Editos S La Conférence environnementale et le Conseil National de la Transition Ecologique ont largement conforté la politique de l’eau dans toutes ses dimensions, en particulier, nos objectifs ambitieux en termes de qualité, de quantité et de biodiversité. La loi biodiversité, qui sera prochainement débattue au parlement, a vocation à en renforcer les outils et la gouvernance. La pêche de loisir et ses structures associatives sont, de longue date, des partenaires précieux de la politique de l’eau et de la défense de la biodiversité aquatique. Je serai naturellement attentive à leurs attentes, notamment sur la création de l’Agence française pour la biodiversité. Les résultats de l’étude BIPE sur le poids économique de la pêche de loisir décrits tout au long de cette revue, méritent toute notre attention et celles des collectivités locales. Le développement de la pêche de loisir constitue une véritable opportunité économique, environnementale et sociale pour notre économie et pour celle de nos territoires. 1,3 million de pratiquants, des dizaines de milliers de bénévoles et de salariés œuvrent quotidiennement à la protection et mise en valeur de notre patrimoine commun. Je connais la vision pragmatique du militantisme des pêcheurs. Je sais pouvoir compter sur leur expertise et leur mobilisation pour la reconquête de nos rivières. Ségolène Royal Ministre de l’Ecologie Dans le précédent Pêche Mag, je mettais en perspective les points de la politique de l’eau qui faisaient débat. La conférence environnementale a conforté la politique de l’eau dans son organisation, ses financements, ses objectifs et ses ambitions. L’année 2014 sera consacrée aux grands chantiers, en particulier la création de l’Agence Française pour la biodiversité, la réforme territoriale et les nouvelles compétences de gestion des milieux aquatiques confiées aux communes et leurs regroupements. Naturellement, ils ne seront neutres ni sur notre organisation, ni sur notre périmètre d’actions. A l’occasion de notre rencontre à l’Elysée, le Président de la République convenait que nos structures devaient être écoutées et respectées. Il est vrai que nous regroupons des citoyens de toutes origines, de tous âges, de toutes catégories socioprofessionnelles, des habitants des villes, des campagnes, des montagnes et des plaines. Depuis 2012, nous avons mené une étude sur le poids économique, social et environnemental de notre activité. La pêche de loisir est à l’origine d’une contribution importante estimée à plus de 2 milliards d’euros à notre économie. Elle offre ainsi une véritable opportunité de développement territorial et justifie d’autant notre militantisme pour des écosystèmes sauvegardés. Claude Roustan Président de la Fédération Nationale de la Pêche en France et de la protection des milieux aquatiques |