l'écolomag n°75 jan/fév 2020
l'écolomag n°75 jan/fév 2020
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°75 de jan/fév 2020

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : L'Ecolomag

  • Format : (315 x 470) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 28,2 Mo

  • Dans ce numéro : nos hormones nous parlent, écoutons-les.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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4 www.respirelavie.fr www.salon-zenetbio.com Vos salons Bio, Bien-être et Habitat sain VANNES 17 - 19 jan. 2020 LA ROCHELLE 07 - 09 fév. 2020 RENNES 21 - 23 fév. 2020 ANGERS 28 fév. - 01 mar. 2020 VOTRE ENTRÉE GRATUITE VALABLE POUR 2 PERSONNES AVEC CETTE PAGE ECLMG L’écolomag n°75 ⎜ Janvier - Février 2020 Concours de nouvelles Crayon, planète et grelinette Sortez votre plume pour parler de jardin et/ou d’écologie À l’occasion de ses 40 ans en 2020, Terre vivante lance un concours de nouvelles sur des thèmes qui lui sont chers  : le jardin et l’écologie. Les amatrices et amateurs d’écriture sont ainsi invités à participer au concours Crayon, planète et grelinette. Le genre et le style sont libres  : polar, science-fiction, poésie, comédie… Les nouvelles devront contenir le nombre 40, cinq mots parmi les suivants  : asticot, blob, essence, fraise, grelinette, planète, plastique, ravageur, roulotte, rutabaga, solaire, transition, vélo, zeuzère et une expression du jardin – tirée du Calendrier 2020 du potager bio de Terre vivante. Trois d’entre elles seront primées ! Les modalités complètes sont spécifiées dans le règlement, disponible sur demande à concours@terrevivante.org ou au 04 76 34 80 87. À envoyer entre le 1er février et le 1er avril 2020. Le concours est doté de cadeaux offerts par Terre vivante  : 1er prix  : 1 stage de 2 jours au choix, sur le domaine écologique Terre vivante, pour 1 personne, avec repas et 1 nuitée OU 10 livres à choisir dans le catalogue Terre vivante - 1 tee-shirt Terre vivante 2 e prix  : 5 livres à choisir dans le catalogue Terre vivante - 1 abonnement d'1 an au magazine Les 4 Saisons - 1 tee-shirt Terre vivante 3 e prix  : 3 livres à choisir dans le catalogue Terre vivante - 1 tee-shirt Terre vivante Plus d’infos sur www.terrevivante.org éco Livres Récifs coralliens, cœur des océans raconté par Lambert Wilson, Serge Planes et Alexis Rosenfeld La visite d’un véritable « marqueur de notre planète », aussi beau que révélateur concernant la santé des écosystèmes Grâce à ses clichés, Alexis Rosenfeld cherche ici à guider le lecteur vers une prise de conscience de l’importance de l'un des plus merveilleux et des plus riches écosystèmes connus. Véritable « marqueur de notre planète », l'écosystème corallien, aussi beau que vulnérable, est très révélateur de la santé de nos océans. Aussi, pour partager les histoires de ces lieux de vie hors du commun, chaque auteur a choisi une série de photographies réalisées par Alexis Rosenfeld. Les récits de ces aventures sont contés à travers la sensibilité et la tendresse engagée de l’acteur-réalisateur Lambert Wilson, mais également le regard précis et rigoureux du chercheur Serge Planes, et enfin sous le prisme de l’émotion du moment vécu d’Alexis Rosenfeld, plongeur professionnel et photographe. Pour chacune des photos choisies, une légende scientifique est proposée en complément en fin d’ouvrage. L’objectif de ce livre est de vous emmener dans les profondeurs de la vie sous-marine à travers ces « trois regards pour l’océan ». Bon à savoir  : papier de qualité ultra-blanc pour le rendu des couleurs, format en longueur pour les photos panoramiques, feuillets cousus, reliure cartonnée, couverture rembordée avec marquage à chaud des typographies et des motifs de corail… Rien n’a été laissé au hasard. Une imprimerie de renom a été soigneusement sélectionnée, Escourbiac, spécialisée dans les livres d’art et engagée dans une démarche environnementale. Le tirage est de 3 000 exemplaires + 250 exemplaires en coffret luxe série limitée et numérotée. 