ESSAI AVION TEXTE : PHILIPPE JAMET PHOTOS : THIERRY LE RALLE ET AUTEUR LE P51 D DE FMS ETERNEL MUSTANG ! Il était une fois un chasseur américain développé pour les Anglais, bien mal parti parce que son moteur n’était pas un foudre de guerre et qu’on ne voulait pas de lui dans son pays d’origine. Il était une fois un motoriste anglais qui donna le sang chaud qui lui manquait à cet avion bien né au nom de cheval sauvage… C’est ainsi que s’écrivent les légendes. 70 ans plus tard, le Mustang passionne toujours les modélistes qui, grâce à FMS, peuvent vivre leur part de rêve… LE KIT Le contenu de la boîte en polystyrène fermée par un couvercle en carton décoré, très complet, est conforme aux standards de la marque et assez succinct, le travail étant déjà très avancé. Le P51, déjà quasiment terminé, ne demandera donc pas beaucoup de temps pour son assemblage fi nal. FMS propose ce kit sous 7 livrées différentes ; on pourra ainsi tourner quelques pages d’histoire, ou plus simplement choisir une machine à son goût. L’avion de l’essai reproduit la décoration du P51 BuAer 44-73264, un Mustang restauré aux couleurs du 55th Fighter Group, 343th Fighter Squadron, de la 8th Air Force, USAAF en 1944, portant le noseart « Gunfi ghter » et qui vole au sein de la Commemorative Air Force. Le fuselage moulé en EPO peint et décoré est déjà équipé de tous ses accessoires. Le moteur brushless 4250 580kv est en place sous le capot en plastique thermoformé et les servos sont connectés aux commandes. Le compartiment radio et le tunnel de l’accu de propulsion sont accessibles par l’ouverture de la verrière qui est maintenue par un crochet en 44 MRA 837 mousse à l’avant, et un puissant aimant à l’arrière. Le logement de la roulette de queue escamotable électriquement est obturé par des trappes en plastique fin. Dérive et stabilisateur sont terminés, leurs gouvernes sont articulées par pincement de la mousse. Il qu’à reste à les visser à l’arrière du fuselage et à monter les guignols. Les ailes moulées en EPO sont accompagnées de deux clés, l’une en dural pliée pour donner le dièdre, et l’autre en carbone. Les servos d’ailerons et de volets sont en place dans leurs logements et le train escamotable électrique est prêt à fonctionner. Il est équipé de jambes amorties et de roues légères en mousse reproduisant joliment celles du P51 grandeur (sculptures des pneus comprises). Ses trappes internes en plastique actionnées par des servos et un séquenceur. Les ailerons sont articulés de la même manière que les gouvernes d’empennage. Les volets sont simplement séparés de l’aile par une découpe verticale partielle, leurs charnières étant constituée d’une faible épaisseur de mousse. La voilure est munie de feux de position ; deux diodes (une rouge et une verte) équipent les saumons. L’hélice quadripale, assez fi dèle à celle de l’avion grandeur, est livrée en pièces détachées. Le look de la maquette lui doit beaucoup, même si son diamètre n’est pas tout à fait à l’échelle. Quelques accessoires emballés dans des sachets permettent d’assembler et de fi nir le modèle. Quelques vis surnuméraires et une pale d’hélice supplémentaire sont fournies pour pallier aux pertes et bris éventuels. La notice en anglais, illustrée de photos en noir et blanc, est parfaitement compréhensible. Le peu de travail restant à faire est de toute façon parfaitement à la portée du modéliste moyen. Une planche de stickers autocollants prédécoupés est également fournie. Il ne manque que la radio et l’accu de propulsion LiPo 4s 3300 mAh (et non 4S 2600 mAh comme énoncé dans la notice) et quelques outils pour se mettre au travail. MONTAGE Conformément à mes habitudes, j’ai procédé à un contrôle général de la |