92 # Virginie Plauchut Depuis plusieurs années, Virginie Plauchut travaille sur les problématiques et tabous liés à l’enfance avec notamment un travail sur l’inceste intitulé « Sans preuve et sans cadavre ». La photographe questionne et documente l’enfance en retournant sur les lieux faits de silence et de douleur avec son travail sur les anciennes institutions du Bon pasteur et les colonies pénitentiaires intitulé « Les Hauts Murs ». Elle interroge les lieux comme pour tenter de trouver un indice, ou pour éviter l’oubli, c’est le cas avec la série « Les disparus » ou la photographe nous parle des 20 cas de disparitions d’enfants pour lesquels il n’existe aucun indice, ni aucune certitude. Son travail a été présenté au festival Circulation(s) à Paris, au festival ManifestO à Toulouse, et dans plusieurs galeries et festivals en France et à l’étranger. En 2014, Virginie Plauchut est finaliste du prix Leica Oscar Barnack. |