Le Sport Hebdo n°4 16 avr 2010
Le Sport Hebdo n°4 16 avr 2010
  • Prix facial : 2,50 €

  • Parution : n°4 de 16 avr 2010

  • Périodicité : irrégulier

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 12 Mo

  • Dans ce numéro : dossier... qui va décrocher le titre de champion NBA ?

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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RANDY DE PUNIET Comment s’est passée la préparation de cette nouvelle saison ? Elle s’est plutôt bien passée. On n’a pas eu trop d’essais cette année, à cause des restrictions de budget. On a fait six journées d’essais, les tests au Qatar se sont bien passés, bien déroulés. Etes-vous satisfait de votre machine ? Oui. Les premiers tests ont été MOTO « Valentino Rossi, c’est le meilleur » L’unique pilote français en MotoGP repart pour une cinquième saison dans la catégorie reine de la moto de vitesse. Sa Honda étant prometteuse (6ème du premier Grand Prix de la saison au Qatar), il espère bien figurer en 2010, et peut-être même inscrire son nom au palmarès d’un Grand Prix. Propos recueillis par Vincent Géhin Des débuts sur les chapeaux de roues ! De Puniet avait raison d’être cette deuxième place, car il confiant avant le premier obtient ainsi au Qatar le meilleur résultat, toutes catégories Grand Prix de la saison, à Doha. Il s’est en effet classé confondues, de son histoire en sixième de cette manche d’ouverture, à 9 secondes du vain- moto, d’autant que De Puniet championnat du monde de queur Valentino Rossi, et juste avait réalisé de bons temps en derrière Ben Spies, le premier essais libres : le huitième lors pilote privé de l’écurie Tech 3. de la première séance, mais le Le Team LCR du Français n’a troisième lors de la seconde. cependant pas à rougir de De bon augure… 28 LE SPORT HEBDO N°4 - DU 16 AU 22 AVRIL 2010 un petit peu compliqués, il y a eu des soucis de mise au point et aux derniers tests j’étais vraiment bien dans le coup. Je suis content, la moto marche bien, on a une moto qui est proche de la Honda officielle, donc c’est une bonne nouvelle pour nous cette année. Avec quelles ambitions a- vez-vous abordé le championnat 2010 ? Etre premier privé à la fin du championnat. Essayer de monter sur le podium également, et bien sûr essayer de gagner ma première course en MotoGP. C’est quelque chose qui me tient à cœur, ça va être compliqué, mais on verra bien. Qui gagnera le championnat du monde selon vous entre Valentino Rossi, Casey Stoney, ou un autre pilote ? Rossi reste pour moi le favori, même si Stoner et Lorenzo vont être très, très rapides. Poursuivez-vous votre collaboration avec Yves Demaria ? Oui. On a fait tout un programme de préparation physique tout l’hiver, ça s’est super bien passé. Je pense que physiquement, je suis au top, ma cheville ne me fait plus trop souffrir, par rapport à ma fracture de l’année dernière, donc tout va bien. Que vous a-t-il apporté la saison dernière ? Il m’a apporté pas mal de choses, car je sortais d’une saison compliquée sur le plan psychologique et il fallait un peu me remettre dans les rails et on a fait du bon travail en 2009. Donc je pense que cette « Cluzel peut briller en MotoGP » année, il y a un peu moins de travail à faire, on s’est plus concentrés sur d’autres choses. Et on va essayer de peaufiner tout ça. Quel est votre circuit préféré ? Il y en a plusieurs. Il y a Barcelone, l’Australie, le Mugello, ce sont des circuits vraiment très rapides et que j’affectionne beaucoup. Celui que vous détestez, ou aimez le moins ? Celui du Portugal, par exemple. Avez-vous déjà roulé sur celui d’Alcañiz, en A- ragon, qui fait ses débuts en championnat du monde cette année ? C’est le quatrième Grand Prix en Espagne. Ce sera un circuit tout nouveau, ce sera intéressant de découvrir une nouvelle piste, personne ne la connaît. DANS LES VESTIAIRES Le Canada roi du balai ! Donc on va partir de zéro. En général, je m’adapte plutôt bien et rapidement aux nouvelles choses, donc ce ne sera pas un souci pour moi. Vous êtes le seul pilote français en MotoGP. C’est une fierté, une déception, de la pression supplémentaire ? Ce n’est pas vraiment une fierté, car c’était mon but. Mon but, c’est de gagner en MotoGP surtout. Après, la moto n’est pas très mise en valeur en France, donc c’est un peu plus compliqué pour des jeunes d’y arriver. J’espère y rester le plus longtemps possible en tout cas. Et on verra si d’autres pilotes prendront la relève. Je pense qu’il y en a un ou deux qui en sont capables en Moto2 (l’ancienne catégorie 250 cm³, Ndlr), dont Jules Cluzel (3ème du premier Grand prix de la saison, Ndlr). Mais mon objectif, c’est de rester là le plus longtemps possible et d’essayer de gagner. n Discipline souvent raillée pendant les Jeux Olympiques d’hiver pour la gestuelle de ses participants, qui ressemble plus à celle d’un(e) technicien (ne) de surface qu’à celle d’un sportif, le curling a également ses championnats du monde. Et c’est, comme à Vancouver, le Canada qui a été titré, en s’imposant en huit manches contre la Norvège (9-3) à Cortina d’Ampezzo. Les champions olympiques étaient pourtant devancés par le finaliste après les qualifications, mais s’imposaient dans le premier match des playoffs (11-5), s’ouvrant directement la porte de la finale, alors que la Norvège devait écarter l’Ecosse, tenant du titre et finalement troisième, en demi-finale, où l’équipe à la feuille d’érable faisait le trou dès la première manche, qu’elle remportait 3-0, avant de gagner les manches 3, 5, 6 et 8. L’équipe de France a, elle, terminé neuvième sur douze avec trois victoires (5-1 contre la Suède, 9-4 face à la Chine, 7-4 face au Japon) pour huit défaites.
