place par des jugulaires, les casques vert Wehrmacht des deux soldats sont conformes à ceux portés par les soldats allemands de cette époque. Ce jouet reçoit la marque KCo, qui est déposée sur le réservoir d’essence, et qui est le sigle de Kellermann& Compagnie. Quelque temps plus tard, ce même attelage apparaît sur le sol français, provenant de la S.F.A. La physionomie générale de cette seconde édition est identique à la précédente, si ce n’est que les soldats portent chacun un casque de forme différente dépourvus de jugulaire. Tous deux de couleur argentée, celui du pilote est de style « bol » et celui du mitrailleur de style « colonial ». Le soldat juché sur la moto reçoit cette fois des lunettes, mais ne porte toujours pas d’arme de poing. Les silencieux de la moto sont d’importance supérieure à ceux de la précédente version totalement allemande. La marque KCo est toujours présente sur cette réalisation, toutefois, elle n’apparaît plus imprimée sur le réservoir mais sur la manche droite de la vareuse du soldat chevauchant la moto, tandis que la manche gauche reçoit le numéro 341 disposé dans un cercle, ce numéro étant la référence du jouet chez Kellermann. De ce fait, l’imposante référence K 342 portée sur le side-car de la précédente édition a été supprimée. Cette deuxième édition, dont on ne sait si les plaques ont été imprimées en Allemagne ou en France, porte en français la mention « importé d’Allemagne » sous le side. Plus rare, une variante sera également produite sous cette même forme avec pour différences la tenue des soldats qui est de couleur kaki et la couleur des casques qui est blanche. Cette fois, il est beaucoup plus plausible que les plaques de cette édition aient été imprimées en France. Après la guerre, la S.F.A. entreprend l’édition en deux variantes de ce même side-car toutefois en version clairement française. En effet, les soldats allemands ont disparu sur cette nouvelle production pour laisser la place à des militaires qui pourraient bien être – vu la physionomie des motocyclistes – des gendarmes français. Quoi qu’il en soit, une variante est agrémentée de militaires habillés en bleu et l’autre de militaires habillés en… rouge, à partir de plaques en tôles dessinées et imprimées en France. Les passagers de l’attelage (toujours dépourvu de garde-boues) bénéficient de casques à bourrelet frontal et jugulaire de couleur noir, mais seul le pilote de la moto porte des lunettes (1) et, pour la première fois, une arme de poing. Quant aux motos, ce sont des bicylindres en V, toujours à fourche à parallélogramme, sur le réservoir desquelles sont portées les mentions « Made in France – Paris - SFA ». Deux autres inscriptions font leur apparition, il s’agit de « 756 » (référence de production) sur l’arrière du side et la pseudo-dimension 530 sur les flancs extérieurs des pneus des trois roues. Ce petit attelage d’origine KCo n’a pas fini de faire parler de lui puisque voilà son outillage qui franchit une nouvelle fois les frontières, quelques années plus tard, pour se retrouver au Japon et en Espagne où il est appelé, successivement chez T.P.S. et chez Payá (ver- Vue du côte side-car de l’attelage militaire à dominante rouge imprimé et assemblé en France par les soins de la S.F.A. (réf. 756). (1) Le mitrailleur apparaît quelquefois avec des lunettes sur les yeux. Il s’agit plus d’un mauvais repérage lors de l’impression des plaques que d’une réelle volonté du dessinateur de faire porter des lunettes devant les yeux du soldat. Vue du côté motocyclette de l’attelage militaire à dominante rouge imprimé et assemblé en France par les soins de la S.F.A. A part la couleur, les versions à dominante bleue et à dominante rouge sont identiques (réf. 756). Jouets de collection nº 13 - Automobiles et camions - 37