Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
Question Pratique n°47 avr/mai/jun 2014
  • Prix facial : 5,90 €

  • Parution : n°47 de avr/mai/jun 2014

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 21,6 Mo

  • Dans ce numéro : pannes et services défaillants, les recours imparables.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Psycho L a v i e qu o t i d i en ne Féroces, ils peuvent révéler un père craint. Les oiseaux et les poissons traduisent spiritualité et bien-être, d’autant plus s’ils sont colorés. Les chats et les chiens peuvent signifier un besoin d’être caressé, cajolé, aimé, ou traduire un sentiment d’attachement étouffant. L’utilisation de l’espace D.R. > Mises en garde < il ne faut jamais révéler à un enfant ce que l’on décode dans ses dessins. De plus, un seul dessin peut-être analysé mais il ne prend son sens que dans une série. enfin, la prudence est toujours de mise dans l’interprétation d’un dessin. Il est important de toujours bien accueillir le dessin. La valeur esthétique importe peu et il ne faut jamais faire modifier un dessin dans le sens que l’on désire. Inscrire au dos du dessin le nom de l’enfant, la date, et les explications que donne l’enfant. Les couleurs peuvent servir d’indices supplémentaires. Il faut cependant s’assurer que l’enfant les a toutes à sa disposition. n Il convient d’observer le dessin dans son ensemble : est-il dynamique, coloré, contrasté, explosif, doux, sensible, plein de détails… Laissez-vous guider par votre impression générale. Évaluez l’espace occupé. Cela vous donne une indication des traits de caractère de l’enfant et de la place qu’il se voit occuper dans sa propre vie. Image au centre : l’enfant est bien dans sa vie. Si à 4 ans il est normal qu’un enfant dessine plus à gauche, il n’en est pas de même à 7. Cela peut alors traduire un blocage ou de la timidité. En haut : l’enfant a beaucoup d’imagination. C’est le monde du rêve, de l’esprit, de la spiritualité. En bas : il a une personnalité plutôt terre à terre, tournée vers l’instinct, les besoins physiques. Tandis que la partie gauche symbolise le passé, la peur d’aller de l’avant et donne des indications sur le lien qui existe entre l’enfant et sa mère ; un dessin collé à gauche évoquant de fait un enfant qui cherche la sécurisation maternelle ; la partie droite représente quant à elle l’avenir, le désir d’aller vers les autres, mais c’est aussi le domaine de la relation au père. Un grand vide dans la partie droite peut ainsi révéler une présence paternelle insuffisante et une crainte pour communiquer avec l’extérieur. 16 Question-pratique ? D.R. D.R. sage exprime les sentiments. Des dents plus ou moins pointues sont en rapport direct avec l’agressivité que l’enfant à besoin d’exprimer. De grands bras dénotent une personnalité ambitieuse. Collés au corps, on peut y voir une forme d’inhibition. De grandes jambes expriment l’action, elles sont frêles chez l’enfant qui manque d’assurance. Autre élément essentiel : les animaux. Ils sont le moyen trouvé par l’enfant pour se représenter lui ou sa famille. Étonnant -22 - Janvier/Février 2014 Les couleurs, symbole universel Prêtez également attention aux couleurs utilisées. Un enfant stable et bien adapté utilise en général 4 à 6 couleurs. Un enfant en proie à des difficultés a tendance à n’utiliser que 1 à 2 ou 3 couleurs. Un dessin coloré est toujours bon signe. La présence de rouge ou de noir n’a pas de connotation inquiétante : le noir est naturellement présent chez les enfants. S’il est omniprésent à partir de 6 ans, il peut traduire une angoisse ou une tristesse. Le rouge fait également partie de leurs couleurs préférées !
> Quelques signes symptomatiques < analyse d’un dessin d’enfant relève du travail de spécialistes, néanmoins il existe des L’signes qui peuvent alerter : ä une impression de malaise récurrente dans les dessins ; ä certaines parties des personnages manquent systématiquement ; ä les yeux louchent ou sont creux ; ä les ratures sont anormales ; ä les noircissements sont excessifs ; ä les dessins sont minuscules et cantonnés dans un espace réduit ; ä l’enfant refuse systématiquement de dessiner ou déchire ses dessins ; ä les mêmes dessins se répètent au fil des mois ; ä les figures sont vides ; ä Les formes ne sont pas fermées. A contrario, des scènes violentes, ou l’apparition d’organes génitaux ne sont pas forcément des signes inquiétants. Le tout étant qu’ils ne reviennent pas de manière obsessionnelle. n C’est une couleur tonique et dynamique qui évoque l’action, la puissance. Audelà de 6 ans, en grande quantité, il peut indiquer une tendance à l’agressivité ou à la colère. Si les couleurs