MRA n°840 jun/jui 2014
MRA n°840 jun/jui 2014
  • Prix facial : 6,80 €

  • Parution : n°840 de jun/jui 2014

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Rigel Éditions

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 120

  • Taille du fichier PDF : 78,6 Mo

  • Dans ce numéro : Spitfire... un warbird incontournable !

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

Dans ce numéro...
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ESSAI AVION Le kit du Shark est complet et très bien étudié. On comprend immédiatement que le travail d’assemblage sera très limité lisée et les stickers sont déjà en place. Le stabilisateur (21g) de type monobloc pendulaire reprend l’astucieux verrouillage tant apprécié sur le Merlin et le Panda Sport de la marque. Les ailes (55g et 74g) sont également livrées terminées, décorées et équipées de la clé étudiée pour le Panda Sport mais sans le système de verrouillage, un bossage remplissant la fonction de maintien, par simple montage de l’aile sur le fuselage. Des longerons en tube aluminium donnent une rigidité suffi sante à l’aile. L’aile est fi xée sur le fuselage avec une seule vis. Les ailerons sont moulés avec leur articulation, il suffi ra de couper les extrémités pour les rendre actifs (il faudra commander le set ailerons). Le moteur Permax 2816 1450 Kv avec hélice rigide de 5,5x4,5 et le contrôleur MULTIcont BL12 sont montés en usine. Un sachet contenant velcro adhésif, tournevis, clé Allen et notice (fort bien faite) complètent la livraison. Le Shark bénéfi cie d’une qualité de fabrication exemplaire ; tout s’ajuste parfaitement. La déco à base de peinture et de stickers est sans défauts. Multiplex élève sans cesse son standard de qualité. Le Skark bénéfi cie à la fois de tout le sérieux du bureau d’étude de la marque et d’un design très fun, fort agréable. LE SHARk ESt PRoPoSÉ SoUS PLU- SIEURS RÉfÉREnCES -RR, modèle de cet essai, avec servos, moteur Permax 2816-1450, hélice et contrôleur MULTIcont BL12 -RR+ monté à 100% avec servos, moteur Permax 2816-1450, hélice, contrôleur MULTIcont BL12, récepteur RX5 M-Link ID9, accu LiPo 3S 950 mAh -RTF monté à 100% avec servos, moteur Permax 2816-1450, hélice, contrôleur MULTIcont BL12, récepteur RX5 M-Link ID9, accu LiPo 3S 950 mAh, chargeur, émetteur Smart SX avec 3 piles d’alimentation 42 MRA 840 Une aile prête à recevoir le set ailerons Il faut découper l’autocollant qui masque le logement du servo et immobiliser ce dernier avec quelques points de cyano LES oPtIonS Le Shark est un avion modulaire transformable en fonction de l’humeur du pilote, en hydravion ou en avion pou- L’autocollant est rabattu pour cacher le servo, le guignol est collé et la commande installée. Le résultat est discret ! vant décoller d’une piste. Et si un pré est votre seul terrain de jeu, un patin protègera effi cacement le dessous du fuselage. En hiver, sur la neige, vous pourrez même le faire atterrir ou décoller grâce à cette option fort judicieuse. -Set patin d’atterrissage (30g) référence 224329 -Set fl otteur (91g) référence 224328 Le lancer, qui n’a rien de difficile ni de dangereux, doit être effectué en affichant mi-gaz pour réduire l’effet piqueur induit par le moteur en pylône Le système de clé à emboîtement, identique à celui du Panda Sport, ne comporte pas le système de verrouillage -Set train d’atterrissage (30g) référence 224327 -Set servos ailerons (30g) référence 65165 avec 2 Nano S, 2 rallonges 15cm, commandes, guignols -Radio Smart SX référence 15300 (mode 1 et 3) ou référence 15301 (mode 2 et 4) Chacun pourra donc choisir le kit le mieux adapté à ses besoins et son budget. Le SAV n’est pas oublié puisqu’il est possible de commander séparément l’ensemble des pièces composant le kit. LA ConCEPtIon La mousse ELAPOR est utilisée pour réaliser l’intégralité de la cellule, un tube aluminium de section carrée renforce chaque demi aile, des joncs carbone quant à eux donnent de la rigidité à l’avant du fuselage. La technologie M-Space, qui emploie un tube alu, rigidifi e l’arrière du fuselage. La mousse ELAPOR peut reprendre tout ou partie de sa forme d’origine après un choc,
