MRA n°840 jun/jui 2014
MRA n°840 jun/jui 2014
  • Prix facial : 6,80 €

  • Parution : n°840 de jun/jui 2014

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Rigel Éditions

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 120

  • Taille du fichier PDF : 78,6 Mo

  • Dans ce numéro : Spitfire... un warbird incontournable !

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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ESSAI AVION L’émetteur est original par sa forme. Son ergonomie est excellente pour le pilotage « pouces dessus » coller, patienter une quinzaine de minutes (pas moins), puis les rassembler. Ce n’est qu’après 24 heures de séchage que le collage sera défi nitif et que vous pourrez manipuler votre modèle. Le travail se limite à coller les empennages, à raccorder les tringles de commande arrière et à monter l’hélice. J’ai remarqué que les tringleries de dérive et de profondeur sont un peu souples. Nous verrons durant les vols si cela nuit ou non à la précision des gouvernes. Il reste maintenant à monter l’hélice sur l’arbre du moteur. Il faut l’enfoncer à fond mais sans exagérer afi n qu’elle tourne librement. DECORATION Une planche d’autocollants prédécoupés est fournie. La pose des stickers réclame un grand soin car ils sont fins et se déchirent facilement. J’ai ajouté des bandes rouges sous les ailes afi n d’améliorer la visibilité en vol. CENTRAGE ET REGLAGES Vérifi ez qu’avec la radio allumée, toutes les gouvernes sont bien au neutre. Sinon, faites un réglage mécanique en vissant ou en dévissant la chape correspondante. Ne le faites pas avec les trims de la radio qui ne doivent servir qu’en vol. Le centrage est marqué d’une lettre « G » en relief sous l’aile. Le point n’est pas très précis mais c’est clairement indiqué. Sur le modèle d’essai, il tombe exactement à l’endroit prévu. La notice ne donne aucune valeur de débattement. Je vous indique en annexe les valeurs recommandées. Attention à la profondeur qui doit absolument avoir une valeur très faible car la gou- 94 MRA 840 Le Smart Spy est livré avec un chargeur secteur et l’accu de propulsion LiPo 2S de 450 mAh Le nez du Smart Spy est bien rempli avec l’accu LiPo 2S 450 mA et la caméra La caméra installée d’origine dans le nez, offre un champ de vision idéal, totalement dégagé Les ailes s’emboîtent l’une dans l’autre, dans un renfoncement du fuselage. L’absence de clef permet une éjection naturelle en cas de choc. Les ailerons, qui occupent une faible partie de l’aile vers l’emplanture, n’ont pas une réactivité excessive et déroutante pour le débutant La verrière est perforée afin d’assurer une ventilation optimale de tous les éléments électriques et électroniques La platine électronique regroupant le récepteur 2,4 GHz et le variateur du moteur n’est pas protégée par une gaine thermorétractable. Il faudra donc éloigner tout instrument métallique lorsque le modèle est sous tension Une carte mémoire de type micro SD est livrée dans la boîte. Sa capacité de 4 Go assure environ 3 heures d’enregistrement Le Smart Spy est un petit modèle léger, il ne sera donc agréable à piloter que par vent très faible ou absent
EN VOL Si vous n’avez jamais piloté, faites vous impérativement aider par un modéliste expérimenté avant de mettre en vol votre Smart Spy. Comme celui de tout engin volant, le pilotage d’un modèle réduit demande un apprentissage et ne s’improvise pas. Le meilleur moyen est de vous inscrire dans un club d’aéromodélisme près de chez vous. CONDITIONS MÉTÉO Il faut bien être conscient qu’un modèle de 175 grammes ne vous procurera de l’agrément que si le vent est calme ou faible. Un pilote confirmé pourra le contrôler dans un vent plus soutenu mais le vol restera quand même peu plaisant. DÉPART La prise en main est bonne et il n’y a aucune crainte à avoir par rapport à l’hélice. C’est un très bon point pour la sécurité d’utilisation ! Inutile de courir ! Il suffi t de mettre plein gaz, de lui donner une bonne impulsion vers l’avant (surtout pas vers le haut !) et le Smart Spy s’envole. La puissance du moteur est correcte mais quelques watts supplémentaires seraient les bienvenus pour prendre de l’altitude plus rapidement. Je regrette aussi que cette motorisation soit un peu trop bruyante. Le pilote novice devra prêter attention à doser fi nement les actions sur la profondeur afi n d’avoir une pente de montée faible et régulière et de ne pas faire décrocher le modèle. Pour atterrir, les débutants pourront se contenter de laisser filer le Smart Spy face au vent, sous une très faible pente, il se posera naturellement. PLANÉ Moteur coupé, la vitesse est raisonnable. Avec les débattements de la notice, la direction est agréable, tout comme les ailerons, mais la profondeur est un peu trop sensible par rapport aux deux autres gouvernes. On peut tourner avec la dérive seule car le roulis induit est bien présent. Les ailerons seront ensuite de plus en plus utilisés, afi n de bien comprendre le pilotage des « 3 axes ». Si la profondeur est maintenue cabrée et qu’on laisse la vitesse décroître, le Smart Spy décroche en faisant une abattée douce dans l’axe. Il reprend aussitôt sa ligne de vol dès qu’on relâche la profondeur. Le taux de chute est plutôt faible et sans ascendance, le Smart Spy met environ deux fois plus de temps à descendre qu’à monter au moteur. AU MOTEUR Il est possible de faire voler continuellement le Smart Spy au moteur, comme un avion, même si on s’écarte ici de l’utilisation prévue. Les survitesses et les évolutions heurtées sont absolument à proscrire à cause des ailes qui sont trop fl exibles et qui pourraient bien se déboîter en vol. Pour les besoins du test, j’ai effectué En pleine prise de vue… N’oubliez pas que la loi impose certaines restrictions à ce genre d’activité, notamment pour protéger la vie privée quelques acrobaties avec le Smart Spy mais je vous déconseille d’essayer d’en faire autant pour les raisons évoquées ci-dessus. Il existe d’autres modèles conçus spécialement pour ça ! APPROCHE ET ATTERRISSAGE Le pilote peu accoutumé présente le motoplaneur bien face au vent, au-dessus de l’entrée de piste et à faible hauteur tout en le laissant descendre sous une très faible pente. Sans rien faire, le modèle fi nit sa lancée en descendant doucement et en se posant naturellement dans l’herbe. Le pilote plus expérimenté arrondira pour le poser plus délicatement. Autonomie En alternant montées douces et vols planés, sans ascendance, on peut faire des vols d’environ 15 minutes. Avec la caméra en marche, l’autonomie dépasse à peine les 10 minutes. MRA 840 95



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