EN VOL trANSpOrt Le Viper Jet 720 ne se démonte pas mais sa taille compacte ne pose pas de problème de transport, même dans une petite voiture. LANCer Même s’il n’est pas possible de prendre le modèle au niveau de son centre de gravité, le lancer se fait très aisément en le saisissant derrière le bord de fuite de l’aile. On affi che plein gaz et une légère impulsion bien à plat permet au Viper Jet de partir franchement. Ne le lancez surtout pas nez en l’air car au départ les gouvernes ne sont pas soufflées comme c’est le cas avec un modèle à hélice, et vous risquez de le voir décrocher sans pouvoir le ramener à plat. Il est très facile de le lancer seul mais pour le premier vol, je vous recommande de vous faire aider par un ami, le temps de régler les trims. VOL rApiDe et VOLtiGe Plein gaz, la vitesse de vol est très convaincante et le Viper Jet vole vraiment « comme un jet ». Seul regret : le son de la turbine est un peu « criant » et j’aurais aimé qu’elle soit plus silencieuse. Les commandes ont du répondant et l’exponentiel est bien utile pour avoir des trajectoires lisses. Le vol dos peut être prolongé à volonté avec une légère action sur le manche de profondeur. Comme il n’y a pas de dérive, les fi gures sont axées exclusivement autour de l’axe de roulis et de tangage. Le looping peut être bien agrandi grâce à la turbine qui souffl e fort. Quand aux tonneaux, les débattements préconisés permettent d’en enchaîner deux à la seconde... Avec une application de mon smartphone, j’ai chronométré la vitesse maximale à 101 km/h. C’est très bon pour cette catégorie de modèle « tous publics ». Comme le Bae Hawk auquel il ressemble beaucoup, le Viper Jet est très en vogue chez les modélistes et fabricants. normal, c’est une jolie machine pleine de qualités ! VOL LeNt On peut ralentir le Viper Jet jusqu’à atteindre une vitesse assez lente mais il faut rester vigilant et ne pas exagérer car le décrochage arrive sans prévenir et le départ sur une aile est franc. Heureusement, le rattrapage est facile et rapide en rendant la main et en remettant la puissance. ApprOCHe et AtterriSSAGe L’approche se fait de façon très conventionnelle : on garde mi-gaz en vent arrière et on réduit au tiers à partir du dernier virage pour prendre une pente de descente douce. Il faut laisser le Viper Jet descendre doucement jusqu’au poser et faire une approche plate sans chercher à lui relever le nez au dernier moment. N’oubliez surtout pas de couper le moteur juste avant de toucher le sol pour éviter que la turbine aspire un élément étranger qui pourrait gravement l’endommager. Les quilles ventrales sont un peu râpées après quelques atterrissages mais le Solidpor est… solide (comme son nom l’indique) et elles résistent bien. MRA 840 37