Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
  • Prix facial : 5,90 €

  • Parution : n°47 de avr/mai/jun 2014

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 21,6 Mo

  • Dans ce numéro : pannes et services défaillants, les recours imparables.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 50 - 51  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
50 51
Banque Cas pratique Chèques sans provisions : comment être remboursés ? STOP stop aRnaqueS arnaques VOuS vous en en DIT dit PLuS plus Lorsque vous vendez un objet et, qu’en retour, vous recevez un chèque sans provision, cela peut vous mettre dans une situation très délicate. Ne pensez pas que tout est perdu car vous avez des droits. Livret A et LDD : de nouveaux plafonds Depuis le 1er octobre 2012, le relèvement du plafond du Livret A et le doublement de celui du Livret de Développement Durable (LLD) sont entrés en vigueur. Ainsi, pour le premier, le plafond augmente de 25% passant de 15.300 à 19.125 €. Quant au second, il passe de 6.000 à 12.000 €. Par ailleurs, dans une communication présentée au Conseil des ministres du 22 août 2012, le ministre de l’économie et des finances a annoncé la mise en place d’un deuxième relèvement de 25% du plafond du Livret A d’ici la fin d’année 2012. Pour tout paiement reçu en chèque, il est préférable de ne pas tarder pour l’encaisser. En effet, il est essentiel de respecter le délai de présentation légal qui est de 8 jours à compter de la date d’émission. Ainsi, cela vous permet d’être protégé par la loi en cas de réception d’un chèque sans provisions, communément appelé « chèque en bois ». Si les banques sont tenues de payer tout chèque, même sans provisions d’un montant inférieur à 15 €, elles sont en revanche en droit de le refuser et de vous le retourner dès lors que le montant est supérieur à 15 €. Comment procéder en cas de refus ? Suite au constat de l’absence de provisions, la banque du débiteur (celle de l’émetteur du chèque) informe la banque du créancier (en l’occurrence vous). Celle-ci vous adresse un rejet de chèque pour défaut de provisions. Il s’agit là d’une procédure amiable. Dès lors, pendant un délai maximal de 30 jours, vous avez la possibilité de : - demander une nouvelle présentation du chèque, - demander directement au débiteur de régulariser la situation en alimentant son compte bancaire ou en payant avec un autre moyen. Si, une fois cette période passée, la situation n’est pas débloquée, un certificat de non-paiement est remis par la banque au porteur du chèque sans provisions à sa demande expresse ou obligatoirement dans le cas d’une nouvelle présentation de chèque infructueuse. Faire appel à la justice À partir du moment où la procédure précédente a échoué, vous pouvez faire appel à un huissier de justice pour que ce dernier signifie au débiteur le certificat de non-paiement, ce qui équivaut à une injonction de payer. À défaut de régularisation sous 15 jours, l’huissier fait apposer la formule exécutoire sur le certificat qui devient alors un titre exécutoire. Cela veut dire que l’huissier peut désormais engager toute procédure d’exécution forcée qui peut, par exemple, prendre la forme d’une saisie. Par ailleurs, il est important de noter que vous devez avancer les frais d’huissier mais que ceuxci vous sont remboursés par l’émetteur, en sus du paiement du chèque bien évidemment. 50 Question-pratique ? Des taux attractifs Cela pourrait être une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent devenir propriétaire : les taux d’intérêt des crédits immobiliers se maintiennent à un niveau bas de 3,25% en moyenne. Il s’agit là d’un taux équivalent à celui connu en novembre 2010. Cependant, le nombre de prêts immobiliers accordés a considérablement diminué et devrait être compris entre 110 et 120 milliards d’euros pour l’année 2012, ce qui représente une diminution de 25 à 30% par rapport à 2011. Le Scellier à la retraite À la fin de l’année 2012, le dispositif Scellier sera définitivement arrêté. Il sera remplacé par un nouveau dispositif relativement proche mais avec quelques nuances tout de même. Ainsi, le taux de réduction d’impôt sera compris entre 17 et 20% contre 13% précédemment. Le nouveau dispositif devrait imposer un plafond de ressources pour les locataires, afin de réserver les logements construits à des ménages modestes. Enfin, la ministre Cécile Duflot, à l’origine du projet, entend le réserver aux zones qui en ont réellement besoin, c’est-à-dire les zones où la demande locative est très supérieure à l’offre et où les prix sont élevés. STOP aRnaqueS - nOVemBRe-DécemBRe 2012 5
administration Frais de transport, n’en faites pas cadeau aux impôts ! stoP stop arnaQUEs arnaques VoUs vous En en dit PLUs plus Au moment de remplir vos impôts, si la déduction forfaitaire de 10% vous semble ne pas couvrir l’ensemble de vos frais, notamment de transport domiciletravail, vous pouvez déduire leur montant réel sous certaines conditions. Les conditions de déduction Réservée aux salariés, la déduction des frais réels ne peut jamais être appliquée en même temps que la déduction forfaitaire de 10%. Chaque membre de votre foyer peut renoncer individuellement à la déduction de 10% au profit de la déduction de ses frais réels. Ainsi, dans un couple de salariés imposés en commun (mariés ou pacsés), chacun peut choisir le mode de déduction des frais professionnels qui lui convient le mieux. Pour être déductibles, vos dépenses doivent être : - effectuées dans le seul but d’acquérir ou de conserver vos revenus professionnels, - nécessitées par l’exercice de votre activité salariée, - payées au cours de l’année d’acquisition de vos revenus, - justifiées : vous devez conserver les justificatifs de vos frais pendant les trois années civiles qui suivent leur paiement afin de pouvoir les présenter sur demande. Comment procéder ? Dans la déclaration de revenus que vous recevrez en 2014, 2013, inscrivez le montant total de vos frais réels supportés en 2012 2013, dans la colonne « Frais réels », ligne AK, ou BK pour votre conjoint. Vous devez par ailleurs détailler vos frais réels (préciser leur nature et leur montant) dans le cadre « Autres renseignements » de la déclaration ou dans une note annexe. L’Administration déduira ces frais de votre salaire au moment où elle calculera votre imposition. Reste à savoir ce que vous pouvez inscrire ou non dans la case. Combien déduire ? L’article 83-3 alinéa 7 du Code général des impôts vous permet de déduire de plein droit vos frais réels de transport jusqu’à 40 kilomètres, donc un maximum de 80 kilomètres (pour l’aller et le retour) par jour. À savoir : au moment où vous déclarez vos frais réels, vous n’avez pas à fournir les justificatifs, même si vous utilisez une déclaration sur papier. Mais conservez-les précieusement pendant les 3 années suivantes, car ils peuvent vous être réclamés par le service des impôts. 6 stoP arnaQUEs - noVEmBrE-dÉCEmBrE 2012 Message frauduleux « éthylotest gratuit » Attention, depuis mi-juillet, des courriels frauduleux à vocation commerciale affichant le logo et les informations de servicepublic.fr sont envoyés à des particuliers. Ils ont pour objet la vente d’éthylotests. Ces messages n’émanent pas du site service-public.fr et sont donc une arnaque. Par ailleurs, en cas de contrôle routier, le défaut de possession d’un éthylotest sera sanctionné par une amende de 11 € à partir du 1er mars 2013 (et non pas à compter du 1er novembre 2012 comme cela était initialement prévu). Hausse des frais de dépannage Au 1er octobre 2012, le prix forfaitaire des opérations de dépannage sur autoroute par un garagiste agréé est de 119,75 € (contre 117 € auparavant) pour les véhicules d’un poids total inférieur à 3,5 tonnes. En cas de remorquage de véhicule dont le poids total est supérieur à 1,8 tonne et inférieur ou égal à 3,5 tonnes, ce prix forfaitaire est porté à 148 € (contre 144,50 € auparavant). Ces prix sont majorés de 50% pour les appels effectués entre 18 heures et 8 heures, ainsi que pour les appels effectués les samedis, dimanches et jours fériés. Hausse du plafond de ressources CMU Le plafond de ressources à ne pas dépasser afin de pouvoir bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) a été relevé rétroactivement au 1er juillet 2012 à 7.934,40 € (contre 7.771,20 € auparavant) pour une personne seule. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal Officiel du jeudi 27 septembre 2012. Si les ressources du foyer dépassent le seuil d’accès à la CMU-C, il est possible de bénéficier éventuellement d’une aide au financement d’une complémentaire santé, appelé aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Le plafond pris en compte pour l’ACS est fixé à 10.711,44 € pour une personne seule. Question pratique Question-pratique ? 51



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :


Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 1Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 2-3Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 4-5Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 6-7Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 8-9Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 10-11Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 12-13Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 14-15Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 16-17Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 18-19Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 20-21Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 22-23Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 24-25Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 26-27Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 28-29Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 30-31Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 32-33Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 34-35Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 36-37Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 38-39Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 40-41Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 42-43Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 44-45Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 46-47Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 48-49Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 50-51Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 52-53Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 54-55Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 56-57Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 58-59Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 60-61Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 62-63Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 64-65Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 66-67Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 68-69Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 70-71Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 72-73Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 74-75Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 76-77Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 78-79Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 80-81Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 82-83Question Pratique numéro 47 avr/mai/jun 2014 Page 84