Philosophie pratique n°3 jui/aoû/sep 2010
Philosophie pratique n°3 jui/aoû/sep 2010
  • Prix facial : 4,90 €

  • Parution : n°3 de jui/aoû/sep 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (180 x 250) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 15 Mo

  • Dans ce numéro : le Bonheur est en vous.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Le Bonheur est en vous intérêt exige qu’il aille dans un autre pays où il sera mieux sous tous les rapports. Il ne sera plus auprès de vous momentanément, mais vous serez toujours en correspondance avec lui : la séparation ne sera que matérielle. Serez-vous fâché de son éloignement, puisque c’est pour son bien ? La doctrine spirite, par les preuves patentes qu’elle donne de la vie future, de la présence autour de nous de ceux que nous avons aimés, de la continuité de leur affection et de leur sollicitude, par les relations qu’elle nous met à même d’entretenir avec eux, nous offre une suprême consolation dans une des causes les plus légitimes de douleur. Avec le spiritisme, plus de solitude, plus d’abandon ; l’homme le plus isolé a toujours des amis près de lui, avec lesquels il peut s’entretenir. 70 Philosophie pratique Nous supportons impatiemment les tribulations de la vie ; elles nous paraissent si intolérables que nous ne comprenons pas que nous les puissions endurer ; et pourtant, si nous les avons supportées avec courage, si nous avons su imposer silence à nos murmures, nous nous en féliciterons quand nous serons hors de cette prison terrestre, comme le patient qui souffre se félicite, quand il est guéri, de s’être résigné à un traitement douloureux. Déceptions. Ingratitude. Affections brisées Les déceptions que nous font éprouver l’ingratitude et la fragilité des liens de l’amitié, ne sont-elles pas aussi pour l’homme de cœur une source d’amertume ? « Oui ; mais nous vous apprenons à plaindre
Le Livre des Esprits les ingrats et les amis infidèles : ils seront plus malheureux que vous. L’ingratitude est fille de l’égoïsme, et l’égoïste trouvera plus tard des cœurs insensibles comme il l’a été lui-même. Songez à tous ceux qui ont fait plus de bien que vous, qui valurent mieux que vous, et qui ont été payés par l’ingratitude. Songez que Jésus luimême a été bafoué et méprisé de son vivant, traité de fourbe et d’imposteur, et ne vous étonnez pas qu’il en soit de même à votre égard. Que le bien que vous avez fait soit votre récompense en ce monde, et ne regardez pas ce qu’en disent ceux qui l’ont reçu. L’ingratitude est une épreuve pour votre persistance à faire le bien ; il vous en sera tenu compte, et ceux qui vous ont méconnu en seront punis d’autant plus que leur ingratitude aura été plus grande. » 938. Les déceptions causées par l’ingratitude ne sont-elles pas faites pour endurcir le cœur et le fermer à la sensibilité ? « Ce serait un tort ; car l’homme de cœur, comme tu dis, est toujours heureux du bien qu’il fait. Il sait que si l’on ne s’en souvient pas en cette vie, on s’en souviendra dans une autre, et que l’ingrat en aura de la honte et des remords. » – Cette pensée n’empêche pas son cœur d’être ulcéré ; or, cela ne peut-il faire naître en lui l’idée qu’il serait plus heureux s’il était moins sensible ? « Oui, s’il préfère le bonheur de l’égoïste ; c’est un triste bonheur que celui-là ! Qu’il sache donc que les amis ingrats qui l’abandonnent ne sont pas dignes de son amitié, et qu’il s’est trompé sur leur compte ; dès lors, il ne doit pas les regretter. Plus tard il en trouvera qui sauront mieux le comprendre. Plaignez ceux qui ont pour vous de mauvais procédés que vous n’avez pas mérités, car il y aura pour eux un triste retour ; mais ne vous en affectez pas : c’est le moyen de vous mettre au-dessus d’eux. » La nature a donné à l’homme le besoin d’aimer et d’être aimé. Une des plus grandes jouissances qui lui soit accordée sur la terre, c’est de rencontrer des cœurs qui sympathisent avec le sien ; elle lui donne ainsi les prémices du bonheur qui lui est réservé dans le monde des Esprits parfaits où tout est amour et bienveillance : c’est une jouissance qui est refusée à l’égoïste. Unions antipathiques Puisque les Esprits sympathiques sont portés à s’unir, comment se fait-il que, parmi les Esprits incarnés, l’affection ne soit souvent que d’un côté et que l’amour le plus sincère soit accueilli avec indifférence et même répulsion ? Comment, en outre, l’affection la plus vive de deux êtres peutelle se changer en antipathie et quelquefois en haine ? « Tu ne comprends donc pas que c’est une punition, mais qui n’est que passagère. Puis, combien n’y en a-t-il pas qui croient aimer éperdument, parce qu’ils ne jugent que sur les apparences, et quand ils sont obligés de vivre avec les personnes, ils ne tardent pas à reconnaître que ce n’est qu’un engouement matériel ! Il ne suffit pas d’être épris d’une personne qui vous plaît et Les déceptions causées par l’ingratitude ne sont-elles pas faites pour endurcir le cœur et le fermer à la sensibilité ? à qui vous croyez de belles qualités ; c’est en vivant réellement avec elle que vous pourrez l’apprécier. Combien aussi n’y a-t-il pas de ces unions qui tout d’abord paraissent ne devoir jamais être sympathiques, et quand l’un et l’autre se sont bien connus et bien étudiés finissent par s’aimer d’un amour tendre et durable, parce qu’il repose sur l’estime ! Il ne faut pas oublier que c’est l’Esprit qui aime et non le corps, et quand l’illusion ma- Philosophie pratique 71



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