Qu’avez-vous ressenti a- près le match à Bordeaux et votre qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions ? Nous sommes vraiment sortis épuisés de ce match, nous avons laissé beaucoup de forces car nous avons beaucoup défendu. Je pense qu’il faut aussi féliciter les Girondins qui ont réalisé une grosse prestation. Par rapport à la première manche, c’était un match complètement différent, beaucoup plus fermé. Où Lyon a-t-il fait la décision ? On a su jouer intelligemment car nous encaissons un but au pire des moments, juste avant la mi-temps. Mais nous n’avons pas laissé planer le doute et nous avons su rester solides. Tout le monde a fait les efforts et s’est battu, il n’y a rien à reprocher au niveau de notre état d’esprit, c’est grâce à cela que nous sommes en demi-finales. Vos partenaires se sont rués sur vous à la fin du match… (Sourire.) C’est une joie que nous partageons tous ensemble. Ce sont des grands moments à vivre, difficile à expliquer. Nous allons essayer de savourer au maximum. C’est une victoire collective, tout le monde est concerné et fier. Est-ce compliqué un match comme celui-là où il faut réussir l’arrêt décisif dans les toutes dernières minutes ? Oui, mais on s’y attend un petit peu… C’était un match fermé et on savait que Bordeaux allait tout donner dans le dernier quart d’heure. Ils ont poussé et nous avons su faire front et l’essentiel est là. Il fallait que je reste concentré, ça fait partie du haut niveau où le moindre détail peut coûter cher. Etes-vous fier d’avoir été décisif ? Je ne sais pas, je suis là pour ça. Que ce soit moi ou un FOOTBALL HUGO LLORIS « Je suis là pour être décisif » Si l’Olympique Lyonnais va jouer pour la première fois de son histoire les demi-finales de la Ligue des Champions (face au Bayern), il le doit beaucoup à son gardien de but. Déjà décisif face au Real Madrid, le portier des Bleus a remis le couvert en quarts de finale contre les Girondins. Mais il ne s’arrête pas là… Propos recueillis par Julien Huët autre, nous devons donner le maximum pour aider l’équipe. Rien n’est fait, la remise en question doit être permanente, de nouveaux objectifs se profilent à l’horizon. Par rapport à ce que l’OL a vécu en fin d’année dernière, il semble incroyable de vous retrouver en demifinales de Ligue des Champions… On a forcément une petite pensée par rapport à tout ce que nous avons subi durant ces deux mois. Aujourd’hui, nous sommes en demi-finales de la Ligue des Champions, il y a un vide entre ces deux étapes. Il y a beaucoup d’aléas dans une saison, il faut les gérer au mieux et souvent on en ressort plus fort, c’est ce qui s’est passé. Qu’est-ce qui a changé à l’OL depuis le début de l’année ? On a retrouvé une certaine confiance malgré les deux éliminations en Coupe de France et en Coupe de la Ligue. D’ailleurs, je ne pense pas que l’on méritait de perdre les deux rencontres… On a retrouvé une certaine maîtrise, tout le monde participe et donne le meilleur de soimême. Beaucoup d’efforts « De grands moments à vivre » DANS LES VESTIAIRES Revoilà Ederson ! sont fournis, il y a beaucoup de mouvements. A partir de là, nous sommes meilleurs dans le jeu. Mais rien n’est jamais acquis, il faut continuer dans ce sens-là. On rentre dans une période charnière et le moindre résultat sera capital pour la fin de saison. Notre objectif est d’atteindre le podium, il va falloir s’y tenir. Suivez-vous de près le débat autour de l’identité du successeur de Raymond Domenech à la tête de l’équipe de France ? En toute sincérité, je ne suis pas de près ce débat. Ma priorité, c’est l’Olympique Lyonnais. Je prends les étapes les unes après les autres. Il va y avoir une Coupe du monde avec un sélectionneur à la tête de l’équipe de France. Focalisons-nous déjà sur cet événement très important pour notre nation et pour le football français. n Au début de l’année, Ederson était donné perdu pour l’Olympique Lyonnais. Un an et demi après son arrivée, l’ex-Niçois n’avait toujours pas donné le moindre aperçu de son talent entre Rhône et Saône. Durant le Mercato hivernal, son agent s’est activé pour lui trouver une porte de sortie : Rennes, l’Italie… Mais aucune des pistes n’a abouti et « Eder » a dû se résoudre à poursuivre l’aventure lyonnaise. Garçon d’une extrême gentillesse, mais qui semble légèrement isolé dans le vestiaire lyonnais, il a dû se faire violence à l’entraînement pour retrouver du temps de jeu. Aidé par Claude Puel, qui ne l’a jamais lâché, le Brésilien pointe le bout de son talent : passeur décisif à Rennes il y a 15 jours, il a été l’un des meilleurs Lyonnais contre Lille. Stabilisé à un poste de milieu offensif gauche, il est devenu une alternative crédible à Bastos ou Delgado. Le chemin est encore long, mais Ederson, 24 ans, n’a pas encore tout donné avec l’OL. LE SPORT HEBDO N°4 - DU 16 AU 22 AVRIL 2010 29



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