5% des ventes de cet ouvrage sont reversés à l’Observatoire des Requins de Polynésie (ORP). L’ORP poursuit des actions de suivi et de préservation des requins et raies de Polynésie, et sensibilise à l’importance de ces animaux dans la bonne santé de nos récifs coralliens. Éditions Mangareva Production - 192 pages - 80 photographies - 55 € TTC Chemin du Loou - Lieu-dit Peyrediaque 83136 La Roquebrussanne - SIRET  : 503 330 383 000 38 www.ecolomag.fr - Petites annonces  : annonces.chouette@ecolomag.fr Gérant & Directeur de la Publication  : Gaston Guichet (direction@ecolomag.fr) Directrice de la Rédaction  : Cathy Guichet (cathy@ecolomag.fr - 06 73 86 94 73) Rédaction, contact presse  : Fanny Guichet (fanny@ecolomag.fr - 06 85 80 27 65) Rubrique Beauté, bien-être et santé  : Sophie Macheteau (sophie@ecolomag.fr) Direction de la Communication et de la Publicité  : Cathy Guichet (cathy@ecolomag.fr - 06 73 86 94 73) Illustrations  : Jean-Claude Dandrieux (illustration@ecolomag.com, www.jice.fr - 04 75 26 48 52) Conception & création maquette  : Benjamin Courcot www.courcot.net (benjamin@ecolomag.fr - 06 03 83 33 93) éconews Hé… la mer monte ! d’Éric Chaumillon, de Mathieu Duméry et Guillaume Bouzard Ici, c’est d’abord l’histoire d’un véritable « show scientifique » animé par le trio Éric Chaumillon, Mathieu Duméry et Guillaume Bouzard sur toute l’année 2019. Lors de conférences fortes et originales sont exposés leurs regards croisés sur le changement climatique  : le discours scientifique est agrémenté d’humour, le tout prenant vie dans des dessins drôles et efficaces. Ce projet unique a donné naissance à ce livre. C’est un outil le magazine des écolopratiques Carmila s'engage pour une consommation plus responsable avec l’application Too Good To Go Un partenariat avec Too Good To Go, l’application leader de lutte contre le gaspillage alimentaire. 117 commerçants présents dans les centres Carmila ont déjà adhéré au programme. Engagée dans une démarche responsable, Carmila, 3 e société cotée de centres commerciaux en Europe, souhaite accompagner l’ensemble de ses commerçants dans une démarche de lutte contre le gaspillage et de préservation de l'environnement. Pour ce faire, la société propose aux enseignes alimentaires implantées dans ses centres de souscrire à l’application Too Good To Go, proposant des paniers de produits proches de leur date de péremption vendus à petits prix. Avec cette application smartphone, les clients peuvent identifier dans leur centre les enseignes qui proposent, à prix réduit, un « panier surprise » composé des invendus du jour. Ils réservent alors un panier et passent le récupérer dans le magasin retenu pour cette opération. Pour le client, le bénéfice est double  : il réalise une bonne action pour la planète et peut profiter de produits pour environ 1/3 de la valeur faciale. Pour les commerçants, cette solution simple leur permet de revaloriser leurs invendus, de capter une clientèle complémentaire et de promouvoir leur engagement pour la planète. À ce jour, 117 commerçants alimentaires, dont la plupart des hypermarchés Carrefour, adhèrent à l'opération. Potentiellement, ce sont plus de 400 commerçants (boulangeries, restaurants, chocolatiers…) qui pourraient rejoindre ce programme. Six millions de Français ont déjà téléchargé l'application Too Good To Go, preuve que les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la question du gaspillage alimentaire, tant pour des raisons éthiques qu’environnementales. Source  : www.carmila.com Neutralité climatique pour 2050  : Le WWF salue l’annonce de l’UE mais appelle à des engagements ambitieux pour 2030 Suite à la COP25, l’Union européenne s'est engagée à aligner son ambition de long terme avec l'Accord de Paris. Les chefs des États et des gouvernements européens se sont mis d’accord sur un objectif de neutralité climatique (qui comprend tous les gaz à effet de serre) pour 2050 – avec la mention qu’un pays (la Pologne) ne pouvait encore s’impliquer quant à sa mise en œuvre et que le Conseil reviendrait sur ce sujet en juin. Les annonces de la Commission sur le Green Deal (le pacte vert européen), qui promettaient d’aider financièrement les pays à atteindre cette neutralité, n’ont visiblement pas été suffisantes, faute sans doute de mesures précises. La perspective de neutralité climatique pour 2050 permet de donner un nouvel élan international à la mise en œuvre de l'Accord de Paris et d'ouvrir en Europe la voie vers un nouveau projet de société, dans lequel les émissions générées par nos activités ne devront pas dépasser ce que la nature est en capacité d'absorber. Cette annonce sur la neutralité carbone est une bonne nouvelle, qui pourrait participer à une meilleure dynamique dans l'année qui vient. En