supérieures des ailes de la Caravelle espagnole sont dotées de feux de signalisation alimentés par piles. La Caravelle de Rico et la Caravelle de TippCo sont les seules à disposer en toute logique de la dénomination Caravelle sur leurs réacteurs accompagnés du logotype à la crevette, placé vers l’avant sur la TippCo et vers l’arrière sur la Rico. Dans le même temps, Jep produisait un avion quadriréacteur aux couleurs d’Air France connu sous le nom de Comet dont le modèle D-106 provenait des ateliers De Havilland, en Grande-Bretagne. Son déplacement sur le sol avait recours à un moteur mécanique (6). 1975 Quadriréacteur supersonique Concorde Air France Le Concorde sera le premier avion supersonique au monde à avoir été construit pour le transport ultra-rapide de passagers. Une idée qui n’était pas nouvelle puisqu’un ingénieur allemand avait déjà dessiné dans les années trente, un imposant avion supersonique propulsé par 18 fusées avec lequel il espérait transporter 25 passagers de Berlin à New-York en 95 minutes ! Selon les versions du Concorde, 100 ou 144 passagers peuvent prendre place à son bord et voler à mach 2,02. Cet avion est le résultat d’une association des meilleurs ingénieurs des années soixante de l’Aérospatiale et de la British Aircraft Corporation. Ses premiers vols d’essais seront effectués quelques mois avant la première année de la décennie 1970. Ses moteurs sont des Rolls-Royce SNECMA Olympus 593. Sa vitesse de croisière est de 2350 km/h, soit 36 km par minute à mach 2 et sa vitesse de décollage est de 360 km/h. Le Concorde possède une envergure de 25,56 mètres et une longueur de 62,70 mètres. Son poids à vide est de 79 tonnes. Il procèda à des voyages réguliers à vitesse supersonique sur les lignes Paris-Rio, Paris-Caracas, Paris-Washington, avant d’accomplir Paris-New-York en 1977, après vingt mois de procès pour obtenir enfin l’autorisation de se poser à Kennedy Airport. En 1978, le Concorde établit deux records du monde de vitesse en effectuant Paris-Washington en 3 h 35 et Paris New York 3 h 30, avant de faire mieux avec 3 h et 27 minutes. Les exemplaires produits avant l’année 1976 sont décorés de la crevette monochrome bleu, tandis que les exemplaires produits plus tard reçoivent le graphisme en forme de drapeau tricolore stylisé bleu-blanc-rouge de part et d’autre de sa dérive, avec toutefois un léger rappel du logotype à la crevette. Le Concorde est le seul avion civil à offrir la particularité d’obstruer les vitrages de son parebrise lorsqu’il doit atteindre une vitesse supersonique et d’abaisser sa partie avant de façon à atterrir et décoller partiellement à vue. Les avions-jouets Air France relatifs à la décennie 1975 Le Concorde Jouets Mont-Blanc est en tôle imprimée à l’exception du nez qui est en matière plastique. Un moteur électrique à télécommande permet au supersonique de se déplacer sur le sol avec ses réacteurs allumés. Il n’existe aucune immatriculation sur le Concorde des Jouets Mont-Blanc. Le nom Concorde est imprimé sur l’avant de la carlingue et déposé sur la dérive avec le recours à un papier collant qui a tendance à jouer la fille de l’air dès la première heure de jeu. Le Concorde provenant de la fabrique Joustra est très ressemblant à son modèle. Ce Concorde a été commercialisé en versions avec et sans télécommande à pile, avec mécanisme à frictions (deux variantes), ainsi que des effets lumineux des deux côtés arrière de l’aile delta. S’adaptant à l’actualité, le Concorde de Joustra fut livré entre 1968 et 1976 décoré de la célèbre crevette (de part et d’autre de la carlingue Ci-dessus  : Le Concorde Air France des Jouets Mont-Blanc céda à la mode des années 70 puisqu’il est propulsé par un système à filoguidage. Ci-dessus  : Le logotype moderne « à la crevette » d’Air France. Les ailes de l’animal mythique sont parées des couleurs tricolores françaises. (6) Voir descriptif complet de ce quadriréacteur Air France dans le N°4 de « Jouets de Collection ». Jouets de collection nº 15 - Aéroplanes - 51