25 - Sur tous les modèles en métal, un désoxydage est le préalable à l’application de la couche d’apprêt de fond. Ici, le produit utilisé est le désoxydant P505 de Railcolor (AMF 87). Il s’utilise pur et à froid. Ce travail doit se faire, mains gantées, en utilisant un récipient en matière plastique ou en verre. (Photo Guillaume Bellengé) 26 - Après un désoxydage (et éventuellement un sablage), un modèle en métal doit impérativement recevoir une fine couche d’apprêt de fond. Ici, de l’apprêt phosphatant Railcolor est appliqué sur la 230 G LSL en HO. La construction de cette locomotive a été décrite dans le numéro 17 de Modèles Ferroviaires. (Photo Jean-Louis Audigué) 27 - Le sablage permet d’obtenir une surface micro-granuleuse au fini irréprochable et très accrocheuse pour l’apprêt de fond qui y sera appliqué ensuite. Une sableuse comme celle-ci coûte moins de 60 euros et se branche sur le compresseur de votre aérographe. (Photo YannBaude) 26 32 [HORS SÉRIE LOCO-REVUE 20] 25 plastiques, il convient, en plus du dégraissage proprement dit, de procéder à un fin dépolissage (papier abrasif, stylo à fibres de verre, ou laisse d’acier fine) qui permet une meilleure accroche de la peinture (ou de l’apprêt de finition). Sur les surfaces métalliques, il y a lieu de faire précéder le lessivage d’un bain de trichloréthylène (ou d’essence F) suivi d’un brossage vigoureux. Néanmoins, cette méthode n’est pas toujours suffisante et il faut alors recourir à un procédé plus énergique : le désoxydage, comme nous allons le voir plus loin. Une fois dégraissée, la surface doit être abondamment rincée, puis mise à sécher à l’air. Ensuite, il faut l’apprêter ou la peindre rapidement et surtout ne plus la manipuler à mains nues. Le mieux est alors d’utiliser des gants de coton, tels ceux dont se servent les photographes. Ils sont lavables et bon marché ; on les trouve dans les magasins spécialisés en produits photographiques. Le désoxydage Les métaux sont plus vulnérables aux manipulations que les matières plastiques, car le film gras déposé à cette occasion tend à les oxyder. Autre source d’oxydation des métaux : l’air ambiant bien sûr, mais aussi le flux appliqué à leur surface lors des travaux de soudage. Mal neutralisé, ce dernier a des effets pernicieux et risque, à terme, de provoquer des cloques sous la peinture. Le désoxydage peut s’opérer selon deux méthodes:• La première consiste à tremper la surface durant dix minutes dans une solution de cristaux de soude portée à ébullition. Cela fait, rincer à l’eau claire, puis dépassiver durant dix minutes dans de l’eau tiède contenant 10% d’acide chlorhydrique, ce qui permet au métal de retrouver ses propriétés naturelles, notamment d’accrochage. Ensuite, rincer à l’eau très chaude, puis sécher au four (50/70° C). Attention, les métaux présentant des assemblages collés ne peuvent être traités selon cette méthode en raison de la température du bain de cristaux de soude employé.• La deuxième méthode consiste à brosser la surface avec du désoxydant P505 AMF 87 (disponible aussi chez Gérard Huet) utilisé pur et à froid. Ce produit est très efficace et, en plus, donne une surface non passivée redevenue rocheuse, donc prête à peindre. Après brossage, il convient toutefois de neutraliser soigneusement ce désoxydant par un bain d’eau chaude savonneuse, puis de rincer abondamment avant séchage au four. Naturellement, une fois traitées, les surfaces ne doivent plus, là encore, être manipulées à mains nues. En outre, elles doivent recevoir leur film d’apprêt de fond le plus rapidement possible, avant qu’une nouvelle oxydation ne se produise. Le sablage Il s’agit d’une technique particulièrement intéressante pour la préparation d’un support métallique avant peinture. Elle permet d’obtenir une surface microgranuleuse au fini irréprochable, sur laquelle l’apprêt de fond montrera une incroyable résis- 27 |