L’essentiel de l’actualité Mitsubishi Dieselgate Mitsubishi avoue tricher depuis 1991 ! La fraude aurait débuté dès 1999 ! Le constructeur japonais a avoué avoir eu recours à des tests inappropriés au cours des 25 dernières années, une nouvelle révélation sanctionnée par une chute en bourse de près de 10%. Mercredi dernier, Mitsubishi avait admis avoir procédé à des « manipulations » sur les résultats des tests d'émissions polluantes de certains de ses modèles. Six jours plus tard, le constructeur japonais est de nouveau passé aux aveux. Mitsubishi a reconnu ce mardi avoir falsifié des tests d'économies de carburant depuis 25 ans. « Nous avons utilisé cette méthode pour le marché intérieur depuis 1991 », a déclaré un Vice-Président du Groupe, Ryugo Nakao, lors d'une conférence de presse. Depuis la révélation du scandale, l'action Mitsubishi a perdu près de la moitié de sa valeur avec une nouvelle chute avoisinant 10% à la Bourse de Tokyo. Le constructeur japonais a annoncé la mise en place d'une commission d'enquête externe dont les conclusions seront rendues dans trois mois. On sait déjà que 625 000 véhicules sont concernés. Al'aube de son restylage, voici que la Peugeot 308 offre un avant goût des évolutions esthétiques à l'occasion du Salon de Pékin 2016, ici en version 4 portes. Le marché chinois était jusqu'à la cantonné à la première génération de la Peugeot 308. C'est désormais de l'histoire ancienne, puisque le deuxième opus est tout juste présenté en version tri corps. D'une pierre deux coups pour la firme sochalienne, puisque ce nouveau modèle chinois laisse augurer des évolutions esthétiques européennes. Principale évolution, cette face avant qui n'est pas sans rappeler une certaine 308 R hybride connue pour son agressivité. Une fois n'est pas coutume, l'arrière est assez élégant. Il est mis en valeur par ce bandeau noir qui rappelle les illustres 205, 405 et 309. Commercialisation au 2ème semestre 2016. N°109 - Juin/Juillet/Août 2015 10 Le scandale du « Dieselgate » de Volkswagen est loin d’être terminé. Mais des rapports indiquent maintenant que les plans initiaux du logiciel fraudeur ne viennent pas de chez VW, mais de chez… Audi. Les normes antipollution devenant de plus en plus sévères, les ingénieurs de chez Audi ont alors réfléchi à des solutions pour les contourner. L’utilisation d’un logiciel de trucage était l’une des possibilités. Et les ingénieurs Audi y auraient pensé dès… 1999. Acoustique Le logiciel, qui enclenche certaines fonctions lors des tests d’émissions, aurait été nommé chez Audi « mode acoustique » ou « fonction acoustique ». Mais le constructeur d’Ingolstadt décida finalement de ne pas utiliser ce logiciel, qui est ensuite tombé dans l’oubli. Six ans plus tard, en 2005, des ingénieurs de chez Volkswagen ont découvert l’existence du logiciel Audi et ont décidé de l’utiliser sur des moteurs VW. On ne sait toujours pas précisément comment les ingénieurs VW ont été mis au courant de l’existence du logiciel. Mais il y avait à l’époque beaucoup de travailleurs de chez Audi qui sont passés chez Volkswagen. Cette nouvelle information remet en tout cas en question l’idée selon laquelle Volkswagen serait le seul responsable dans cette histoire de logiciel de trucage. Salon Pékin 2016 : Peugeot 308 Sedan |