Capitaliser sur l’index glycémique On recommande souvent aux personnes souffrant de cholestérol de réduire la consommation de produit à index glycémique élevé. En fait, cela s’adresse habituellement aux diabétiques, puisque la glycémie est directement liée au taux de glucose dans le sang. Mais cela est aussi en relation avec le régime alimentaire recommandé. Ainsi, les fruits et légumes, les céréales ont un index glycémique inférieur à 55, donc faible. Alors que le pain blanc, le riz blanc, les frites, les confiseries ou les carottes ont un index glycémique supérieur à 70. Le régime recommandé aux diabétiques est également adapté aux personnes souffrant d’un excès de cholestérol. Un mode de vie au long cours Etre au régime ou maintenir un poids de forme peut être facile pour certains et très difficile pour d’autres. Lorsque le besoin de perdre du poids se manifeste en même temps que la ménopause, l’excès de cholestérol peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il convient donc de se faire aider si cela est trop dur. Nous voulons vivre vieux et en bonne santé, mais cela ne va pas sans efforts. De là à faire une déprime il n'y a qu'un pas. Il faut donc pouvoir s’appuyer sur son entourage pour que les repas équilibrés le soient pour tous, ou demander à son généraliste de consulter un diététicien pour se faire suivre régulièrement. L’important est de ne pas se laisser aller et le moral y est donc pour beaucoup. Si le blues s’installe, cela aura un impact sur l’alimentation et |