EN VOL PRoGRAMME A LA CARtE ! Le Shark est méthodiquement vérifi é avant son premier vol. Si tout est parfait, on peut rejoindre l’espace de vol l’esprit tranquille…Une vidéo du vol http://www.youtube.com/watch ? v=18XJYCkvSU4 LE LAnCÉ La prise en main sous l’aile est confortable, l’hélice en position arrière est sécurisante, les gouvernes soufflées sont immédiatement effi caces, c’est vraiment idéal en air turbulent. Le Shark peut donc être lancé aussi bien par un aide que par le pilote en parfaite autonomie, les quelques 500g ne demandent pas de gros efforts. Au premier lancé, j’étais en petits débattements, mais il est nécessaire de rester en grands débattements pour bénéfi cier de gouvernes suffi samment réactives. Je préfère lancer le Shark moteur mi-gaz, pour réduire l’effet piqueur, classique avec les moteurs en pylône. Une fois en l’air, on peut mettre plein gaz et gagner rapidement de l’altitude, la motorisation est puissante et l’hélice moins bruyante que la moyenne. On règle ensuite les trims, un peu de cabreur (centrage notice un peu avant) et d’ailerons à gauche dans le cas présent. Les gouvernes répondent bien, la dérive est puissante, mais les ailerons font apparaître un lacet inverse sensible (j’ai dû passer sur une radio programmable pour y remédier), la profondeur est assez vive pour passer la voltige mais néanmoins précise. LE DÉCoLLAGE DU SoL D’un simple clic, on monte le train sous le fuselage. La mise des gaz est rapide, mais sans brutalité. Le contrôle en lacet est bon, on décolle vite en parfaite sécurité, on perçoit à peine le surcroît de trainée par rapport à la version lisse. LE DÉCoLLAGE D’Un PLAn D’EAU Comme le train équipé de roues, le fl otteur se monte d’un simple clic sous le fuselage. Sur l’eau, il faut prêter une attention particulière aux conditions météo. Un petit clapot est assez bien toléré mais, le Shark étant de petite taille, il vaudra mieux attendre une météo adaptée si la brise se lève. La mise des gaz permet de rapidement mettre le Shark en équilibre sur le redan, signe qu’il est prêt à décoller. On tire alors légèrement sur la profondeur pour prendre une pente de montée confortable mais inférieure tout de même à celle obtenue avec le train ou le patin. La traînée est augmentée et la vitesse de vol un peu inférieure, mais ce n’est pas gênant. L’agrément apporté par l’hydravion ; site de vol, allure avec le fl otteur, plaisir de voler au bord de l’eau font vite oublier le léger recul des performances. En revanche, je trouve le Shark moins agréable à piloter ; la petite aile constituée par le fl otteur le rend nerveux à la dérive mais diminue le taux de roulis. LA PRISE D’ALtItUDE Le moteur est effi cace ; on monte rapidement avec une réserve de puissance en palier qui permet d’effectuer des vols tendus en toute sécurité. J’ai relevé, plein badin après un piqué prononcé, une vitesse maximale de 100 km/h, ce qui est bien suffi sant pour se faire plaisir, d’autre part l’aile en fl èche donne un petit air de jet bien sympa qui amplifi e la vitesse perçue. A BASSE VItESSE Arrivé à bonne altitude, manche de profondeur à plein cabré, le Shark ralentit beaucoup avant de partir sans violence sur une aile. Avec des demi-débattements, le décrochage se manifeste par une simple abattée. La mise en vrille n’est pas possible avec les réglages préconisés. Le Shark est donc très sain mais démonstratif. C’est parfait pour l’écolage. LA VoLtIGE La voltige de base passe bien, le Shark, Dépourvu de vice, le Shark qui affiche une autonomie de 10 à 15 minutes est parfait pour l’écolage avec sa motorisation puissante, a le vol tendu d’un petit jet. La boucle positive, simple ou carrée et la boucle inverse sont faciles à passer. Le tonneau, une fois le différentiel optimisé, passe sans corrections trop importantes, juste ce qu’il faut pour apprendre à bien piloter. Le tonneau lent demande des corrections à la profondeur et à la direction. La dérive génère un roulis induit nécessaire à la version 2 axes, il faut donc l’utiliser avec parcimonie en voltige. Le renversement passe facilement, sortie ventre ou dos au choix. Les fi gures enchainées, huit cubain, retournement, Immelmannpassent correctement avec petites corrections. La vrille ne passe pas, c’est une simple spirale engagée, c’est parfait pour un modèle destiné aux pilotes novices. L’AttERRISSAGE Le vol se termine au bout de 10 à 15 minutes suivant la gestion des gaz et l’aérologie. Le taux de chute, faible pour un avion, pourrait être encore diminué si l’hélice en rotation ne jouait pas le rôle de frein. Les gouvernes sont assez effi - caces à basse vitesse, on peut ralentir le Shark jusqu’au contact avec le sol sans risque notable. La stabilité de cap est bonne, même avec un vent un peu turbulent. Enfin, l’hélice en position arrière ne sera pas endommagée en cas d’atterrissage un peu brusque… L’AMERRISSAGE Equipé de son fl otteur, le Shark se pose classiquement mais en ne réduisant pas trop les gaz pour pouvoir le tenir légèrement cabré avant de toucher l’eau. Un vent latéral pourra le gêner sensiblement pour manœuvrer, il vaudra donc mieux privilégier les journées calmes. Le large fl otteur se montrera alors parfait pour les évolutions aquatiques ! MRA 840 43



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