Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
  • Prix facial : 5,90 €

  • Parution : n°47 de avr/mai/jun 2014

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 21,6 Mo

  • Dans ce numéro : pannes et services défaillants, les recours imparables.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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SANTÉ Santé SAISON au l quotidien Allergies Allergologue ou pas ? S’il s’agit d’un médecin déjà diplômé qui est plus particulièrement intéressé par la discipline, il peut suivre une capacité de deux ans qui est validée après quelques stages cliniques, dont la durée totale est de deux ans en France. Un allergologue peut donc être un généraliste, tout comme un pneumologue, un pédiatre, un gastroentérologue, un ORL, un dermatologue ou homéopathe. On peut aussi trouver quelques vétérinaires. La spécificité du métier d’allergologue est que le médecin doit parvenir à intégrer toutes les données en rapport avec l’environnement, l’alimentation ainsi que tous les facteurs extérieurs pouvant avoir une influence sur le patient et les signes qu’il manifeste. Les médecins qui choisissent cette discipline sont particulièrement intéressés par l’interrogatoire et l’enquête qui doit mener à une solution thérapeutique. PHOTOS.COM Consulter un allergologue ne va pas de soi. On s’y rend généralement pour suivre le conseil du généraliste qui souhaite vérifier qu’une allergie n’est pas à l’origine de symptômes qui restent a priori inexplicables par ailleurs. Certains mettent cependant en doute les bienfaits de ce type de visites. La question vaut cependant la peine d’être creusée. Il existe en France environ 70 services d’allergologie et près de 950 cabinets, mais seuls entre 20 et 30 nouveaux allergologues sont formés annuellement. Quelle formation pour un allergologue ? Il faut savoir que ce spécialiste est en premier lieu un médecin. Des éléments de la discipline sont enseignés au travers des cours d’immunologie ainsi qu’à la fin du second cycle de médecine. En troisième cycle, le DESC d’allergologie et d’immunologie clinique permet de finaliser les études. Des motifs de consultation Il est des circonstances où la visite chez l’allergologue s’avère indispensable. Cela est le cas lorsque des symptômes réguliers et handicapants se font jour. Par exemple : > Rhinopharyngites ou rhinites régulières, voire des bronchiolites ou bronchites répétées, > Toux chronique, > Asthme (dans la grande majorité des cas d’origine allergique), > Urticaire, > Gêne respiratoire, > Conjonctivites répétées, > Œdème de Quincke ou choc anaphylactique, > Eczéma… On peut aussi avoir remarqué une réaction dermatologique inhabituelle 60 - Mai-Juin-Juillet 2013 Question-pratique 26 ?
Question pratique Essayez les médecines douces ! Certains médecins penchent pour des médecines douces, telles que l’homéopathie. Cela dépend du type d’allergène, et dans les cas où il n’y a évidemment pas d’urgence. Elle est recommandée dans les cas de rhinite, conjonctivite allergique ou en cas d’eczéma léger. Pour la rhinite due au pollen, le Pollens, l’Arsenicum, l’Apis Mellifica, le Nux Vomica, le tout en 9CH, sont à conseiller parmi d’autres. En matière d’éczéma, on recommande plutôt le Natrum muriaticum, le Sulfur, la Belladonna, Le Cantharis, le Nitricum, toujours en 9CH. à la suite de la prise d’un aliment, ou d’une piqûre d’insectes. Pourtant, l’allergologue n’est pas le seul interlocuteur, loin de là. La nécessité de plusieurs intervenants L’allergie n’est pas simple à diagnostiquer et il faut s’y mettre à plusieurs pour parvenir à traiter correctement un patient. C’est en premier lieu le généraliste ou le pédiatre qui sont les interlocuteurs privilégiés. En effet, on a pu constater que 80% des asthmes d’enfant sont d’origine allergique. L’intervention du spécialiste n’a lieu que lorsque les symptômes sont importants, chroniques ou quand on a pu vérifier le fait qu’il existe une prédisposition familiale donnant une piste sérieuse quant au diagnostic définitif. En fonction du cas, le médecin familial peut aussi demander l’avis d’un pneumologue, d’un nutritionniste ou d’un dermatologue. L’allergie est le cas même où plusieurs disciplines sont impliquées. Il est vrai que la consultation d’un allergologue n’est pas obligatoire, elle a généralement lieu lorsque l’origine du problème chronique devient compliquée. Il faut alors rentrer dans le détail. Un diagnostic à poser Il est généralement possible de diagnostiquer une allergie via une simple prise de sang et un test cutané. Cela se fait au cabinet du médecin, mais il arrive que certains tests doivent être effectués en milieu hospitalier. PHOTOS.COM Les recherches en consultation d’allergologie sont très poussées. Le médecin procède à ce que l’on peut ainsi assimiler à une enquête, ce qui constitue d’ailleurs l’un des intérêts de cette spécialité : > Les antécédents familiaux sont passés au crible, PHOTOS.COM > Le dossier médical global est examiné à la loupe, > Le patient doit décrire ses symptômes en détail : par exemple cela a–t-il lieu pendant la semaine ou plutôt le week-end, ou encore en continu ?, > Le mode de vie et les habitudes du patient sont importants, de la composition de l’oreiller à la nature du chauffage, la présence d’animaux et de plantes, > Les habitudes alimentaires sont importantes, > Les traitements passés et leur degré d’efficacité. Bref, presque tous les détails peuvent donner de précieuses indications. Des guérisons possibles L’allergologue permet de parvenir à un vrai diagnostic qui prend parfois du temps, car il faut procéder par élimination et s’assurer s’il y a une seule famille d’allergie en cause ou plusieurs. S’il s’agit d’un type précis d’allergène, il convient de procéder à la suppression de la cause, ce qui ne va pas toujours de soi, par exemple lorsque c’est un animal domestique qui est concerné. Lorsqu’il n’est pas possible de vraiment éliminer l’allergène en question, il faut envisager une désensibilisation. Celle-ci suit le processus de la vaccination à moindre effet, puisqu’il s’agit d’injecter dans l’organisme des doses croissantes d’allergènes, un traitement qui fonctionne bien, sauf pour tout ce qui est alimentaire. On l’utilise ainsi fréquemment pour les acariens. Un traitement allopathique peut aussi être ordonné à base d’antihistaminiques ou de corticoïdes. n I.N. Trousse d’urgence Chez certains patients vraiment très allergiques, une trousse d’urgence est préconisée qui contient un corticoïde, un antihistaminique, un broncho-dilatateur ainsi qu’une seringue d’adrénaline injectable (ou un stylo pour les enfants). ? 27 Question-pratique Mai-Juin-Juillet 2013 - 61



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