S’informer » Les tests 32 ▶ affectée à ce dépôt de 1959 à 1969 (après un séjour à Lyon-Mouche, puis Marseille), pour service vers Rennes et Brest ou Rennes et Quimper, ou vers Nantes. C’est cette machine qui détient le record de kilomètres parcourus en cours de carrière. Elle est aujourd’hui préservée par l’association Les Chemins de Fer du Creusot. Les trois premières machines produites par Jouef sont toutes dotées d’un tender de type 34 P.D’autres versions sont prévues (de l’Est, en particulier), certaines accouplées à un tender 36 P, d’autres présentant une physionomie plus proche de la fin de carrière, avec le mécanisme de changement de marche de 141 R, disposé contre le foyer côté gauche, ou la typique petite passerelle montée sur le tablier incliné, sous la porte de boîte à fumée. Bonne surprise : un prix contenu Première surprise, plutôt bonne : le prix de vente est relativement contenu. C’est le même que celui de la 141 R, sortie il y a quelques années, et plus de 100 euros inférieurs à une autre machine à vapeur sortie récemment, la Pacific REE. La machine est livrée dans une classique boîte bleue garnie de mousse, et maintenue dans un berceau en plastique thermoformé. Un petit sachet contient quelques pièces de détails à monter, aucune notice n’indique leur emplacement (portillons et tampons du tender, échelles à l’arrière du tender), pas plus que la marche à suivre pour installer un décodeur DCC. La machine et LOCO-REVUE - MAI 16 - N°826 son tender forment un ensemble de très fière allure. Les détails ne sont pas fragiles. Les équipements de commande sous abri sont évoqués. Les portillons du tender sont ici installés mais empêchent une inscription en courbe de moins de 800 mm environ. Une face avant décevante On prend souvent plaisir admirer une machine à vapeur par l’avant, et ce n’est hélas pas le meilleur angle pour découvrir la « 2 P » Jouef. La taille des feux saute aux yeux, c’est peut-être le prix à payer pour qu’ils soient fonctionnels. Interrogé sur ce point, le fabricant répond : « Les contraintes techniques induites par l’éclairage à deux écartements différents n’ont pas permis un strict respect de l’échelle pour les phares. Nous avons dû placer sous la traverse un circuit imprimé dans lequel les LED qui portent les feux viennent se ficher. Nous ne pouvions pas utiliser de plus petits composants ». Malheureusement, ce n’est pas là le seul défaut : les fûts des tampons sont trop fins, et il manque deux conduites d’air, très visibles en réalité, au départ du compresseur, contre le pare-fumée Le fabricant nous promet des fils moins longs, donc plus discrets sur de prochaines séries. Le côté droit est plus dépouillé. |