revanche, pour le WWF, cette ambition pour 2050 doit maintenant amener l’UE à se mettre sur la bonne trajectoire vers la neutralité en rehaussant son objectif climatique de 2030. L'UE doit ainsi arriver à la prochaine COP avec un projet de réduction de ses gaz à effet de serre de 65% au lieu des 40% actuels pour 2030, conformément à ce que nous dit la science et au scénario de limitation à + 1,5 °C du dérèglement climatique. Plus d’infos sur www.wwf.fr très utile pour comprendre ce qu’est le changement climatique et quel impact l’Homme a sur son environnement, particulièrement sur les côtes et le littoral. Vous apprendrez aussi que la nature nous offre des solutions, et que nous n’avons qu’à mieux l’observer. Le lecteur est ainsi invité à ouvrir les yeux sur les phénomènes naturels, le tout grâce à un contenu riche en anecdotes et en dessins humoristiques décomplexants, qui mettent brillamment en perspective la richesse scientifique du texte. Éditions Plume de carotte - 112 pages - 19 € Webmaster  : Gilles Berthet (www.quai12.com) Correctrice  : Caroline Chopart - Ortho Folia (www.orthofolia.fr) Diffusion  : diffusion@ecolomag.fr/Abonnement  : abonnement@ecolomag.fr Un grand merci pour ce numéro à  : France Guillain, Olivier Guilbaud, LT Labo, Emmanuel Toitot, Philippe Bouchaud, Patrick Denieul, Christine Calvet, Aurélie Toulis, Amandine Geers et Olivier Degorce, Confit de Provence, Pierre-Alexandre Huber, Marie Lossy, Lina Charlot, Gin Delac, Christina Schmidt et Bérengère-Emma Foyard pour Croc’la vie, Aromandise, Véronique Liesse, Christophe Cannaud, Stéphan Lentzner, Aude Maillard, Fériel Berraies, Isabelle Bourdeau, Florence Bandéra, Stéphanie Pasterkamp, Emilie Boudot, Nathalie Reinhardt et Sophie Folliot. Impression  : ROTOCHAMPAGNE CHAUMONT Imprimé sur du papier 100% recyclé, sans sécheur
Les perturbateurs endocriniens sont presque partout Dans l’alimentation, dans l’air, dans nos cosmétiques, sur nos vêtements… Les perturbateurs endocriniens sont presque partout. Comment agissent-ils et en quoi sont-ils dangereux ? Et, surtout, comment les éviter ? Faisons le point. Penchons-nous tout d’abord sur l’importance du bon fonctionnement du système endocrinien. La santé dépend du bon fonctionnement du système endocrinien. Celui-ci est composé de plusieurs organes appelés glandes (constituées de cellules endocrines), qui produisent des hormones et les libèrent dans le sang. Distribuée dans tout l’organisme, chaque hormone joue un rôle de « messager chimique » spécifique. Les hormones sont essentielles à l’ensemble des fonctions de notre corps  : croissance et développement, régulation des pulsions et des humeurs, contrôle des constantes physiologiques (température corporelle, glycémie, pression artérielle…), reproduction… Leurs actions sont si diverses et essentielles que la moindre altération du système endocrinien par un élément perturbateur peut tout déséquilibrer. Les perturbateurs endocriniens, qu’est-ce que c’est ? Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances naturelles ou synthétiques qui vont agir sur l’activité du système endocrinien. En interférant sur la production et/ou l’action des hormones, ils altèrent la communication entre les cellules de l’organisme et peuvent nuire à de nombreuses fonctions  : croissance et développement, et notamment développement du fœtus, reproduction, fertilité, comportement, nutrition, métabolisme, système nerveux… jusqu’à provoquer l’apparition et favoriser le développement de cancers hormono-dépendants. Comment agissent-ils ? Les perturbateurs endocriniens peuvent agir de différentes manières  : Imiter l’action d’une hormone naturelle et induire des réponses inappropriées (augmentation ou frein à l’action des hormones) ; on parle alors de substances mimétiques ou agonistes. Empêcher une hormone de se fixer à son récepteur, entravant la transmission du signal hormonal. C’est l’effet « blocage » ou « antagoniste ». LT Labo s’engage pour vous Diamistab Maintien d’une glycémie normale Le consommateur au cœur du processus de développement Gêner ou bloquer le mécanisme de production ou de régulation des hormones ou de leurs récepteurs, modifiant ainsi les concentrations d’hormones présentes dans l’organisme. Les différents types de perturbateurs endocriniens Parmi les perturbateurs endocriniens, il faut distinguer  : les substances produites intentionnellement pour leur