Une chaloupe de rivières à roues à aubes. C’est une commande spéciale, qui a été faite avec pour directives de s’inspirer d’une chaloupe à vapeur Bing. On ne peut vraiment pas reprocher à Gilbert Dutrou, d’avoir fait une copie servile… Ce bateau Cette chaloupe de rivière a été commandée avec comme directive de s’inspirer d’un bateau Bing… L’interprétation est libre. C’est un moteur électrique qui actionne les roues à aubes. L 45 x l 15,5 x H 17cm. Il n’existe que 5 exemplaires de ce bateau qui était vendu au « Nain Bleu ». Collection particulière. 22 - Bateaux - Jouets de collection nº13 reste dans l’esprit d’un jouet. Il ne fonctionne pas à la vapeur vive, et ses roues à aubes sont actionnées par un moteur électrique télécommandé. Les superstructures se composent : du pont, du roof, de la cabine de pilotage, et de 2 dais blancs, festonnés, qui abritent Le cuirassé « Le Richelieu ». Ce cuirassé datant de la période gaulienne est l’incontestable chef-d’œuvre de Gilbert Dutrou. Cette commande lui a été faite par un monsieur qui pour une fois n’était pas un amateur de jouets. Etaient-ce les trompettes de la renommée qui avaient attirées ce commanditaire dans le petit atelier de Gil, afin de lui demander, un chéquier d’une main, tandis que l’autre agitait les plans émanant du musée de la Marine Nationale, de lui exécuter le cuirassé « Le Richelieu » ? Pas moins ! Par surcroît, ce client naviguait dans la Marine Marchande, avec pour poste la responsabilité des cuisines. Peut-être qu’une carence d’exploits guerriers manquait à ce monsieur, ou peutêtre restait-il fasciné d’avoir entrevu, par delà ses casseroles ce cuirassé, en rade de Brest ou d’ailleurs. Bien entendu, Dutrou accepte, puisque c’est un travail difficile et nouveau pour lui. Payé d’avance, d’après une estimation « pifométrique », le chantier peut commencer. Il durera presque un an, car ces heures de bonheur sont prises au-delà des heures de travail journalières. Etudes et plans, remises aux cotes, fabrication de la matrice en bois, formage des plaques de cuivre pour édifier la coque. Soudures, collages d’une 2 banquettes. La cheminée est placée en oblique. Tous les éléments s’enlèvent afin d’accéder au moteur. C’est un bateau de petite taille, dont la longueur est de 45 cm, la largeur de 15,5 cm et la hauteur de 17 cm. Il n’a été vendu qu’à 5 ou 6 exemplaires. résille pour soutenir la plastification de la coque, afin d’obtenir le meilleur rendu, sur cette interminable coque de 1 mètre 10cm de long. Comme à l’accoutumée, les superstructures sont faites en tôle. Les grosses pièces d’artilleries sont toutes mobiles. Si les petits canons sont simulés avec des pointes « tête d’homme », les grosses pièces sont faites avec des tubes, et peuvent se mouvoir par l’action de la main. Tout y est, les chaînes d’ancres, les canons, les bastingages, les passerelles, les échelles, les mats, les radars, les chaloupes, les tourelles, le château, les câbles, les radeaux de sauvetage, les hauts parleurs, qui solidarisés Le cuirassé « Le Richelieu » a été commandé et réalisé d’après les plans du musée de la Marine Nationale. Sa longueur est de 1m 10 cm, il pèse 13 kg 300 en incluant ses 16 piles. Il a fallu près d’un an de travail, pris sur son temps de liberté, pour que cette exceptionnelle réalisation vit le jour. L 110 x l 16 x H 38cm. Collection particulière. |