IIAMMERFALL Cela faisait 8 ans que les Suédois n’avaient pas sorti d’album live. Il a fallu attendre les 20 ans de son cultissime Renegade pour les voir nous proposer un nouveau disque en public, enregistré à la MHP Arena de Ludwigsbourg, en Allemagne. Un chouette cadeau pour les fans, car, si Hammerfall connait nos pays voisins comme sa poche, c’est loin d’être le cas de notre belle contrée. L’occasion, donc, de le (re)voir sur scène, dans notre salon… Une constante en cette année 2020 me direz-vous. [Entretien avec Joacim Cans (Chant) par Julien Meurot, julien@metalobs.com] Comment vas-tu depuis l’arrêt des concerts ? Même si le monde s’est quelque peu arrêté tout va bien. Tous mes proches sont en bonne santé. Après, j’avoue que je m’ennuie un peu, car j’adore être sur scène et tourner. Cela t’a-t-il donné l’occasion de faire des choses différentes ? En réalité, la réalisation du live nous a pas mal occupés. À chaque nouvelle version, il fallait le regarder en entier. Il y a eu un gros travail de montage et, à la fin, je n’en pouvais plus de le visionner encore et encore (rire). Pendant les temps morts, j’ai pu lire énormément de livres. J’ai lu ou relu la plupart des classiques de la littérature suédoise. J’ai aussi regardé pas mal de films coréens super violents (rire). Qu’entends-tu par « un gros travail de montage » ? Avec Oscar (Dronjak, guitare), nous avions une certaine idée des standards que nous voulions atteindre. Nous recherchions quelque chose d’assez « old school ». Sur place, nous avions une très grosse équipe de production qui nous a quasiment fait le montage en direct. Quand nous sommes sortis de scène, « HECTOR LE GRAND » nous avions donc déjà une première version du live. MAIS ils avaient réalisé lune première version à la manière d’un clip, avec beaucoup de cuts etc. Sur un titre, c’est très cool, mais sur deux heures de show, ce n’est pas envisageable. Quand il y a le solo, il faut laisser la caméra sur la guitare, ou sur moi, quand je chante certains passages clés. Cela a bien pris deux mois pour tout reprendre, mais, au final, je trouve que ce live colle parfaitement à l’idée que nous nous en étions faite. Avec ce montage plus cool, cela donne plus l’impression d’être dans la salle. Y a-t-il eu beaucoup de stress ce soir-là ? Ce live est un « one shot » et la production engagée est assez impressionnante… Tu essaies de le traiter comme un concert « normal », mais, quand tu vois toutes ses caméras pointées sur toi, le stress monte. Surtout entre les titres, quand je présente les chansons, c’est à ce moment-là que je ne dois pas dire de conneries, parce que cela sera sur le live et que cela me poursuivra jusqu’à la fin de ma vie (rire). Pourquoi avoir choisi cette salle en particulier ? Nous avions plusieurs options, mais c’était important pour nous de le faire en Allemagne, qui est l’un de nos plus gros marchés. Nous y avons une fanbase très solide. La forme de la salle est très cool, le concert était sold out, notre équipe de production est basée non loin |