effet hormonal (hormones de synthèse). C’est le cas, par exemple, des contraceptifs ou des molécules utilisées dans le traitement de la stérilité ; les substances chimiques de synthèse fabriquées avec des objectifs variés, sans que l’effet sur le système hormonal n’ait été recherché. C’est le cas des pesticides organochlorés, des herbicides (glyphosate), de certains plastifiants (bisphénol A, certains phtalates), des dioxines ou apparentés (polychlorobyphényles, PCB), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)… les composés naturels, comme les phytoœstrogènes se trouvant dans une grande variété de plantes (génistéine de soja, mycotoxine présente dans les silos à céréales, etc.). En 2001, la Commission des Communautés européennes citait au moins 124 substances suspectes prioritaires, et la liste ne cesse de s’agrandir. Par curiosité, visitez la page  : ecologique-solidaire.gouv.fr > Politiques publiques > Santé et environnement > Perturbateurs endocriniens Où se logent-ils ? L’eau et l’alimentation (migration de substances depuis l’emballage, contamination des sols de culture, résidus hormonaux dans la viande), mais également l’air et les cosmétiques sont les principales sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens (Afsset, 2006 ; Inserm, 2008). D’une façon générale, on en trouve dans tous les éléments de notre environnement  : produits ménagers, parfums d’intérieur, plastiques… Cependant, en dehors des accidents (explosion d’une usine de pesticides à Seveso, par exemple), l’exposition de la population générale aux perturbateurs endocriniens concerne de faibles doses mais de façon continue. NOUVEAU Tensioline BiO Pression sanguine & Système vasculaire Analyse de vos attentes pour vous proposer des solutions naturelles et innovantes Élaboration précise de chaque formule pour offrir une synergie d’actions Sélection et analyse des matières premières qualité premium  : provenance, pureté, titrage en principes actifs Conditionnement en contenants hermétiques recyclables Contrôles qualité et sécurité par des laboratoires indépendants Un service consommateurs à votre écoute du lundi au vendredi  : 04 90 04 70 75 En milieu professionnel, les expositions ont lieu à des doses plus importantes. Sont particulièrement concernés les secteurs agricole, pharmaceutique et chimique. Si les effets toxiques de certaines substances sont clairement établis à forte dose, on peut se poser la question des effets néfastes sur la santé suite à l’exposition à des doses faibles mais nombreuses et sur le long terme. J’ai entendu que ce produit ne m’exposait qu’à une faible dose de perturbateurs endocriniens, je ne risque donc rien… Oui… et non. La dose d’exposition est seulement un critère à prendre en compte, tout comme la nature des perturbateurs auxquels on s’expose. On distingue  : La faible dose d’exposition Habituellement, en dessous d’un certain niveau d’exposition, les mécanismes de défense de l’organisme permettent d’éviter l’apparition d’effets délétères. On parle alors d’effet de seuil. Mais, pour certaines substances dangereuses, on observe qu’il n’y a parfois pas d’effet de seuil. Les relations dose-réponse non monotones Les effets nocifs des substances chimiques sont décrits, dans les études de toxicologie, comme proportionnels à la dose testée. Par exemple  : une faible dose ne produit pas d’effet, la dose médiane provoque de faibles effets, une forte dose induit des effets plus prononcés. Mais des toxicologues ont remarqué que certaines substances chimiques peuvent avoir des effets plus importants à faible dose que ceux observés à fortes doses. Il n’existe donc pas de règle… Les fenêtres d’exposition La sensibilité aux perturbateurs endocriniens peut varier selon les étapes de la vie. C’est notamment le cas de la période du développement fœto-embryonnaire, celles de la petite enfance et de la puberté, pendant lesquelles la sensibilité à ces substances est accrue. Des compléments alimentaires sans perturbateurs endocriniens Liporyz Cholestérol sanguin Sans pesticides ni engrais chimiques Sans phytoestrogènes Pure Q10 Fonction cardiaque Effets cocktails Vous en avez sans doute déjà entendu parler. Les sources d’exposition à des perturbateurs endocriniens se multiplient  : alimentation, pollution, produits de consommation, produits ménagers… Si les doses sont faibles à chaque fois, les sources d’exposition