Ci-contres : Nickelée, la carrosserie de l’Automobile à catastrophe de Blondinat possède des ressemblances avec les réelles De Dion- Bouton du début de l’aventure automobile. Ci-dessous : La carrosserie de l’Automobile à catastrophe est de type tonneau. En observant cette photo, prise après quelques centimètres de parcours, on ne peut pas dire que le type tonneau attribué à la Blondinat est usurpé. Ci-dessous : Voici une illustration d’époque montant les deux versions de l’Automobile à catastrophe Blondinat avec, à gauche, la version inspirée du tonneau De Dion-Bouton et, à droite, la version provenant d’un modèle Renault course. Les petites blondinettes de Blondinat gisent à terre… 44 - Automobiles et camions - Jouets de collection nº 18 accidents à la portée des enfants ! Après tout, démantibuler les jouets n’est-elle pas une fonction désirée par le plus grand nombre de marmots ? De là à écrire que les autos à catastrophe ou autos accident furent nombreuses, il y a un pas que je ne franchirai pas puisque je n’en ai comptabilisé que deux pour le début du siècle et deux autres par la suite. Il s’agit de l’Automobile à catastrophe de marque Blondinat et de l’Automobile accident de marque A.O., pour les deux premières annoncées. L’une et l’autre seront suivies par une auto à qui j’ai attribué la dénomination d’« Auto explosive » puisque je n’en ai pas trouvé d’autre officielle comme je ne lui ai pas trouvé, d’ailleurs, sa marque de fabrique, ainsi que par une ultime proposée par le fabricant Me-Mo au début des années cinquante sous le nom de Crac’Auto. Si les deux premières autos citées voient leurs passagers éjectés gisant à terre, les concepteurs des deux dernières citées sont moins morbides puisqu’ils ont eu la délicatesse de ne placer aucune figurine à bord de leur auto respective. L’Automobile à catastrophe L’Automobile à catastrophe de marque française Blondinat date de 1906. Il a été produit deux versions de cette auto. L’une est en réduction une auto de course dont les deux sièges sont réservés au conducteur et à son mécanicien (sur toutes les voitures de course du début de l’aventure automobile, le chauffeur confiait les soins de réparation et d’entretien à un mécanicien qui, assis à ses côtés, participait aux courses dans leur intégralité). Cette auto est gratifiée d’un long capot identique aux capots des réelles Renault de course. Cette version d’auto à catastrophe Blondinat bénéficie de la présence sur les sièges de deux poupées miniatures. Superbement nickelée, la seconde version met en évidence une auto ressemblant à une De Dion-Bouton à carrosserie de type tonneau, une appellation correspondant tout à fait à sa fonction qui est d’effectuer des… tonneaux avant de se désintégrer en plusieurs éléments et d’expédier au sol la blondinette de Blondinat. Si cette dernière version à un unique passager se partage en deux disparates éléments, la version course précédemment citée avec deux passagers se scinde en trois parties. Certaines de ces autos sont équipées de jantes à 8 raies de couleur rouge, d’autres de couleur jaune, enfin d’autres panachent les deux sur lesquelles on trouve montés des pneumatiques en caoutchouc blanc portant latéralement l’inscription « Pneumatique Gallus » en bas-relief. Le fonctionnement des autos de M. Blondinat fait appel à un système mécanique complexe à la base duquel on trouve un moteur à ressort situé à l’arrière de l’auto. Après avoir comprimé le dit ressort à l’aide |