Enquête HDL & LDL THINKSTOCK Nos conseils anti-cholestérol Être conscient de son âge Normalement, l’excès de cholestérol intervient dans la vie des plus de cinquante ans. Il arrive cependant que des individus très jeunes souffrent de ce que l’on nomme hypercholestérolémie familiale. La paroi artérielle est constituée de trois éléments que l’on nomme tuniques : La tunique interne ou intima, La tunique intermédiaire ou media, La tunique externe ou adventice. Dès l’enfance, les lipides commencent à se déposer sur l’intima. Rien d’anormal à ce phénomène. Les enfants ne sont donc normalement pas concernés par ce souci. Les femmes sont souvent protégées quant à elle par leurs hormones jusqu’à la ménopause, ce qui explique que l’on retrouve des problèmes d’artérite ou d’angine de poitrine chez les femmes de plus de 50 ans, rarement avant. Pour les hommes, les problèmes peuvent commencer bien avant en fonction de leur mode de vie et de leur terrain génétique. 5058- Novembre-Décembre 2014 - Janvier 2015 Surveiller périodiquement son taux de cholestérol La surveillance via le prélèvement sanguin fait partie des précautions préventives évidentes. Inutile d’en faire trop si l’on est jeune, mais faire un bilan par an à partir de 40 ans est conseillé. En fonction des résultats, il faut ensuite commencer à surveiller ou faire un contrôle régulier ou plus fréquemment si le besoin s’en fait sentir. Voir son médecin régulièrement Les Français sont d'accord pour prendre rendez-vous chez leur médecin généraliste pour faire un contrôle. Ensuite ils prétextent souvent du fait qu’ils n’ont pas le temps pour ne pas s’en soucier, les hommes en particulier. Or, à partir de cinquante ans et parfois avant, il convient de surveiller régulièrement les principaux indicateurs car « mieux vaut prévenir que guérir ». Les femmes sont souvent protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause. ATTENTION ! Chaque fois que l’on surajoute les problèmes : diabète + cholestérol, Hypertension + cholestérol, le risque d’attaques ou d'embolies augmente d’autant plus. Réduire les acides gras saturés Parvenir à faire la différence entre graisses saturées et insaturées est une première démarche. On les qualifie de façon abusive de mauvaises et bonnes graisses. En fait, il convient de ne pas absorber de graisses, quelles qu’elles soient, de manière excessive : une simple règle de bon sens ! Il n’empêche que de nombreux médias, ainsi que des diététiciens insistent sur le rôle des « bonnes graisses », les acides gras insaturés, qui se trouvent dans les oléagineux et les poissons gras en particulier. Les gras insaturés restent liquides à basse température et ont une action différenciée : le mono insaturé n’agit que sur la baisse de mauvais cholestérol alors que le poly insaturé agit sur la réduction du cholestérol total. Veiller à sa ration d’omega 3 Les fameux Omega aident notre système cardio-vasculaire à fonctionner correctement et contribuent à sa protection. Ils ne sont pas produits par notre corps et nous ne les trouvons donc que dans notre alimentation. Les « Omega 3 » ne sont d’ailleurs pas les seuls, il y a aussi les 6, les 9, que l’on trouve en particulier dans certaines huiles, tournesol, soja… C’est la raison pour laquelle les diététiciens conseillent de changer régulièrement d’huile pour cuisiner (tout en maîtrisant la quantité). Le souci est qu’aujourd’hui, notre alimentation est assez pauvre en ces ingrédients indispensables à un bon équilibre. Tout le |