sont multiples et leur durée est longue. L’effet cocktail, c’est cela. Pour comprendre l’effet des perturbateurs endocriniens, il faut non seulement prendre en compte la dose d’exposition, mais aussi la durée ainsi que l’interaction des différentes substances entre elles, et ce depuis notre vie embryonnaire. Comment les éviter ? Préférez les aliments bio L’alimentation représente une grande partie de notre exposition aux perturbateurs endocriniens. Entre les deux tiers et la moitié des pesticides exploités dans l’agriculture dite conventionnelle auraient une action de perturbateurs endocriniens. Préférez donc les fruits, légumes et céréales biologiques. Vous diminuez ainsi l’exposition aux pesticides potentiellement perturbateurs endocriniens. Attention aux additifs, et particulièrement au BHA (Butylhydroxyanisol ou E320) au et BHT (Butylhydroxytoluène ou E321), des antioxydants de synthèse utilisés pour protéger les matières grasses du rancissement, les arômes et les colorants de l'altération. Le BHA est classé cancérogène et fortement suspecté d’être perturbateur endocrinien. Le BHT, lui, est de plus en plus souvent substitué, mais il est lui aussi soupçonné d’être un perturbateur endocrinien. Ces deux additifs sont interdits dans les produits biologiques. Consommez également moins d’aliments transformés, les chaînes de fabrication et/ou l’emballage pouvant donner lieu à des contaminations. Préférez les récipients en verre (biberons inclus), et ne faites pas chauffer les aliments dans du plastique. Variez les sources d’oméga 3  : pensez au végétal Diminuez votre consommation de poissons, qui peuvent être contaminés par des métaux NOUVEAU Veinoline gel BiO Circulation veineuse et lymphatique, Jambes lourdes Pour une action externe Veinoline gélules Circulation veineuse et lymphatique Pour une action interne LT Labo, le Laboratoire Référent en Thérapies Naturelles et expert en cardio-vasculaire, domaine qui concerne des millions de Français  : Hypertension artérielle  : 14 millions Diabète de type 2  : 4,6 millions Hypercholestérolémie  : 13 millions Insuffisance veineuse  : 18 millions Pathologies cardiaques  : 3 millions Sources  : Société Française de Cardiologie et Fédération Française de Cardiologie Not e nat ralité, vot e bien-êt e Espace Entreprises 84400 Gargas Provence (F) Janvier - Février 2020 ⎜ L’écolomag n°75 5 Communiqué lourds et autres substances. Une fois par semaine maximum, notamment si vous êtes dans une fenêtre d’exposition particulière  : grossesse, adolescence, enfance… Pour ne pas diminuer vos apports d’oméga 3, pensez aux omégas 3 d’origine végétale, comme l’huile de lin par exemple. Maîtrisez votre consommation de produits au soja Le soja peut contenir des phytoœstrogènes, des substances dont la structure moléculaire est proche d’une hormone naturelle du corps humain, et potentiellement perturbateurs endocriniens. Certains produits alimentaires peuvent apporter en une seule portion jusqu’à 5 fois la dose journalière maximale en phytoœstrogènes. Limitez votre consommation à un produit à base de soja par jour, évitez-le si vous êtes enceinte ou dans l’alimentation des très jeunes enfants. À noter  : différenciez dans la liste des ingrédients la mention « soja » de « issu de soja ». Les phytostérols (lipides végétaux) de soja ne contiennent pas de phytoœstrogènes, par exemple. Air intérieur et extérieur Bannissez les parfums d’ambiance et les produits de synthèse censés assainir l’air  : aérez simplement. Évitez les insecticides types diffuseurs ou aérosols et préférez-leur des moyens de lutte mécanique  : bandes collantes, tapettes… De nombreux produits ménagers contiennent des perturbateurs endocriniens. Ils peuvent être remplacés par du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude, de l’eau chaude et du savon de Marseille, ou par des produits d’entretien écologiques. Jardinez sans pesticides ni engrais  : de nombreuses techniques naturelles sont efficaces (associations de plantes, rotations, paillage, etc.). Santé et beauté Bien des produits d’hygiène et de cosmétique cachent des perturbateurs endocriniens  : dentifrices, soins visages, soins corps, gels douche, colorations… Tournez-vous autant que possible vers des produits certifiés bio, qui excluent les composants d’origine pétrochimique et les perturbateurs endocriniens.



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