MRA n°840 jun/jui 2014
MRA n°840 jun/jui 2014
  • Prix facial : 6,80 €

  • Parution : n°840 de jun/jui 2014

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Rigel Éditions

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 120

  • Taille du fichier PDF : 78,6 Mo

  • Dans ce numéro : Spitfire... un warbird incontournable !

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 72 - 73  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
72 73
ESSAI HÉLICO Le G400 est livré 100% fini, prêt à voler et préréglé en usine. Il peut être vendu avec ou sans émetteur Sur le tube de queue en aluminium anodisé noir sont fi xés le stabilisateur et la dérive avec des cavaliers en plastique. A l’intérieur, passent les fils d’alimentation du moteur anticouple (à charbons) qui entraîne une hélice en plastique à pas fi xe. Je note que la garde au sol de cette dernière est faible ; il faudra faire attention que des cailloux ne viennent pas endommager l’extrémité des pales. Le rotor principal, comme le plateau cyclique, est en aluminium. Les pieds de pales sont en plastique armé de fi bre. Les pales principales sont en matériau composite et ont un profi l symétrique. La tête de rotor étant de type « fl ybarless », le nombre de pièces mécaniques est réduit. Je ne note aucun jeu particulier et le fonctionnement de l’ensemble est d’une grande douceur. La bulle en plastique thermoformé est peinte d’origine avec des couleurs et une décoration qui mériteraient d’être plus voyantes… n’oublions pas que cet hélicoptère est acrobatique. C’est important lorsqu’on commence ses premières translations à hauteur élevée. Sa fi xation se fait, comme beaucoup de machines, avec des petits passe-fils en caoutchouc. Il y en a quatre sur le G400. Malheureusement, ils ont tendance à sortir de leur logement lorsqu’on met la bulle en place. Le remède est simple : un peu de colle Resistatout appliquée à l’intérieur, sur le pourtour du silentbloc, et le problème est réglé. 84 MRA 840 Le moteur principal est un classique moteur ferrite au format 400 qui propulse vaillamment le G400 et lui permet de voltiger avec aisance UNE ÉLECTRONIQUE HI-TECH Les servos de cyclique de type « 9 grammes » ont un fonctionnement doux et un jeu quasi-nul, même après les vols d’essai. Le module récepteur/gyro combine ces deux fonctions et remplace effi cacement la barre de Bell. Il assure une stabilisation remarquable. C’est aussi lui qui permet la gestion des deux fonctions GPS (maintien de position et retour au point de départ). Sur le dessus, il y a deux potentiomètres permettant de changer les réglages de sensibilité gyroscopique en lacet et sur les trois axes. Ils ont été réglés en usine et ils conviennent pour tous les types de vols, normaux ou acrobatiques. Je vous déconseille de les retoucher car l’hélicoptère pourrait avoir un comportement désagréable, voire inattendu. Il y a aussi une touche « fonction » notée « FN » qui sert à sélectionner et à modifi er les différentes fonctions du module électronique. La notice est muette sur son utilisation, j’en déduis donc qu’il est L’anticouple est une hélice à pas fixe entrainée par un petit moteur ferrite. Il est d’une efficacité redoutable quelle que soit l’attitude ou les conditions de vol La tête de rotor de type « flybarless » a une apparence simple, du fait du faible nombre de pièces utilisées. Elle combine des pièces en métal et des pièces en plastique armé de fibre Le variateur est de type « 2 en 1 ». Il gère la vitesse du moteur principal et celle du moteur d’anticouple fortement déconseillé d’y toucher ! Le variateur est double puisqu’il contrôle la vitesse du moteur principal et celui d’anticouple. Aucune valeur d’ampérage n’est donnée par le fabricant. L’accu livré est un pack LiPo 11,1 V de 1600 mA. Sa capacité de décharge est de 25C. Le chargeur, normalement fourni dans la boîte, charge par la prise d’équilibrage avec un courant de 0.8 ampères. Il fau- La grande stabilité sur tous les axes permet de piloter le G400 sans appréhension et de progresser rapidement. Maintien de position et retour automatiques permettront en outre de sauver l’hélico dans certains cas
EN VOL PRÉAMBULE Les essais en vol ont été faits en ce début de printemps avec des conditions venteuses souvent diffi ciles, atteignant parfois 35 km/h. Le G400 a toujours montré une étonnante stabilité et surtout un maintien parfait de l’anticouple. Tous les réglages d’usine ont été conservés sans rien retoucher. Les trims sont tous restés au neutre, ce qui prouve que les préréglages d’usine sont soigneusement faits. STATIONNAIRE En mode « normal », le stationnaire est très stable, même si le vent souffle. Le silence de fonctionnement est aussi très agréable. Avec du vent latéral, l’hélicoptère penche mais la queue est « verrouillée » sur son cap de façon précise. Cette grande stabilité sur tous les axes permettra à un pilote dégrossi de piloter le G400 sans appréhension et de progresser rapidement. Si on pousse le manche des gaz, l’hélicoptère prend franchement de l’altitude sans mollir. Le moteur ferrite offre une puissance très intéressante à cette machine « poids plume ». TRANSLATION En translation lente, le G400 se comporte de façon très agréable, sans effet parasite gênant. J’ai juste noté une légère oscillation en tangage lorsqu’il y a du vent, mais elle disparaît en mode de vol « ST1 ou ST2 », lorsque le régime rotor est un peu plus élevé. Les pilotes commençant à translater auront moins à craindre un départ en translation rapide involontaire qu’avec un hélicoptère plus gros et plus puissant. Je note que l’anticouple est bien verrouillé, que ce soit en marche avant ou arrière. Le réglage du gain fait en usine est bon. Dans les deux modes de vol (normal et acrobatique) on a un bon compromis entre réactivité des commandes et stabilité. VOL ACROBATIQUE Peut-être avez-vous eu quelques doutes sur le potentiel acrobatique du G400 lorsque vous avez vu qu’il est propulsé par un moteur à charbons. Eh bien, vous serez surpris, car sans être un hélico 3D pur et dur, le G400 peut réaliser sans aucun problème des loopings, tonneaux et vols dos. Il n’a pas à rougir par rapport à des machines parfois plus prestigieuses. Son faible poids est un bel atout et montre encore une fois qu’une machine légère dispose toujours d’un sérieux avantage. Je commute l’interrupteur sur le mode de vol acrobatique et le régime moteur augmente immédiatement. Les loopings demandent de la douceur sur le manche de pas/gaz, sinon, la fi gure ressemble à une virgule. Le tonneau demande un peu