Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
  • Prix facial : 5,90 €

  • Parution : n°47 de avr/mai/jun 2014

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 21,6 Mo

  • Dans ce numéro : pannes et services défaillants, les recours imparables.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Santé DOUCE au l quotidien Arrêter de fumer SANTÉ mations abondent, inutile d’en dire plus, personne aujourd’hui ne met en doute la véracité des études et des tests. PHOTOS.COM Des méthodes douces pour dire NON au tabac Les Français ne peuvent plus prétendre ne pas être informés des méfaits du tabac. La consommation a baissé, mais de nouveaux adeptes continuent à fumer bien plus que de raison. Il existe pourtant des solutions douces et diverses qu’il est possible de tester pour arriver à enfin arrêter. Et pourtant… La nature humaine est ainsi faite que la raison et l’intellect ne l’emportent pas toujours, quels que soient les arguments. Car le tabac, c’est aussi du plaisir pour les adeptes. La cigarette du café, celles que l’on fume en soirée, même si les lieux de consommation sont aujourd’hui réduits par rapport au passé, le plaisir s’avère à la fois solitaire, mais aussi convivial. Tout est bon pour continuer à fumer lorsque l’on n’a pas vraiment envie de cesser. Certains arguent du fait que l’on meurt malheureusement de cancers du poumon sans avoir jamais fumé de sa vie. D’autres se refusent à arrêter, car ils savent pertinemment que cela provoque évidemment un manque difficile à supporter et souvent compensé par une suralimentation, et donc un excès de poids. Là encore, la nature semble injuste, certains ne prenant que cinq kilos, tandis que d’autres voient vingt kilos s’afficher en sus sur la balance. Cesser de fumer est donc souvent le résultat d’un long processus psychologique, d’un mûrissement qui fait que l’on prend finalement la décision. L’environnement a aussi son importance : Le conjoint fume-t-il également ? Ou, au contraire, est-ce la guerre à la maison sur le sujet ? Une grossesse peut aussi servir de déclencheur, même si cela est finalement assez rare ; les fumeuses reprenant souvent leurs anciennes habitudes après la naissance ou l’allaitement. Le tabac est évidemment particulièrement dangereux pour les poumons et l’œsophage, provoquant des maladies diverses allant jusqu’au cancer. Mauvais pour tout ! Des problèmes plus bénins sont aussi connus tels qu’un teint tirant vers le jaune, une haleine pas très fraiche, des dents grises au fil des années… Le souffle et l’odorat sont aussi touchés et diminuent tous deux. On sait aussi maintenant que le tabac est nocif pour à peu près tout, car il s’agit d’une substance qui provoque une dépendance au niveau du cerveau. C’est cet effet d’addiction qui s’avère le plus dangereux du fait que la quantité de cigarettes a tendance à augmenter jusqu’à devenir néfaste au fil du temps. D’autant qu’il est extrêmement difficile d’arrêter. Le tabac joue un rôle d’accélérateur dans de très nombreuses maladies, qu’il s’agisse des cancers, des problèmes liés aux bronches, à l’estomac, au cœur, etc. Les preuves et les infor- PHOTOS.COM 28 ? 62 - Mai-Juin-Juillet Question-pratique 2013
Certains travaillent aussi dans le domaine médical et voient de façon très concrète les dégâts du tabac ainsi que les souffrances parfois occasionnées et finissent eux aussi par abandonner leurs vieilles habitudes. Car la plupart du temps, on a commencé à fumer assez jeune, et cela n’a d’ailleurs pas changé, les enfants tentant l’aventure souvent vers 14, 15 ans. A vrai dire, peu importe l’origine de la décision, l’important est que l’on en vienne finalement à ce stade. Et peu importe également, si la première fois s’avère être un échec. Si certains y parviennent, cela est loin d’être le cas pour la majorité des fumeurs. Il faut parfois s’y reprendre quatre ou cinq fois avant que cela ne devienne définitif. Un processus bien connu S’il est si difficile d’arrêter, c’est que la cigarette agit sur le cerveau de manière directe via les récepteurs nicotiniques Il faut parfois s’y reprendre quatre ou cinq fois avant que cela ne devienne définitif. PHOTOS.COM et via une stimulation des centres du plaisir du cerveau. Elle agit aussi de façon indirecte via la gestuelle et les habitudes. Les deux aspects sont intimement liés. Il faut donc traiter les deux de façon simultanée. Il est important de bien comprendre que la dépendance à la nicotine subsiste en permanence, car elle est mémorisée dans une zone du cerveau à vie. La dépendance est donc bien physique, mais c’est l’aspect psychologique qui fait que l’on devient un vrai fumeur. Si le tabagisme est lié au plaisir, c’est que la nicotine libère dans le cerveau des béta-endorphines, qui donnent un petit coup de fouet tout en permettant de retrouver un certain calme. Les fumeurs le savent et éprouvent souvent le besoin de fumer en cas de stress ou d’énervement. Le problème est que le niveau d’énervement baisse dans le temps, ce qui donne donc des occasions de plus en plus fréquentes de consommer sa drogue favorite. La nicotine, contrairement au chocolat ou au café, crée des changements chimiques dans le cerveau. La dépendance s’installe rapidement ou pas en fonction des individus, il n’y a pas de règle en la matière, c’est la raison pour laquelle il est conseillé de ne pas commencer. On sait en revanche que le fait de commencer tôt est un risque supplémentaire de créer l’addiction. La quantité consommée au quotidien est évidemment un critère du niveau de dépendance, ainsi que l’heure à laquelle on commence à fumer dans la journée. Des méthodes extrêmement variées On peut résumer les solutions par une phrase : « A chacun sa méthode ! » Il n’y a pas de solution universelle ni miracle et il est évidemment possible de mixer méthodes douces ou allopathiques. Faisons un tour d’horizon sur les principales en mettant l’accent sur les techniques issues des médecines douces. L’opération du 1Saint Esprit Il ne s’agit nullement d’une intervention divine, mais cela évite d’avoir à utiliser ce fameux mot qui culpabilise tous les fumeurs : la volonté. Comme s’il suffisait de faire preuve de volonté pour cesser de fumer définitivement ! Là où le bat blesse est qu’apparemment certains parviennent en effet à stopper du jour au lendemain, sans jamais reprendre et sans même avoir recours à des patchs. Sont-ils plus forts que les autres, leurs arguments meilleurs ? Tant mieux, mais chez eux aussi, cet arrêt a été le fruit d’un long cheminement mental ou d’un choc. Lorsqu’on les interroge, on s’aperçoit qu’il s’agit souvent d’une sorte de « ras-le-bol » face à cette soumission, ce quasiesclavage et la difficulté à maîtriser sa consommation. L’orgueil peut être une motivation extrêmement forte, ? 29 Question-pratique Mai-Juin-Juillet 2013 - 63 PHOTOS.COM PHOTOS.COM



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