chaudes expriment un bon équilibre affectif et un tempérament plutôt extroverti, les couleurs sombres et froides plus une tendance à la tristesse et un tempérament introverti. Mais, bien sûr, ces notions doivent être relativisées en fonction du contexte. Le jaune, souvent associé au rouge, est la lumière, la joie, l’optimisme, le désir de participer ou la volonté d’aller de l’avant. Là aussi, au-delà de 6 ans, il peut être synonyme d’agressivité mais aussi de rayonnement et de l’importance des adultes dans la vie de l’enfant. Le bleu et le vert sont les couleurs du contrôle et de l’estime de soi, des relations sociales, d’une bonne adaptation au milieu. Plus spécifiquement, le bleu représente la sensibilité, la réceptivité, l’émotion et la tranquillité, tandis que le vert marque un désir de communication et d’échange. L’orange est un signe de vitalité et de gaîté, de désir de réussite et de dynamisme. Présenté en excès, cela peut signifier l’excitation ou l’agitation. Le rose, c’est la recherche ou le sentiment de paix, d’équilibre, d’affection, la tendresse, la douceur et l’harmonie. Le violet pourrait traduire une angoisse, des tensions contradictoires mais aussi la spiritualité. Le gris indiquerait quant à lui une difficulté à exprimer ses sentiments et le marron une opposition ou une recherche de sécurité, des besoins sensoriels. On peut également interpréter un dessin selon son tracé et sa forme. Le trait est forcé et appuyé : il exprime la vitalité et l’affirmation de soi, voire l’agressivité. Le trait léger à peine accusé révèle une sensibilité plus délicate. C’est le tracé d’un enfant timide, qui a du mal à s’affirmer. Les lignes droites et les angles suggèrent des tempéraments réalistes et organisés. Les lignes courbes se retrouvent plus chez un enfant plus sensible, à la recherche de l’approbation des adultes. Barre en haut de la page : anxiété, tracas, inquiétudes, tout comme un nuage au-dessus d’un bonhomme. Un encadrement, lorsque l’enfant trace une ligne tout autour du dessin indique un besoin de limites. Pourquoi interpréter ses dessins ? D.R. Pour l’enfant, le dessin a plusieurs fonctions. C’est d’abord une activité motrice, donc une de ses joies, et une activité particulièrement gratifiante puisqu’elle laisse une trace durable. C’est un champ d’expression de ses émotions et de communication au même titre que le jeu ou la parole. Étonnant -23 - Janvier/Février 2014 Le dessin d’enfant est un message. Il exprime tout ce que celui-ci ne peut pas formuler verbalement. Quand l’enfant dessine, il se sent libre de s’exprimer, aussi bien pour faire passer des messages forts, positifs ou négatifs, que des choses sans grande importance. Un enfant qui dessine est un enfant qui se porte bien. C’est donc un aperçu de sa personnalité. Cela donne également des pistes sur ses relations au monde et aux choses. De manière générale, il est préférable, avant de se livrer à toute interprétation, de le remettre dans son contexte. Votre enfant a- t-il vu un dessin animé qui lui a fait peur ? Entendu quel que chose qui peut expliquer le thème du dessin ? L’interprétation se fait dans la répétition d’éléments comme la couleur, les formes, des détails récurrents qui permettent alors de souligner des symptômes. Il faut également savoir qu’un dessin se regarde toujours dans son ensemble. Il ne doit être vu que dans son contexte et en fonction de dessins antérieurs afin de noter une évolution. Enfin, sachez que l’on peut soupçonner une difficulté importante chez l’enfant lorsqu’il y a répétition d’un type de dessin, stéréotypé dans son expression ou dans sa graphie et sans évolution. Il ne s’agit pas pour autant de tirer de conclusions hâtives. Gardez à l’esprit qu’un dessin est un « instantané », l’expression d’un moment, et n’a pas de valeur permanente. Il peut tout simplement exprimer une mauvaise humeur. Il n’est pas recommandé de s’extasier systématiquement devant les dessins de vos enfants. D’après Françoise Dolto, l’enfant ne cherche pas forcément des compliments. Ce qui l’intéresse c’est de parler de son dessin. Posez donc des questions sur ce que tel ou tel détail représente, l’essentiel étant de parler de sa création. Dans le cas où il n’en parle pas, il ne faut pas le pousser à le faire, c’est que pour lui cela n’a pas vraiment d’importance. Ne faites pas non plus de commentaires dévalorisants. Le dessin, c’est l’enfant lui-même. Enfin, gardez ses dessins : pour votre enfant, c’est très important, et pour vous, c’est le moyen d’observer son évolution, de comparer les dessins à divers moments de sa vie. n Question-pratique ? 17



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