plus d’adresse car il faut à la fois bien gérer la puissance et le manche de profondeur, sinon, on se retrouve « nez haut » à la fi n de la fi gure. Le renversement n’est pas sa fi gure favorite car le basculement en lacet est accompagné d’un effet parasite en tangage et le G400 n’exécute pas nettement cette manœuvre. Les fl ips longitudinaux et latéraux passent avec aisance mais la fi gure doit rester souple pour ne pas demander plus de puissance que le moteur ne peut en fournir. Le vol dos a la même stabilité que le vol à plat, c’est-à-dire excellente. C’est vraiment l’hélicoptère idéal pour faire ses premières armes en voltige. J’ai noté une autonomie d’environ 8 minutes. Le moteur n’est pas trop chaud, et l’accu est resté quasiment à la même température. MAINTIEN DE POSITION EN VOL Je rappelle que cette fonction, ainsi que la suivante, ne seront opérationnelles que si vous calibrez correctement votre hélicoptère (voir encadré). Si, en vol à plat, vous manœuvrez l’interrupteur de mixage droit sur la position 1, le G400 va maintenir sa position actuelle de façon autonome jusqu’à ce que vous repassiez en vol normal. J’ai mené des tests avec ou sans vent et à chaque fois, l’essai a été concluant. Attention : n’essayez surtout pas cette fonction dans une position acrobatique ! Cela conduirait immanquablement au crash ! Ce n’est pas un bouton « sauvequi-peut » ! Les aptitudes du G400 sont étendues. Le vol acrobatique est donc au programme avec loopings, flips longitudinaux et latéraux, renversements RETOUR AU POINT DE DÉCOLLAgE C’est la fonction qui m’a le plus étonné (et je ne suis pas le seul !). En manœuvrant l’interrupteur de mixage sur la position 2, le G400 effectue aussitôt un demi-tour, entame une translation lente jusqu’au-delà de la verticale de son point de départ, puis fait une descente lente et atterrit tout seul à l’endroit où vous aviez connecté l’accu (en réalité, là où le GPS s’était initialisé). Il se permet même de couper le moteur une fois au sol ! Cette manœuvre est effectuée 100% automatiquement, sans qu’on ait à toucher les manches. J’avoue que durant les premiers essais, j’étais peu rassuré et prêt à reprendre le contrôle à tout moment, mais je dois admettre que Walkera a conçu une machine d’une incroyable précision de pilotage autonome. Il faut le voir pour le croire ! Une autre fonction annexe permet au G400 de se poser automatiquement si la tension de l’accu est trop basse. C’est aussi très rassurant ! QUEL EST L’INTÉRÊT DE CES DEUX DERNIÈRES fONCTIONS ? Peut-être vous demanderez-vous quel est l’intérêt de ces deux dernières fonctions ? Par exemple si vous perdez de vue votre hélico, si vous êtes ébloui, que vous ne savez plus s’il s’en va ou s’il revient, etc. … ces fonctions peuvent le sauver et vous faire économiser beaucoup de temps de réparation et d’argent ! MRA 840 85



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :


MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 1MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 2-3MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 4-5MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 6-7MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 8-9MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 10-11MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 12-13MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 14-15MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 16-17MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 18-19MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 20-21MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 22-23MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 24-25MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 26-27MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 28-29MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 30-31MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 32-33MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 34-35MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 36-37MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 38-39MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 40-41MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 42-43MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 44-45MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 46-47MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 48-49MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 50-51MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 52-53MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 54-55MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 56-57MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 58-59MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 60-61MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 62-63MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 64-65MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 66-67MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 68-69MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 70-71MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 72-73MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 74-75MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 76-77MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 78-79MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 80-81MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 82-83MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 84-85MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 86-87MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 88-89MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 90-91MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 92-93MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 94-95MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 96-97MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 98-99MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 100-101MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 102-103MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 104-105MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 106-107MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 108-109MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 110-111MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 112-113MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 114-115MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 116-117MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 118-119MRA numéro 840 jun/jui 2014 Page 120